Philippe d’Iribarne, vous parlez dans votre ouvrage des fractures de l’Église catholique. De quelle nature sont-elles ?
Philippe d’Iribarne : La fracture majeure oppose ceux pour qui être chrétien veut dire agir dans le monde au nom de valeurs évangéliques d’ouverture et de partage, et ceux pour qui c’est être fidèle à un héritage religieux. Leurs visions divergent pour ce qui touche à la vie de la cité autant qu’à la vie spirituelle. Entre les deux, nombre d’hésitants ont du mal à expliciter et à transmettre leur foi.
J’observe pour ma part des courants différents qui se réfèrent tous à une histoire particulière. Parmi les