ifficile d’anticiper les embûches qui peuvent surgir lors des débats parlementaires, les séances qui s’embrasent pour un mot mal choisi, les postures qui conduisent à des surenchères incontrôlables. Plus que tout autre, le projet de loi sur « l’accompagnement des malades et la fin de vie » s’exposait à ce risque. Alors que le texte doit être examiné en séance publique à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai, l’exécutif a eu un avantgoût de ce qui l’attend à l’occasion des travaux de la commission spéciale qui se sont déroulés du 13 au 17 mai. Durant une semaine dense, ses 71 membres ont prouvé qu’ils ne voulaient pas céder aux outrances comme jadis sur le mariage pour tous et étaient, au diapason de l’opinion publique, majoritairement favorables à une évolution de la loi Claeys-Leonetti et à la création d’une « aide active à mourir ». Le débat s’estjoué ailleurs, dans le détail et les modalités pratiques de ce nouveau droit. Récit de cinq jours qui ont signé le premier
ILLIMITÉ
Fin de vie : dans la fabrique de la loi
May 22, 2024
6 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits