Les joyaux de Heinrich Heine (1797-1856) suscitèrent presque autant d’incarnations musicales que les « » du catalogue mozartien. Celui qui se disait avec orgueil « poète allemand » est né avec Schubert et mort avec Schumann. Paru en 1827, pour ses trente ans, son (réunissant , , , ) a précisément inspiré à ses deux premiers frères d’âme les chefs-d’œuvre de leurs trente ans, tant ils se sont identifiés à cette veine adorablement cruelle. « De mes grandes douleurs, je fais de petites chansons », confie le « poète des mots » qui, en incomparable styliste, noue rêves d’amour et mélancolie, et conjugue inlassablement sur un ton d’ironie désabusée, dans une nature compatissante emplie de fleurettes et d’oiselets, le thème fatal de l’abandon de, , ) ou à en imaginer ().
ILLIMITÉ
Heinrich Heine
Mar 22, 2024
4 minutes
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