ans un article récent donné au *, l’historien Gervase Phillips entend dissiper certaines idées reçues sur l’emploi du chien de combat. En effet, jusqu’à l’époque contemporaine, ces « » ne furent utilisés que de façon « ». Et il faut attendre la fin du XIX siècle pour que dans les armées occidentales émergent des unités cynophiles régulières, composées de bêtes sélectionnées, rigoureusement entraînées, et de maîtres-chiens à part entière. Traditionnellement, les chiens servaient avant tout à pister l’ennemi en fuite, à débusquer un adversaire ou encore à surveiller les défenses d’une garnison. C’est donc son flair et sa voix, pas ses crocs, qui étaient recherchés : les chiens étaient les meilleurs amis de la sentinelle, et non du spadassin dans la mêlée. Par ailleurs, ces bêtes n’étaient pas – dans la très grande majorité des cas – spécialement entraînées à ces tâches : elles étaient mobilisées, parfois avec leurs maîtres, le temps d’une), préférée à celle de « chiens de guerre » (), reprenant la distinction de l’historien de l’Antiquité Owen Rees.
ILLIMITÉ
DE L’ÉCOSSE À LA FLORIDE, LES CHIENS ET LA GUERRE
Dec 14, 2022
5 minutes
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