ILLIMITÉ
ALAIN-FABIEN DELON CONFIDENCES D’UN MAL-AIMÉ
Paris Match. Une série télé, un film… on vous a beaucoup vu à l’automne dernier, mais il semble que vous soyez encore employé pour l’image sulfureuse qu’on a de vous. Ça vous énerve ?
Alain-Fabien Delon. J’ai été jeune et con. J’ai fait des bêtises, des choses pas très glorieuses dont je ne suis pas fier. On me ressort encore et toujours l’histoire de cette soirée en Suisse, il y a dix ans. C’était un accident, j’ai été jugé, j’ai payé. Ce qui m’énerve, parfois, c’est quand on me rabaisse à n’être que le “fils de” ou quand je lis, à propos d’un personnage que j’incarne: “Le fils de Delon a un melon plus gros que Delon.” La remarque est digne d’une cour de récréation. Comme si mon travail ne pouvait pas être reconnu ! Mais le temps transforme tout. Je deviens plus mature, plus homme. J’ai envie d’autre chose. J’espère avoir bientôt le luxe de choisir des rôles très différents parmi ceux qu’on m’offrira.
Le rôle de Xavier, jeune héritier rebelle et malheureux qui se défonce dans la série “Grand hôtel”, diffusée sur TF1, et celui de Charlie, qui “fout la merde” dans le film “Un monde ailleurs”, sorti au cinéma en octobre dernier, vous ressemblent-ils ?
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