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RESUMEN:
Según el Documento I de la Comisión Asesora sobre Evaluación del Personal Científico yTecnológico-
MINCYT, este proyecto se encuadra en la modalidad “contribución a la solución de problemas
concretos o demandas específicas nacionales, regionales o locales de carácter social”. Se propone
aquí estudiar las similitudes y diferencias entre el discurso académico oral y el escrito en una lengua
románica (francés) y una germánica (inglés). El estudio partirá de una caracterización teórica de
géneros del discurso académico de tipo didáctico. Esta caracterización será la base para la
constitución de un corpus de textos de diversas disciplinas científicas en cada lengua, que sea
representativo de los géneros seleccionados. El corpus será analizado utilizando herramientas
digitales de tratamiento, y en este análisis se observarán particularmente aspectos de la
organización discursiva, además de aquellos vinculados con la selección léxica (en particular en lo
que respecta al léxico académico o transdisciplinar) y ciertas estructuras y elementos
morfosintácticos que caracterizan los textos de cada género. Finalmente se elaborará un repositorio
de piezas léxicas (ítems individuales, combinaciones léxicas) y estructuras más frecuentes en cada
género estudiado, que sirva de base para la elaboración de contenidos en la planificación de cursos
de lenguas extranjeras en la universidad. Se espera que los resultados de esta investigación
contribuyan a la actualización de los enfoques didácticos de las lenguas extranjeras en el nivel
superior y por consiguiente al avance del conocimiento en los procesos de adquisición de estas
lenguas en el ámbito académico.
IDIOMA FRANCÉS
Integrantes: Di Colantonio, Florencia; Lestani, Susana; Pujol, Gabriela.
ACTIVIDADES Y PRODUCCIÓN
1. DISCURSO ACADÉMICO ORAL: LA CLASE MAGISTRAL
1.1. Constitución del corpus de textos auténticos orales: transcripción de los tres
videos de clase magistral:
e inachevee
La quite
de Michel Foucault
Le grand herbier du Museum national d'histoire naturelle a Paris: echantillons examines du xvie au xviue siècle. C'est de ces epoques que datent Les
premieres grandes classifications scientifiques des animaux et vegetaux, rendues possibles par une pensee reposant sur la notion d'ordonnanceme nt.
Par exemple, on considere que, puisque la [ante, fait ainsi son apparition sur la scene scientifiques — sont precaires et destines) a
noix ressemble a une tete, son ecorce doit de la connaissance. La philologie succede perir un jour pour etre remplaces par
guerir les plaies du pericrane et son noyau a la grammaire generate, reconomie poll- d'autres. IL tire de cela une exigence
les maux de tete interieurs. tique prendla place de ranalyse des methodologique : it faut travailler a une
'Age classique (les xviieet wile siecles) est richesses et la biologie humaine relaie histoire de la pens6e reposant sur la
le moment d'un premier basculement l'histoire naturelle. C'est egalement genealogie et rarcheologie.
dans rordre du savoir, puisqu'apparaff un cette époque que s'emballe le rythme du La genealogie qu'il preconise fait refe-
nouveau rapport entre les mots et les changement social. Surgissent alors les rence a la methode mise en oeuvre par
choses, Desormais, on distingue le signe notions devolution (dans retude des etres Friedrich Nietzsche dans La Genealogic de
de ce qu'il represente. Autrement dit, les vivants) et d'histoire (dans ['analyse des la morale (1887). Le point de depart de
penseurs separentzle signifiant du signifie. societes humaines). M. Foucault tire une
C'est ainsi que rage classique inaugure conclusion majeure de ce mouvement de toute demarche genealogique est le refus
un nouveau type de representations: a la pensee: les sciences humaines corres- des recherches de Vorigine et, a ['inverse,
partir des sciences de rordre calculable, pondent a un moment donne de l'histoire la volonte de rechercher avec patience les
des cartes et des tableaux sont realites de notre savoir et il.est fort possible que, transformations, glissements qui affec-
pour rendre compte du monde environ- dans l'avenir, l'homme s'effacera en tant tent de maniere incessante nos valeurs,
nant. De plus, la pensee classique repose qu'objet de connaissance, «comme a la conduites et systemes de pensee. La
sur l'ordre et le classement. C'est a cette limite de la mer un visage de sable». genealogie s'abreuve non de metaphy-
époque que Carl von Linne elabore la pre- sique mais d'histoire, «elle dolt montrer le
miere grande classification des animaux Scruter les fondements corps tout imprime thistoirt
et vegethux. du savoir ruinant le corps».
Au seuil du xixe siecle emerge un nouveau Par analogie avec un travail de fouille de
socle epistemologique. En lieu et place du IL resulte de cette approche epistenno- terrain, M. Foucault parle en second lieu
discours, objet analyse par les sciences logique une consequence, et une exi- d'archeologie du savoir pour designer ce
de rage classique, est erige un nouvel gence methodologique. La consequence processus de desarticulation du discours
objet de connaissance : l'homme. Aupa- est lourde : toute forme de savoir est rela- produit, a une époque donnee, de mul-
ravant ignore par la science, l'homme en tive. M. Foucault soutient que les modes tiples facons (par les textes scientifiques,
tant qu'entite travaillante, vivante et par- de pensee dune époque.— y compris les manuels, les reglements, les codes...).
Le but de rarcheologie nest pas d'in-
Sciences Hemlines HORS-SERIE SPECIAL FOUCAULT, DERRIDA,
Mai-juin 2005 [N° 31 PELELIU PENSEES REBELLES
IIMProucatlt
MOTES
ma
ce rationalisme en montrant a que point
d'emergence du langage medical
le partage entre raison et deraison est
moderne a partir de la fin du xviiie
aleatoire en tant que pur produit de son
Seton lui, la rupture est live aux travaux de
époque; la raison des Lumieres n'est pas
Francois Bichat qui font basculer ('expe-
re raison universelle.
rience clinique vers ('experience anato-
M. Foucault considere egalement que,
mique. Avant ce dernier, ('observation ne
contrairement a ce que procIament Les
portait que sur le vivant; apres lui, c'est
Lutnlees—Ce —riiii-malisme est facteur de
rd,
le cadavre qu'op interroge pour mieux
souffrance et de servitude. IL se fonde en
comprendre la virC'est donc, constate
effet sur le principe de negation (la folie
M. Foucault, en reference a une negation
comme deraison) et produit, au nom me-
radicale (la mort) que la medecine
me de la raison, rexclusion et renferme-
moderne apparaTt. IL mettra en oeuvre cette
ment. En effet, dans la seconde moitie du
methode genealogique et archeolo-
xviie siècle, le fou est separe du reste des
gigue tout au long de son travail.
marginaux et enfermidans un lieu parti-
19
culler: soumis a la repression
La raison comme disposif de physique et morale, a rinfantilisation, it
rationalisation est condamne a L'enfermement dans ce
qui est Mini comme une maladie et qui
En ecrivant Histoire de la folie a rage
donne les bases d'un nouveau discours:
classique, M. Foucault a rapidement mis
le discours psychiatrique. Desormais, sa
repreuve le schema genealogique qu'il
130 | pages 39 à 50
ISSN 0241-2799
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-cahiers-philosophiques1-2012-3-page-39.htm
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«
Vous avez dit épistémè ? » Souvent invoquées, rarement expli-
citées, les références à Michel Foucault pullulent et permettent
- -
1. Je dédie cet article à mes étudiant(e)s du séminaire Michel Foucault: Archeology, Genealogy, Ethics
(Pennsylvania State University). Qu’ils/elles trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude et l’occasion
de se remémorer avec plaisir, je l’espère, un semestre d’intenses et fructueuses réflexions foucaldiennes.
