ent cinquante ans de Sciences Po, Polémiques sur le « wokisme », retour d’expérience sur la réforme du concours d’entrée… Pour sa première rentrée comme directeur de l’Institut d’études Politiques (IEP) de Paris, dix mois après son entrée en fonction, Mathias Vicherat affronte de nombreux sujets brûlants. Pas de quoi impressionner cet énarque, habitué aux crises et aux regards défiants depuis ses passages à la préfecture de Seine-Saint-Denis, à la mairie de Paris, à la SNCF ou chez Danone. Auprès de L’Express, qu’il reçoit dans son bureau ensoleillé du premier étage de la rue Saint-Guillaume, le haut fonctionnaire raconte sa vision avec une verve joviale qui tranche avec les manières de patricien de Frédéric Mion, son prédécesseur, tombé dans le sillage de l’affaire Olivier Duhamel. A l’écouter s’expliquer avec sa chemise sans costume et sa cravate fine de manager dynamique, héritage de ses années SNCF, on pense un instant à la fougue réformatrice de Richard Descoings. Mathias Vicherat peut-il lui aussi marquer de son empreinte la
ILLIMITÉ
Mathias Vicherat : « Sciences Po n’est pas la Mutualité ou le Trocadéro »
Sep 21, 2022
6 minutes
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