ILLIMITÉ
Un ermitage en ville Pascal Quignard
Dix heures et demie. À l’heure où l’on sonne à sa porte, Pascal Quignard a d’ordinaire fini sa journée. Sa journée d’écriture, entendons-nous. « Half his day’s work by ten », prescrivait Emily Brontë, que l’écrivain cite dans son dernier ouvrage: que la moitié de la tâche du jour soit accomplie à 10 heures du matin. « Après on n’est plus bon à grand-chose, disait-elle. »Quel que soit son lieu de résidence – la villa parisienne dans laquelle il nous reçoit, sa maison sur les rives de l’Yonne à Sens, ou la chambre d’un hôtel –, ce lève-tôt glisse chaque matin des bras de Morphée vers l’écriture sans intermède, et de la chambre au petit lit sur lequel il travaille, sous les toits, où l’un de ses deux chats paresse à notre arrivée. , déclare l’écrivain, qui précise se lever certains matins pour fuir des rêves
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