DOSSIER FOUCAULT, UNE POLITIQUE DE LA VÉRITÉ
Si dans son acception restreinte épistémè correspond bien à son étymo-
logie savante d’ἐπιστήμη (« connaissance » ou « science », dérivée du verbe
ἐπίσταμαι, « savoir » ou « connaître ») en ce qu’elle détermine le caractère
scienti que de tel ou tel discours, elle est avant tout la raison capable de
rendre compte de « la multiplicité inorganique du constatable » (Certeau,
« Le noir soleil du langage », p. 153). Cohérence cachée du dicible, avant
qu’elle ne devienne bientôt celle du visible, elle est en quelque sorte le socle
historique qui rend les savoirs possibles, ordonne leur construction, et que
la démarche dite « archéologique » permet de mettre au jour. L’épistémè
apparaît ainsi comme une espèce de préalable, un « a priori historique »
(L’Archéologie du savoir, p. 166 sqq.) autorisant la production et la trans-
formation des savoirs à une époque donnée. Constituée d’un système de
règles invisibles, l’épistémè ne se contente pas de déterminer « l’instaura-
tion d’un ordre parmi les choses » (Les Mots et les Choses, p. 11), elle rend
également intelligible l’émergence de tout ce qui est pensable à telle ou
telle période. À l’instar de l’habitus de Pierre Bourdieu - mais un habitus
qui contraindrait l’ensemble de la société davantage que ses individus -,
l’épistémè de Foucault conditionne les paradigmes de l’existence de telle
manière que, pour emprunter à Spinoza, « les hommes se croient libres
pour la seule raison qu’ils sont conscients de leurs actions et ignorants
des causes par lesquelles ils sont déterminés » (Éthique, III, 2, p. 186).
Dévoilant les déterminismes qui commandent une partie considérable des
idées et des actions, la notion d’épistémè fait apparaître les comportements
prétendument libres et raisonnés comme relevant en dé nitive bien davan-
tage du simple ré exe que de la ré exion proprement dite.
C’est dans Les Mots et les Choses (1966) que s’opère le repérage initial
de ces réseaux anonymes de contraintes qui, conditionnant des espaces de
pensée et de savoirs, disputent à l’individu ses prérogatives fondatrices. La
mise en lumière de ces épistémè se poursuit dans L’Archéologie du savoir
(1969) qui, ouvrant l’analyse des conditions de possibilités discursives aux
« pratiques non discursives », précise avec rigueur les discontinuités dont
Foucault s’était servi dans ses précédents travaux : Les Mots et les Choses,
bien sûr, mais aussi Histoire de la folie (1961) et Naissance de la clinique
(1963). Ouvrages qui, on le sait, portent respectivement comme sous-
titres programmatiques : « archéologie des sciences humaines », « archéo-
logie de l’aliénation », du moins dans la préface initiale, et « archéologie
du regard médical ». Après les pages célèbres qui achèvent poétique-
ment Les Mots et les Choses sur l’effacement envisageable de l’homme,
« comme à la limite de la mer un visage de sable » (p. 398), Foucault
dévoile les enjeux de son approche théorique et, en particulier, souhaite
que l’« archéologie » revendiquée affranchisse l’histoire de la pensée de
« tout narcissisme transcendantal » (L’Archéologie du savoir, p. 265). Il
ne s’agit pas de mettre au jour les structures universelles de la connais-
sance et de l’action mais, comme l’écrira plus tard Foucault, de « traiter
les discours qui articulent ce que nous pensons, disons et faisons comme
autant d’événements historiques » (« Qu’est-ce que les Lumières ? »,
Dits et Écrits, IV, p. 574). Remettant en question « les téléologies et les
totalisations » (L’Archéologie du savoir, p. 26), la méthode prônée doit permettre à cette histoire, « en
secret, mais tout entière, référée à l’activité synthétique du sujet » (p. 24), de faire précisément l’économie
de ce sujet traditionnel, unique et uni ant, qui l’encombre.
Foucault ouvre Les Mots et les Choses sur une improbable « encyclo-
pédie chinoise » citée par Jorge Luis Borges et dans laquelle les animaux se
distribuent ainsi : « a) appartenant à l’Empereur, b) embaumés, c) appri-
voisés, d) cochons de lait, e) sirènes, f) fabuleux, g) chiens en liberté, h)
inclus dans la présente classi cation, i) qui s’agitent comme des fous, j)
innombrables, k) dessinés avec un pinceau très n en poils de chameau,
l) et cætera, m) qui viennent de casser la cruche, n) qui de loin semblent
des mouches » (p. 7). Au même titre que l’anecdote chère au New Histo-
ricism, ce texte mystérieux et à première vue anodin devrait être en
mesure d’ébranler nos certitudes et de secouer « toutes les familiarités de
la pensée » (ibid.). Rien de moins. La classi cation déroutante de Borges
voisine avec deux autres énumérations non moins étonnantes : celle d’Eus-
thènes, tirée du Quart Livre de Rabelais, et celle, plus connue mais néan-
moins aussi saugrenue, de Lautréamont entre un parapluie et une machine
à coudre. La taxinomie de Borges se distingue pourtant de l’inventaire
cocasse de Rabelais ou de la juxtaposition insolite de Lautréamont non
par un défaut ou un excès d’excentricité des rencontres inattendues qu’elle
favorise, mais par sa nature profondément « hétérotopique ». Repliant
chacune des catégories proposées sur elles-mêmes, le catalogue de Borges
relève en effet de l’un de ces « contre-espaces », ou « utopies localisées »,
que Foucault appelle une « hétérotopie » (« Hétérotopies », p. 24). Il s’agit
bien ici d’un espace absolument différent des lieux qui nous sont familiers ;
un espace qui non seulement dé e le déploiement ordinaire du discours,
mais, plus encore, occulte sinon annule la norme pouvant rendre compte
de son organisation. On le constate, et c’est précisément ce qui en fait tout
l’intérêt, son agencement est absolument impensable parce que dépourvu
d’une matrice repérable permettant d’articuler et de faire tenir ensemble
Document téléchargé depuis www.cairn.info - -
l’émerveillement de cette taxinomie, ajoute Foucault, ce qu’on rejoint d’un bond, ce qui, à la faveur de
l’apologue, nous est indiqué comme le charme exotique d’une autre pensée, c’est la limite de la nôtre :
l’impos-
sibilité nue de penser cela » (ibid., p. 7). Au-delà de l’anecdote, le texte de Borges suggère en effet
l’existence possible d’un ordre que l’ordre de notre pensée se trouve dans l’incapacité de saisir.
Pour faire sens, l’ordre requiert une « table d’opé-
ration » préliminaire a n d’organiser et de classer
les différences des objets dont il prétend rendre
compte. Pour que ce désir d’ordre soit comblé, il La pensée ne peut
doit impérativement se munir d’un cadre concep- se mouvoir qu’en
tuel préalable a n de dénouer l’hétéroclite et fonction d’un
pouvoir faire tenir ensemble les mots et les choses. ordre particulier
Mais le texte de Borges sollicité par Foucault révèle en vertu duquel
également quelque chose de plus simple et d’aussi le monde se
fondamental, à savoir que la pensée ne peut se donne à voir
mouvoir qu’en fonction d’un ordre particulier
en vertu duquel le monde se donne à voir d’une
manière linguistiquement et culturellement déterminée. Dé lancé à une
rationalité qui prétend à l’universel tout en se développant dans la contin-
gence, ce texte est bien, comme le décrétera Certeau, « la blessure d’un
rationalisme » (« Le noir soleil du langage », p. 162). Il montre aussi que
l’existence essentielle de cette « table d’opération » préalable conditionne
tellement la pensée qu’elle empêche souvent celle-ci d’interroger le mode
particulier d’organisation taxinomique qu’elle autorise et donc de pouvoir
éventuellement en envisager d’autres à l’aune de nouvelles et moins fami-
lières modalités de ré exion.
