Je crois que je suis sur le mont Alaric , une très jolie petite montagne, pleine de coins de garrigue. Et le reflet dans les lunettes de soleil de ma mère, ça pourrait être les champs de tournesols ou l’un des châteaux cathares. Partir inscrit sur le haut de cette image, à droite ? C’est mon écriture, oui. Je m’étais préparé, ado, un album-photos. L’allusion au film n’est pas du tout liée à un “roadtrip” (ma mère et moi sommes, là, à dix minutes de la maison !), mais à cette complicité hors du commun qui nous unit depuis toujours. Et à son look… Ma maman a toujours su s’exprimer à 100 % avec un vêtement – il y a une photo d’elle, jeune, en cuissardes… un truc ! Si on la publiait demain dans , personne ne serait choqué, elle est totalement d’actualité ! Et je me rappelle, à 7-8 ans, pour le bal du village : on avait droit à un nouveau vêtement et j’avais craqué dans une vitrine pour une chemise Jean Paul Gaultier Enfant. Sans savoir qui il était, bien sûr – les marques, chez nous, n’étaient pas un sujet –, et après des semaines à être repassée devant, jusqu’à ce qu’elle soit soldée, soldée puis re-soldée… ma mère me l’avait achetée car pour un “VRAI” coup de cœur, elle se . J’ai eu, comme on dit, des parents sacrificiels. Mais je n’en ai jamais abusé… »
ILLIMITÉ
