WAGNER LES MERCENAIRES DE POUTINE

Visages masqués, treillis disparates et absence d’insigne. Ils sont apparus dans le Donbass en 2014. Depuis, on les retrouve partout où la Russie avance ses pions, tant géopolitiques qu’économiques. Notamment au Mali, alors que la France lève le camp. Mais Vladimir Poutine dément tout lien : « L’État russe n’a rien à voir avec cela. » Diffusé le 20 février sur France 5, le documentaire « Wagner, l’armée de l’ombre de Poutine » lève le voile. Une enquête à haut risque, signée Ksenia Bolchakova et Alexandra Jousset. Elles nous confient des images exclusives.

C’est un mélange d’opacité et de publicité tonitruante. Sans structure juridique officielle, Wagner aurait employé environ 10 000 hommes depuis sa création. Leur solde de quelque 1 500 euros, voire le double avec les primes, représente une fortune comparée aux 360euros de salaire médian en Russie. Pour recruter, mais aussi terroriser, les miliciens s’affichent sur les réseaux sociaux : des vidéos violentes sur fond de rock ou de rap, qui évoquent les films hollywoodiens et les images de Daech. Sous un logo à tête de mort.

Des armes dignes d’une grande puissance, au service de barbares sanguinaires

Sans hiérarchie, sans protocole, ces