Ce sera donc l’un des objectifs majeurs des Mots et les Choses de
rendre tout à fait explicite cette relation indubitable - mais cependant invi-
sible - de certaines sciences avec l’épistémè qui leur est consubstantielle,
c’est-à-dire avec les présupposés qui sont les « conditions de possibilité »
de leur existence. En particulier, Foucault dévoile que c’est dans l’organi-
sation particulière de formes normatives et réglées des « discours » que
l’on est en mesure de repérer ce qui lie ensemble les dispositifs institu-
tionnels, la constitution des savoirs et la grammaire des pratiques. Redis-
tribuant les rôles et les décors de la dramaturgie des sciences humaines, la
« mise en scène » foucaldienne, qui est une mise en cause autant qu’une
mise en ordre, vise non seulement à mettre sous les feux de la rampe la
nature éminemment contingente de ce qui se donne en général comme une
contrainte ou une limite universelle, mais aussi à éclairer ce qui constitue
« l’inconscient du savoir ». C’est en effet dans ces espèces de grilles du
savoir relatives à chaque époque que les sciences, et donc la vérité, se
manifestent. Les savoirs cessent ainsi d’apparaître comme neutres et se
révèlent nalement pour ce qu’ils sont : le re et de l’épistémè à laquelle ils
sont étroitement liés.
Démysti ant toute forme de positivisme naïf et refusant la vision téléo-
logique d’un devenir progressant des illusions et des erreurs du passé vers
une vérité que garantirait l’assurance d’une certitude présente, Foucault
insiste sur le fait que ce sont les contraintes profondes et spéci ques d’une
époque qui provoquent la production de discours homologables dans des
domaines apparemment éloignés. Autrement dit, et pour emprunter direc-
tement à L’Archéologie du savoir, c’est l’épistémè qui détermine « les condi-
tions d’émergence des énoncés, la loi de leur coexistence avec d’autres,
la forme spéci que de leur mode d’être, les principes selon lesquels ils
subsistent, se transforment et disparaissent » (p. 167). Dans la préface
des Mots et les Choses, Foucault avait déjà annoncé que ce qu’il souhai-
tait mettre au jour c’était « le champ épistémologique, l’épistémè où les
connaissances, envisagées hors de tout critère se référant à leur valeur
rationnelle ou à leurs formes objectives, enfoncent leur positivité et mani-
festent ainsi une histoire qui n’est pas celle de leur perfection croissante,
mais plutôt celle de leurs conditions de possibilité ; [...] Plutôt que d’une
histoire au sens traditionnel du mot, il s’agit d’une “archéologie” » (p. 13).
Dans Les Mots et les Choses, Foucault met ainsi en évidence trois épis-
témè qui, présidant à la Renaissance, à l’âge classique et au savoir moderne,
s’articuleraient autour de deux grandes discontinuités : la première, au
milieu du XVIIe siècle, où la connaissance de la Renaissance, fondée sur la
« ressemblance », est remplacée par une analytique de « l’ordre », basée sur
une mathesis permettant « la possibilité d’établir entre les choses, même
non mesurables, une succession ordonnée » (p. 71) ; la seconde, dans le
dernier tiers du XVIIIe siècle, où pour la première fois l’individu, « un simple
pli dans notre savoir » (p. 15), se retrouve à la fois objet et sujet. Objet d’un
savoir que rend désormais possible l’avènement des sciences humaines, et
sujet de tout type de savoir. Situation qui débouchera sur ce que Foucault
appelle la structure anthropologico-humaniste de la pensée du XIXe siècle,
qui sera mise à mal au siècle suivant par, en particulier, le structuralisme
qui clamera haut et fort que ce n’est qu’un ensemble de structures qui rend
l’« homme » possible. La structure se sera alors substituée au procès, le
concept à la praxis. Cela dit, le repérage épistémique proposé par Foucault
n’est pas incompatible avec d’autres découpes, dont en particulier la recon-
naissance d’une épistémè baroque que je propose dans un livre à paraître
(Épistémè baroque : le mot et la chose). Se démarquant des notions trop
exhaustives de « mentalité » ou de « totalité culturelle » que suppose l’expres-
sion d’âge baroque, la référence à une épistémè baroque - que Foucault a
profondément méconnue à cause des « œillères » de l’histoire littéraire et
culturelle de son temps qui ne pouvaient, au mieux, lui faire voir qu’une épis-
témè classique - suggère dans sa généralité un espace spatiotemporel dont
le baroquisme postulé ne touche que certains éléments. Toute époque est en
effet loin d’être homogène et ne peut se réduire à un seul schéma expressif.
Dans un même pays, chez un même artiste ou écrivain, à l’intérieur même
d’un texte réputé pourtant baroque, bien des éléments échappent nécessaire-
ment à la catégorisation. Il ne saurait par conséquent y avoir une synchronie
parfaite entre divers registres qui entreraient en parfaite résonance les uns
avec les autres. Là comme ailleurs, rien ne serait plus naïf que l’illusion
de la clarté absolue. Chaque période est beaucoup plus compliquée que le
DOSSIER FOUCAULT, UNE POLITIQUE DE LA VÉRITÉ
paradigme culturel, historique ou littéraire, voire politique ou éthique, qui
prétend l’organiser, c’est-à-dire la soumettre à une seule perspective. C’est
d’ailleurs cette prétention conceptuelle - hier dotée du suf xe en -isme ou
habillée aujourd’hui du pré xe post- - à fournir une dé nition de l’époque
dans sa globalité qui devrait susciter le plus grand scepticisme. Des pans
entiers de la société relèvent d’épistémè différentes, et même parmi ceux qui
appartiennent à telle ou telle épistémè, tous ne sauraient être conditionnés
d’une manière absolument identique.
S’affranchissant des procédures historiques traditionnelles et bouscu-
lant les périodicités admises, Foucault regroupe des éléments suf samment
apparents pour s’éclairer mutuellement, mais aussi suf
samment dispa-
rates pour permettre de dégager un système de relations valide. L’hétérogé-
néité apparente des discours et des pratiques s’efface, ou devrait s’effacer,
44
À la différence de l’incoercible rigueur de ces « structures » invisibles
prônées par le structuralisme alors à la mode, qui régiraient inéluctable-
ment l’ensemble du visible en faisant dépendre l’individu d’un système qui
l’emprisonne, l’épistémè foucaldienne est faite de pratiques discursives et
donc de « dispositifs » (coutumes, normes, lois, institutions, etc.) beaucoup
plus souples, diversi és et, surtout, beaucoup moins exhaustifs et contrai-
gnants. « [L]’épistémè, précise et souligne Foucault, n’est pas une sorte de
grande théorie sous-jacente, c’est un espace de dispersion, c’est un champ
ouvert et sans doute indé niment descriptible de relations [...] l’épistémè
n’est pas une tranche d’histoire commune à toutes les sciences ; c’est un jeu
simultané de rémanences spéci ques » (« Réponse à une question », Dits et
Écrits, I, p. 676). Ce refus de la totalité, ce « rapport complexe de décalages
successifs » (ibid., p. 677), loin de relever de l’aporie ou du vice méthodolo-
gique, offre au contraire une formidable potentialité théorique permettant
de repenser les formes acceptées de continuité ou de synthèse. Il importera
donc de reconsidérer les catégories traditionnelles de l’Histoire - et par
conséquent de l’histoire littéraire - en recombinant des éléments jusqu’alors
passés sous silence ou d’autres que l’on ne voit plus à force de trop les voir,
FOUCALDIENNE
de penser les structures qui le conditionnent. Le sujet foucaldien a beau
être constitué par les disciplines qui l’enserrent, il/elle n’en demeure pas
moins capable de prendre un recul critique au moyen de la pensée. Toute-
fois, et contrairement à ce qu’af rment les philosophes de la conscience,
tels entre autres Edmund Husserl, Maurice Merleau-Ponty ou Jean-Paul
Sartre, l’individu ne saurait pour autant prétendre être le sujet de l’épis-
témè, sa conscience souveraine. Contre les philosophies de la conscience, la
RÉFLEXIONS SUR
perspective foucaldienne ressortit par conséquent à ces pensées dites « du
soupçon » (marxisme, structuralisme, psychanalyse, etc.) pour lesquelles
l’individu est moins parlant que parlé par les signes de codes ignorés, et qui
45
DOSSIER FOUCAULT, UNE POLITIQUE DE LA VÉRITÉ
exposent les multiples déterminations affectant le sujet en limitant, voire
en annihilant, sa liberté. Pour Foucault, de même, là où le sujet pourrait
se croire maître de son discours et de ses actes, il ne fait en n de compte
qu’agir en conformité avec les exigences de l’épistémè qui l’a formé ou
qui l’accueille. En ce qui concerne par exemple les rapports que le sujet
entretient avec le Pouvoir, Foucault n’a cessé de dénoncer l’illusion dans
laquelle vit le premier en dévoilant l’étendue et la capillarité du second.
Un Pouvoir qui, Foucault le souligne à plusieurs reprises, ne se possède
pas mais s’exerce. Ne pouvant s’af rmer qu’en s’effectuant, il est de ce fait
logique que le Pouvoir en arrive à produire du « réel ». Si, dans Histoire de
la folie (1961), le Pouvoir est encore perçu comme essentiellement coer-
citif et répressif, Foucault ne tarde pas à mettre en évidence un agence-
ment de techniques polymorphes qui, contrairement à ce que prétend par
exemple le marxisme, ne se bornent pas à interdire et à exclure mais qui,
en tant que « machines à faire voir et à faire parler » (Deleuze, « Qu’est-ce
qu’un dispositif ? », p. 186), souvent aussi incitent, encouragent et récom-
pensent. Dans La Volonté de savoir (1976), Foucault montre notamment
qu’a n de satisfaire sa « volonté de savoir » sur le sexe le Pouvoir ajoute à
sa dimension répressive une incitation à toute une série de productions :
« Beaucoup plus que d’un mécanisme négatif d’exclusion ou de rejet, il
s’agit de l’allumage d’un réseau subtil de discours, de savoirs, de plaisirs,
de pouvoirs [...] » (p. 96). Ainsi, « les relations de pouvoir ne sont pas
en position de superstructure, avec un simple rôle de prohibition ou de
reconduction ; elles ont, là où elles jouent, un rôle directement produc-
teur » (p. 124). La sexualité résulterait moins par conséquent de toute une
panoplie d’interdits et de censures qu’elle ne serait en dé nitive déterminée
par un ensemble de procédures d’exhortation à dire ou à faire. Théorique-
ment censés creuser la question, les ouvrages subséquents se détournent de
la problématique du Pouvoir pour investir ou, pour mieux dire réinvestir,
celle de la subjectivation. « [L]e but de mon travail ces vingt dernières
années, précise Foucault en 1982, n’a pas été d’analyser les phénomènes
de pouvoir [...]. J’ai cherché plutôt à produire une histoire des différents
modes de subjectivation de l’être humain dans notre culture » (« Le sujet
et le pouvoir », Dits et Écrits, IV, p. 222-223). Il ne s’agit donc pas de ce
« retour au sujet » ni de cette tentation narcissique, dont certain(e)s ont cru
que Foucault s’était rendu coupable dans ses derniers travaux, mais d’un
retour à une problématique qui, même si elle n’apparaissait qu’en creux,
était loin d’avoir été abandonnée après les ré exions initiales de Foucault
sur une épistémè qui déterminait ce qu’un sujet pouvait dire : ses énoncés,
et ce qu’il pouvait voir : ses évidences.
Conditionnée par son épistémè, chaque époque ne dit et ne voit que ce
que lui permettent de dire et de voir les œillères de ses discours. Hors de ces
œillères, il n’y a rien à voir ou, plus exactement, on ne voit généralement
rien. « À chaque époque, écrit Paul Veyne, les contemporains sont ainsi
enfermés dans des discours comme dans des bocaux faussement transpa-
rents, ignorent quels sont ces bocaux et même qu’il y ait bocal » (Foucault,
p. 24). Correspondant en effet à une espèce de « bocal », l’épistémè est
46
constituée de tout un ensemble de discours et de pratiques qui assujet -
tissent l’individu en l’empêchant de dominer le temps aussi bien que le
vrai : « Ce qui veut dire qu’on ne peut pas parler à n’importe quelle époque
de n’importe quoi ; il n’est pas facile de dire quelque chose de nouveau ;
il ne suf t pas d’ouvrir les yeux, de faire attention, de prendre conscience,
pour que de nouveaux objets, aussitôt, s’illuminent, et qu’au ras du sol ils
poussent leur première clarté » (L’Archéologie du savoir, p. 61). D’une part,
on ne peut pas penser n’importe quoi, n’importe quand et, d’autre part,
l’épistémè qui rend possibles la pensée et les discours risque d’échapper à
ceux-là mêmes dont elle fonde pourtant les idées et les échanges.
Mais la dif culté soulignée n’est pas, comme le postulait le structura-
lisme, une impossibilité. Tels des poissons rouges, nous nous mouvons en
effet dans un contexte qui, à l’image d’un bocal, déploie en même temps
qu’il limite les différents types d’objets que l’on peut traiter et les diffé-
rentes manières dont on peut les traiter. Mais, contrairement à un vulgaire
poisson qui ne sait probablement pas qu’il se trouve enfermé dans un bocal,
nous pouvons constater la présence de ce bocal et, d’une certaine mesure,
nous avons la possibilité sinon d’y échapper complètement, du moins de
le contester énergiquement. L’historicité de l’individu ne conduit pas chez
Foucault à la paralysie, mais permet au contraire la mise en œuvre d’une
liberté en mesure de résister et, à l’instar des « tactiques » évoquées par
Certeau pour déjouer les structures aliénantes (L’Invention du quotidien,
I, p. 82 sqq.), d’inventer de nouvelles modalités d’être. Sans relever d’un
mode d’être ontologique, la liberté foucaldienne exhorte cependant à un
« êthos philosophique » consistant en « une épreuve historico-pratique des
limites que nous pouvons franchir, [un] travail de nous-mêmes sur nous-
mêmes en tant qu’êtres libres » (« Qu’est-ce que les Lumières ? », Dits et
Écrits, IV, p. 575).
Si la connaissance des contraintes historiques, sociales et épistémiques
qui déterminent l’individu ne permet pas à celui-ci de les éliminer toutes,
cette prise de conscience est cependant loin d’être inutile. Non seulement
octroie-t-elle à l’individu une certaine « grandeur », comme dirait Pascal,
sur les forces qui le dominent mais, plus encore, en mettant systématiquement en question leur apparente fatalité, elle
permet aussi de l’affranchir de quelques-unes au
moins de leurs présumées nécessités. Il n’y a en
La dépendance effet aucun doute que la probabilité d’échapper à
fondamentale qui des éléments qui nous assujettissent de façon non
lie l’individu à son absolument nécessaire se trouve considérablement
épistémè n’a rien augmentée par la connaissance que nous en avons.
d’un destin La dépendance fondamentale qui lie l’individu
à son épistémè n’a rien d’un destin. Déterminé par
celle-ci, l’individu béné cie néanmoins d’un poten-
tiel de résistance et de subversion. En effet, tenir
compte des déterminismes ne revient pas à af rmer que rien ne peut, ni
ne doit, changer. Et c’est précisément parce que l’épistémè accorde aux
individus une dose non négligeable de liberté que Foucault peut les inciter
DOSSIER FOUCAULT, UNE POLITIQUE DE LA VÉRITÉ
SUR FOUCALDIENNE
se manifesteront des valeurs qui seront en même temps des valeurs pour
autrui. « Pour penser le système, précise Foucault, j’étais déjà contraint
par un système derrière le système, que je ne connais pas, et qui reculera
à mesure que je le découvrirai, qu’il se découvrira… » (« Entretien avec
Madeleine Chapsal », Dits et Écrits, I, p. 515). Cette application à soi, ce
Document
49
RÉFLEXIONS
DOSSIER FOUCAULT, UNE POLITIQUE DE LA VÉRITÉ
« travail de soi sur soi » que, dans son analyse de l’Alcibiade de Platon,
Foucault estime être « le réel de la philosophie » (Le Gouvernement de
soi, p. 224) et dont les pratiques sexuelles devaient constituer un champ
d’étude privilégié des volumes trois à cinq originellement prévus de l’His-
toire de la sexualité, relève d’un ensemble d’activités diverses et ré échies
devant aboutir à une souveraineté de l’individu sur lui-même. C’est en
dépassant l’assujettissement à des dispositifs, qui néanmoins le condi-
tionnent, que l’individu peut accéder, à travers des processus de subjec-
tivation - ces « arts de l’existence » -, à cette autoconstitution qui doit
en faire un « sujet éthique ». À la fois expertise et herméneutique, cette
« subjectivation » consiste non seulement en une pratique de la maîtrise
de soi, elle requiert avant tout ce « souci de soi » - epimeleia heautou -
auquel Foucault nous conviait avant de tirer sa révérence.
Jean-Claude Vuillemin
Professor of French Literature, Department of French and Francophone Studies,
Repères bibliographiques
IDIOMA FRANCÉS
TEXTE: POST-STRUCTURALISME/FOUCAULT
Tipo de Comunicación:
Comunicación externa, dado que se trata de una fuente de consulta básica a modo de diccionario.
Parámetros espacio-temporales: comunicación gráfica diferida.
Situación ambiental:
Entrada de diccionario disciplinar del dominio científico Filosofía, texto publicado en versión papel, de una
extensión de sólo dos páginas.
Colección de literatura “Le Livre de Poche” (el libro de bolsillo), muy reconocida en lengua francesa, publicada
desde 1953 por la Editorial Librairie Générale Française, filial de la célebre Hachette (14.000 títulos publicados
desde 1953 con gran circulación en territorio francófono y de bajo costo).
Nivel 2 Funcional
Función primaria:
Informar, exponer.
Función subsidiaria:
Recomendar.
Secuencia expositiva-explicativa:
Secuencias expositiva-explicativa: definiciones breves, citas, comparaciones. Síntesis del pensamiento
foucaultiano ubicándolo en relación a las distintas ciencias humanas de las que participa (historia y
epistemología). Nombra los núcleos centrales de la obra de Foucault evocando sus publicaciones célebres y
los conceptos en ellas desarrollados. Presenta el constructo conceptual del autor a través de una mirada de
conjunto de la producción de Foucault: el sujeto, el hombre, el saber, el poder, la arqueología.
Definiciones (Alberdi Xabier et al, 2008)
Par archéologie, il faut entendre ici: analyse du soussol des sciences humaines ( …) ;
(…) les analyses du pouvoir, non pas conçu comme une puissance mais à la fois comme force complexe et
stratégie mobile (…) ;
(…) la problématique du sujet, qu’il envisage comme forme movil (…) ;
Son travail (…) se définit comme la recherche des événements hétérogenes et infimes qui permettent de
comprendre les relations entre le pouvoir et le savoir.
A la Renaissance, la folie est encore présente sur l´horizon social comme un fait quotidien, admis, banal.
Ejemplos:
“ (…) en faisant entrer dans des catégories telles que : le fou,le malade, le délinquant, etc
Comparación:
« la pensée, comme exercice de la souveraineté du sujet »
« l’homme émerge comme sujet et objet de la connaissance »
(…) une connaissance scientifique de l´homme (…) comme un visage sur le sable (…)»
À la Renaissance, la folie est encore présente sur l’horizon social comme un fait quotidien, admis, banal (…);
(…) un partage rigoureux entre folie et raison, cette dernière apparaissant comme un forme de pouvoir »
Connecteurs discursifs:
Marcadores de tiempo:
À la Renaissance, la folie est encore présente sur l’horizon social (…)
(…) dès l’Antiquité grecque et gréco-latine »
C’est au XVII que s’opère, .. »
L´âge classique sépare radicalement raison et folie.
A la fin du XVIIIe s., l’asile de l’époque moderne (…)
Jusqu’à la psychanalyse comprisE (…).
Les cultures des XVIe, XVII et XVIIIe s. ne laissent littéraement aucune place à l´homme (…).
Jusqu’à la fin du XVIe s. (…).
A partir du XVIIE s. (…).
A la fin du XVIIIe et au XIXe s. (… ).
Constructions de modalité épistémique: pouvoir, apparaître, sembler (Ferrari, 2009: 63; Perkins, 1983,
In Sionis, C. 2002).
(…) la voix de la raison incarne un pouvoir et une forme oppressive, disciplinant et écrassant ce qui pourrait
la déborder ».
si l’homme peut toujours être fou (…) »
« la pensée, comme exercice de souveraineté d’un sujet qui se met en devoir de percevoir le vrai, ne peut
être insensée »
Sust + Adj :
un partage rigoureux; un champ nouveau; ce discours classeique; une connaissance scientifique de
l’homme; force complexe; stratégie mobile.
Lexique spécifique:
Métaphysique cartésienne; l ’avènement d’une ratio; pensée classique; sa critique du cogit; la conscience-
sujet; objectiver le sujet; esthétique de l’existence; généalogique; épistémologie.
Routine sémantico-réthoriques: (Tutin 2010; Grossman et Tutin 2010; Tutin, 2014; Tutin et Kraif 2016;
Grossman 2018).
L´intention ou les raisons d´être de l´étude, de la recherche:
Dans L´Arquéologie du savoir Foucault poursuit son investigation des souterraines de la pensée. Foucault
s´attache dans les deux derniers tomes de l´Histoire de la sexualité (…) à la problematique du sujet (…). La
démarche ne vise pas à interroger l’origine de tel ou tel phénomène (…) mais cherche à étudier les procédés
et les techniques mises en œuvre pour agir sur les individus (…).
L´activité intelectuel de l´auteur:
Il analyse d´une part les divers modes de constitution du sujet et, de l´autre ceux de sa dissolution. (…) Il
examine les faits de civilisation (…). Surveiller et punir (1975) et la volonté de savoir ( 1978) poussent encore
plus avant les analyses du pouvoir, non pas conçu comme une puissance (…).
L´apport specifique de l´auteur/ l´étude :
Avec Les mots et les choses, son ouvrage mayeur, Foucault se fait le chantre de « la mort de l’homme ».
La preuve, le constat.
Les verbes de constat mettent en scène le constat scientifique, signalant les assertions qui font l´objet d´une
démostration ou qui sont étayées par des preuves – qu´il s´agisse de résultats à observer dans des tableaux,
ou des conclusions issues de raisonnaiments. (Grossman et Tutin, 2010; Grossman, 2018: voir, observer,
s´apersevoir, constater, noter, remarquer); (Ferrari, 2009: mostrar, démostrar, presentar). T1: Il montre que
l’apparition de l’Homme sur la scène du savoir est un phénomène récent.
Bibliografía
Alberdi Xabier et al, 2008. La definición: del paradigma de la tradición lexicográfica (y terminográfica) al discurso expositivo en textos técnicos.
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Ellug.
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F. Grossmann. L’écrit scientifique : du lexique au discours. Autour de Scientext, Presses Universitaires de Rennes, pp.27-44, 2014, 978-2-7535-
2846-8. ⟨hal-01336106⟩.
Tutin A, Kraif O. 2016. Routines sémantico-rhétoriques dans l´écrit scientifique de sciences humaines : l´apport des arbres lexico-syntaxiques
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Vázquez et al. 2001. El discurso académico oral. Guía didáctica para la comprensión auditiva y visual de clases magistrales. Madrid, Editorial
Edinumen.
UNIVERSIDAD NACIONAL DEL COMAHUE. FACULTAD DE LENGUAS
Departamento de Idiomas Extranjeros con Propósitos Específicos
Proyecto de Investigación 04/J027. Resol 007/2016. Diferencias y puntos de contacto entre el discurso didáctico oral y el escrito en francés e
inglés y su vinculación con la enseñanza de lenguas extranjeras. Directora Mg. Claudia Herczeg, Codirector Mónica Lapegna, Integrantes:
FRANCÉS: Di Colantonio, F; Lestani, S; Pujol, G; INGLÉS: Accorinti, R; Beunza, D; ITALIANO: Fernández, P. (2017-2020).
IDIOMA FRANCÉS
2. DISCURSO ACADÉMICO ESCRITO: ARTÍCULO DE DIVULGACIÓN CIENTÍFICA
2.2. ANÁLISIS MULTIDIMENSIONAL (Ciapuscio G, Kuguel I, 2002)
Texte: La quête inachevée de Michel Foucault
Tipo de Comunicación:
Comunicación externa, entre la editorial que publica artículos científicos de divulgación y los
lectores. Es una revista de divulgación que se publica en varios países.
Situación ambiental:
Artículo de divulgación académica impreso, publicado en la Revista Sciences Humaines en mayo-
junio 2005 y en el sitio web www.scienceshumaines.com (editorial electrónica encargada de la
divulgación científica de diferentes disciplinas en ciencias humanas). Es un artículo que forma parte
de un número especial de filosofía.
Función subsidiaria:
Dirigir: recomendar
Ejemplos:
Par exemple, on considere que, puisque la noix ressemble à une tete, son écorse doit guérir les plaies
du péricrâne et son noyau les maux de tête intérieurs (21); Par exemple, dans Naissance de la
clinique (1963), M Foucault s´attache à cerner le contexte d´émergence du langage médical
moderne (22); ainsi que l´ilustre l´Eloge de la folie d´Erasme (1511) (22);
Preguntas retóricas:
Faisait-il oeuvre d´histoire, de philosophe, de psychologue… voire de tout cela en même
temps?(20) ; Comment un savoir peut-il se constituer à une époque et en un lieu déterminés? Quels
rapports pensée, vérité et histoire entretiennent-elles entre elles? (20); Pourquoi la question
sexuelle est-elle devenue en Occident une des clés de la connaissance de nous-memes? (23);
Contrastes :
D´un coté, elle reste (la folie) une figure énigmatique qui livre à l´homme quelques cléfs de
connaissance et de révélation. D´un autre côté (…) la folie est peu à peu mise à distance de la raison.
Contrairement à ce que laisse penser une conception sommaire des sociétés bourgeoises, ce n´est
pas à un étouffement répressif de toute parole sur le sexe qu´on assite au XVIIe. siècle, mais, au
contraire, au déversement d´un flot de discours sur le sujet (23 ; )
Connecteurs discursifs:
Marcadores de tiempo:
A partir du Moyen Age (20); la Renaissance (20); Le savoir du XVI siecle (20); L´âge classique (les XVII
et XVIII siècles) (21); Au seuil du XIX siècle émerge un nouveau socle épistemologique (21) ; au
Moyen Age la folie est conçue comme un surcroît démoniaque à l´œuvre de Dieu (22); A la
Renaissance, une premiere ligne de partage se réalise entre divers interprétations de la folie (22) ;
C´est à l´âge classique (du milieu du XVIIe siècle au début du XIXe) que la folie est (…) pensée comme
l´envers de la raison (22); dans la seconde moitié du XVIIe siecle, le fou est séparé du reste des
marginaux (22);
Constructions impersonnelles (Fanny Rinck, 2006: 320; Rinck et al. 2017: 121)
Il est difficil de classer les travaux de Michel Foucault (20); Il existe des ruptures radicales dans
l´histoire des idées (20); il n´existe pas de vérité qui trascenderait les diverses époques de notre
histoire (20); il est fort possible que (…) l´homme s´effacera en tant qu´objet de connaissance (21);
Il resulte de cette approche épistemologique une conséquence et une exigence méthodologique
(21) ; il faut travailler à une histoire de la pensée reposant sur la généalogie et l´archéologie (21);
Il s´agit non plus d´une analyse des normes et règles de conduite (…) mais de la façon dont les
individus (23); il s´agit d´abord de déchiffrer des effets de vérité dont sont investis à un moment
donné des discours(23);
Constructions de modalité épistémique: pouvoir, apparaître, sembler (Ferrari, 2009: 63; Perkins,
1983, In Sionis, C. 2002).
par l´usage de la confession, de l´aveu et de la confidence, les sociétés chrétiennes organisent la
mise en discours du sexe et peuvent ainsi gérer un savoir et organiser un pouvoir (23);
Lexique scientifique- transdisciplinaire (Patrick Drouin, 2007: 45; Tutin, 2007: 6)
Verbes + Compl :
Cette relecture s´opère en mettant l´accent sur les grandes ruptures et discontinuités qui scandent
l´action et la connaissance humaines (20); M. Foucault récuse (…) les étiquettes traditionnelles (20).
Certains domaines ont (…) été particulièrement explorés (20); La science de l´époque consiste à
decrypter les signes inscrits sur les choses et permet ainsi de retrouver les traces de la création
divine(20); la pensée classique repose sur l´ordre et le classement (21); Au seuil du XIX siècle
émerge un nouveau socle épistemologique (21); La philologie succède à la grammaire générale (21).
Scruter les fondements du savoir (21); La généalogie s´abreuve non de métaphysique mais d´histoire
(21); l´observation ne portait que sur le vivant (22); la folie est peu à peu mise à distance de la raison
(22); La mutation de la pensée opérée à l´âge classique entraîne le grand renfermement des fous,
oisifs…etc (22); En periode de prospérité, l´enfermement assume aussi une seconde fonction qui est
de fournir une main-d´œuvre bon marché (22); l´âge classique inaugure ce moment historique où la
discipline s´affine pour quadriller et travailler le corps social de manière microphysique (22); Il
mettra en œuvre cette méthode généalogique et archéologique tout au long de son travail (22);
Cette stratégie de l´enfermement n´est que l´amorce de ce que M. Foucault nomme la société
disciplinaire (22); L´agression rationnaliste se traduit par un nouveau mode de contrôle qui prend la
forme d´un dressage et d´un dressage continu du corps des individus (23); La traduction concrète en
est la multiplication des institutions (…) qui ont pour fonction de dresser les individus pour les rendre
utiles et dociles (23); par l´usage de la confession, de l´aveu et de la confidence, les sociétés
chrétiennes organisent la mise en discours du sexe, et peuvent ainsi gérer un savoir et organiser un
pouvoir (23); L´enquête est menée dans l´Antiquité grecque et romaine (23); Ainsi s´explique que
l´Antiquité ne différencie pas le désir selon qu´il se porte sur les hommes ou sur les femmes(23); Le
seconde souci de l´auteur est de porter un diagnostique sur notre modernité (23); La pensée de M.
