Lorsqu’elle en parle, Amandine Cornette de Saint Cyr a les yeux qui brillent. Il faut dire que Rita, ou Marguerite Lotti, est devenue pour elle une amie. Cette sainte italienne du XVe siècle, qui devint religieuse après avoir perdu son mari violent, possède sa propre chapelle latérale en l’église Saint-Augustin, et c’est là que notre rendez-vous a été fixé. Rita eut une vie de douleurs : mort de son époux, puis de ses enfants, difficulté à entrer dans les ordres, épine de la couronne du Christ portée en stigmate sur le front…
Guidée par sa, , de nombreux et sobres et même un très beau dessin sous verre : , sourit l’élégante romancière aux grands yeux noisette. Les liens de ses proches avec la sainte sont en effet nombreux : son beau-père, Pierre Cornette de Saint Cyr, en était proche ; il allait régulièrement la visiter avec ses amis, Yves Klein et Pierre Restany, cofondateur du mouvement du Nouveau Réalisme, à l’église Saint-Germain-des-Prés. Ses filles portent une médaille de sainte Rita,