Foucault subit une nette inflexion à partir de 1976 (23) ; Celui-ci passe progressivement d´une
thématique du pouvoir et de la domination à une analyse du gouvernement (23); Les reflexions qu´il
livre dans son histoire de la sexualité sont tres éloignées des descriptions minutieuses des
procédures d´enfermement et d´exclusion qu´il avait établies dans ses ouvrages précédentes (23);
Avec la publication, en 1984, (…) M. Foucault quitte l´étude de l´homme en tant qu´objet de pouvoir
et de savoir pour se tourner vers l´analyse de l´homme se reconnaissant comme sujet de désir (23);
En résumé, l´œuvre de M. Foucault révèle un double souci (23); M. Foucault trace les limites de la
raison et en souligne le caractère relatif (23); Le seconde souci de l´auteur est de porter un
diagnostique sur notre modernité.
Noms + Adj :
Démarche généalogique (21); travail de fouille de terrain (21) ;
Lexique spécifique :
épistéme (20); socle épistemologique (21); histoire de la pensée reposant sur la généalogie et
l´archéologie (21); archéologie du savoir (21) ; grand renfermement des fous (22) ; société
disciplinaire (22); un dressage continu du corps des individus(23) ;
Routines sémantico-rhétoriques:(Tutin 2010; Grossman et Tutin 2010; Tutin, 2014; Tutin et Kraif
2016; Grossman 2018).
L´intention ou les raisons d´être de l´étude, de la recherche:
(…) une problématique constante parcours cette œuvre: montrer que chaque époque produit un
discours dominant censé dire la verité sur le monde et imposer ses norme (20). Le chemin qu´il
entend suivre est celui d´une vaste relecture des pratiques et des discours (20). M. Foucault
s´attache à cerner le contexte d´émergence du langage medical moderne à partir de la fin du XVIIIe.
siècle.
La mise en cause d´une notion admise : mettre/ remettre en cause, questionner, discuter,
interroger, contester. Le chercheur interroge ou remet en cause l´évidence, Grossman
(2017).
il converge avec toute une tradition critique allemande (…) qui n´a cessé de s´interroger sur cet aspect
central du processus de civilisation propre à l´Occident (23). Foucault s´emploie à contester ce
rationnalisme en montrant à quel point le partage entre raison et déraison est aléatoire en tant que
pur produit de son époque (22).
Le contraste ou la comparaison:
Foucault répond (…) à ces interrogations en s´opposant au point de vue de l´historiographie
traditionnelle, qui voit en l´histoire un écoulement linéaire et cumulatif d´évenements. Il prétend, à
l´inverse, que les forces qui sont en jeu dans l´histoire n´obeissent ni à une destination ni à une
mécanique, mais bien à une lutte(20).
Bibliografía
Alberdi X, García J, Ugarteburu I. (2008). La definición: del paradigma de la tradición lexicográfica (y terminográfica) al discurso expositivo en
textos técnicos. Estrategias discursivas. En Actas del XXXVII Simposio Internacional de la Sociedad Española de Lingüística (SEL), editadas por
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Universidad del País Vasco. En RESLA 25 (2012), 245-262.
Vázquez et al. 2001. El discurso académico oral. Guía didáctica para la comprensión auditiva y visual de clases magistrales. Madrid, Editorial
Edinumen.
UNIVERSIDAD NACIONAL DEL COMAHUE. FACULTAD DE LENGUAS
Departamento de Idiomas Extranjeros con Propósitos Específicos
Proyecto de Investigación 04/J027. Resol 007/2016. Diferencias y puntos de contacto entre el discurso didáctico oral y el escrito en francés e
inglés y su vinculación con la enseñanza de lenguas extranjeras. Directora Mg. Claudia Herczeg, Codirector Mónica Lapegna. Integrantes:
FRANCÉS: Di Colantonio, F; Lestani, S; Pujol, G; INGLÉS: Accorinti, R; Beunza, D; ITALIANO: Fernández, P. (2017-2020).
IDIOMA FRANCÉS
2. DISCURSO ACADÉMICO ESCRITO: ARTÍCULO CIENTÍFICO
2.2. ANÁLISIS MULTIDIMENSIONAL (Ciapuscio G, Kuguel I, 2002)
Texte: Réflexions sur l´Épistémè Foucauldienne
Genero escrito: artículo Localización: Revista on line “Cahiers philosophiques”. 2012/3 N° 130. ISSN 0241-2799. Artículo
científico. disponible en línea en CAIRN.INFO.
Réflexions sur l´Épisteme
Foucauldienne.
Jean-Claude Vuillemin
(2012). Pag 39-50
Artículo científico.
Numerosos autores se han
dedicado al estudio de este
género de texto (Swales J.
(1990); Alcaraz Varó
(2000); Cortes de los Ríos
et Martínez M.S (2001)).
“El artículo científico es un
género fuertemente
inscripto en una
comunidad discursiva, en
palabras de Swales (1990)
“la tribu académica” tiene
una importante dimensión
argumentativa. Como
subrayó Swales (1990) y
después otros autores
(Flotøum et al 2006 ou
Rinck 2006), no se trata de
un género puramente
informativo o expositivo,
dónde el autor sería de
alguna manera el porta voz
neutro y objetivo de la
ciencia, sino más bien de
un género dialógico y
argumentativo cuya
dimensión enunciativa e
interpersonal, a través de
estrategias de persuasión,
ocupa un rol central”
(Tutin, 2010: 147/148).
Nivel 1 Situación Contexto social académico:
Paratexto: texto escrito
Revista de difusión online. Disponible en línea en el sitio CAIRN.INFO: https://www.cairn.info/revue-
cahiers-philosophiques1-2012-3-pag39.htm.
Portada:
Título: RÉFLEXIONS SUR L´ÉPISTÉME FOUCALDINNE. Autor: Jean-Claude Vuillemin. Distribución
electrónica: Réseau Canopé. Cahiers Philosophiques. 2012/3 N° 130, pages 39-50. ISSN 0241-2799.
Tipo de Comunicación:
Comunicación externa, entre el distribuidor electrónico CAIRN.INFO, Réseau Canopé y los lectores.
Es una revista online de divulgación científica que se encuentra en un sitio web muy reconocido por
su trayectoria académica.
Situación ambiental:
Artículo de divulgación científico. Publicado en el sitio web CAIRN.INFO. En la Revista electrónica
CAHIERS PHILOSOPHIQUES. 2012/3 N° 130, pages 39-50. ISSN 0241-2799. Es un artículo que forma
parte de una revista de especialización en filosofía.
Ejemplos:
En ce qui concerne par exemple les rapports que le sujet entretient avec le pouvoir, Foucault n´a cessé
de dénoncer l´illusion dans laquelle vit le premier en dévoilant l´étendue et la capillarité du second.
Comparación:
A l´instar de l´habitus de Pierre Bourdieu …l´épisteme de Foucault condicionne les paradigmes de
l´existence (…) (40). Au meme titre que l´anecdote chère au New Historicism, ce texte mystérieux (…)
devrait être en mesure d´ébranler nos certitudes (41); à l´instart des tactiques évoqués par Certeau pour
dejouer les structures aliénantes (47).
Connecteurs discursifs:
Ordenar una secuencia:
(…) la première, au milieu du XVII siecle, où la connaissance de la Renaissance, fondée sur la
ressemblance, est remplacée par une analytique de l´ordre (…); la seconde, dans le dernier tiers du XVIII
siècle (…) un simple pli dans notre savoir se retrouve à la fois objet et sujet. (43);
Marcadores de tiempo:
Au milieu du XVIIe secle… la Renaissance; dernier tiers du XVIIIe siecle (43) ;
Nivel 4 Formal Paratexto lingüístico e icónico (Jacques MP, 2005; Jacques MP, 2017).
Se observan tres leyendas (condensan ideas) en diferentes páginas cómo únicos elementos
tipográficos, ya que el artículo no presenta subtítulos que anticipen el contenido semántico de cada
sección.
Constructions impersonnelles (Fanny Rinck, 2006: 320; Rinck et al. 2017: 121)
Il n´agit pas de mettre au jour; il s´agit bien ici d´un espace absolument différent; Toutes ces synthèses
qu´on ne problématise pas et qu´on laisse valoir de plein droit, il faut donc (…) les tenir en suspens (45);
elles sont toujours l´effet d´une construction dont il s´agit de connaître les règles et de contrôler les
justifications (45); il s´agit d´une archéologie; il s´agit de l´allumage d´un reseau subtil de discours, de
savoirs (46) ; il ne s´agit donc pas de ce retour au sujet ni de cette tentation narcissiste (…) mais d´un
retour a une problematique (46) ; Hors de ces oeillères, il n´y a rien a voir (46); Il n´est pas facile de dire
quelque chose de nouveau (47); il ne suffit pas d´ouvrir les yeux, de faire attention (47) ; il n´y a en effet
aucun doute (47); Enfin, bref, qu´il y a toujours la possibilité de transformer les choses (48) ; Il lui est
possible de la déstructurer comme le résultat d´un processus culturel (48) ; Il lui faut être à la fois
critique(49) ; il est important d´insister (49);
Constructions de modalité épistémique: pouvoir, apparaître, sembler (Ferrari, 2009: 63; Perkins,
1983, In Sionis, C. 2002).
Le scandale, précise Foucault (…) ce n´est pas le voisinage des choses, c´est le site lui-même où elles
pourraient voisiner (41). (…) la pensée ne peut se mouvoir qu´en fonction d´un ordre particulier en
vertu duquel le monde se donne à voir d´une manière linguistiquement et culturellement détérminée
(42). Pour Foucault (…) là où le sujet pourrait se croire maître de son discours et de ses actes, il ne fait
en fin de compte qu´agir (46). une épistémè qui déterminait ce qu´un sujet pouvait dire : ses énoncés,
et ce qu´il pouvait voir (46). Mais, contrairement à un vulgaire poisson (…) nous pouvons constater la
présence de ce bocal (47).C´est précisément parce que l´épistémè accorde aux individus une dose non
négligeable de liberté que Foucault peut les inciter à une obligation d´affranchissement (47/48). nous
pouvons toujours transformer la situation (48). C´est en dépassant l´assujettissement à des dispositifs
(…) que l´individu peut acceder (…) à cette autoconstitution qui doit en faire un sujet éthique (50).
Sust + Adj : concept trop souvent galvodé ; acception restreinte ; la démarche archéologique ; la
notion de épisteme ; des pans entiers de la société ; connaissace des contraintes historiques (47) ;
Lexique spécifique:
Socle historique; demarche archéologique; l´épistème ; mathesis (43 ); êthos philosophique (47) ;
techné tou biou polymorphe (49); souci de soi – epimeleia heautou (50) ;
Routine sémantico-réthoriques (Tutin 2010; Grossman et Tutin 2010; Tutin, 2014; Tutin et Kraif 2016;
Grossman 2018).
L´intention ou les raisons d´être de l´étude, de la recherche.
Le travail archéologique de Foucault consiste à mettre au jour les systèmes implicites. (…) la mise en
scène foucauldienne vise (…) non seulement à mettre sous les feux de la rampe la nature ( …) mais aussi
à éclairer ce qui constitue l´inconscient du savoir. Ce travail critique s´apparente ainsi à une archéologie
visant à libérer le sujet des contraintes faussement nécessaires.
La mise en cause d´une notion admise (Grossman (2017): mettre/ remettre en cause,
questionner, discuter, interroger, contester). Le chercheur interroge ou remet en cause
l´évidence
Au lieu de servir à l´accumulation de connaissances (…) sa tâche primordial doit consister à mettre en
question les évidences qui organisent nos propres modes de penser, d´agir (49). Remettant en question
« les téléologies et les totalisations » (…) la méthode pronée doit permettre à cette histoire (…) de faire
précisément l´économie de ce sujet traditionnel, unique et unifiant, qui l´emcombre (40/41).
Redistribuant les rôles et les décors de la dramaturgie des sciences humaines, la « mise en scène »
foucauldienne, qui est une mise en cause autant qu´une mise en ordre, vise non seulement à mettre
sous les feux de la rampe la nature (…) contigente de ce qui se donne en général comme une contrainte
(…) (42). Mais, contrairement à un vulgaire poisson (…) nous pouvons constater la présence de ce bocal
et (…) nous avons la possibilité sinon d´échapper complétement, du moins de le contester
énergiquement (47).
Le contraste ou la comparaison.
La classiffication déroutante de Borges voisine avec deux autres énumérations moins étonantes. Se
démarquant des notions trop exhaustives de méntalité ou de totalité culturelle que suppose l´expression
d´âge baroque, la référence à une épistéme baroque (….). La taxonomie de Borges se distingue de
l´inventair de Rabelais ou de la juxtaposition insolite de Lautréamont non par un défaut (…) mais par sa
nature profondement hétérotopique. Même si (…) l´épistémè entretient une affinité certaine avec le
structuralisme, dont Foucault eut d´ailleurs beaucoup de peine à se démarquer, elle ne saurait pour
autant se confondre avec lui. Deux aspects (…) permettent de l´en distinguer: d´une part son refus déjà
noté de la totalité, d´autre part le fait qu´elle reconnaît à l´individu la posibilité de penser les structures
qui le conditionnent.
Le constat, la preuve : (Grossman et Tutin, 2010; Grossman, 2018: voir, observer, s´apersevoir,
constater, noter, remarquer); (Ferrari, 2009: mostrar, démostrar, presentar).
Les verbes de constat mettent en scène le constat scientifique, signalant les assertions qui font l´objet
d´une démostration ou qui sont étayées par des preuves – qu´il s´agisse de résultats à observer dans
des tableaux, ou des conclusions issues de raisonnaiments.
Il s´agit (…) d´un espace absolument différent des lieux qui nous sont familiers (…).On le constate (…)
son agencement est absolument impensable parce que dépourvu d´une matrice repérable permettant
d´articuler et de faire tenir ensemble les éléments apparemment hetéroclites que cette classification
rassemble.(41). Il montre aussi que l´existence essentielle de cette table d´opération préalable
conditionne tellement la pensée. Maintenant, ce que je voudrais faire, c´est essayer de montrer que ce
que j´appelle dispositif est un cas beaucoup plus général de l´épistéme. Dans la voloté de savoir (1976),
Foucault montre notamment qu´afin de satisfaire sa volonte de savoir sur le sexe le Pouvoir ajoute à sa
dimension répressive une incitation à toute une série de production (46).
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