d’üne

INSCRIPTION PT0LEMA1QUE

!l exisle a Teneh, autrefois Akoris, localite de la moyenne Egypte,
une courte inscriplion grecque, dont la contexture grammaticale
n’ofl're aucune difficulte, mais dont un mot a jusqudci deroute l’epi-
graphie, parce qu’on n’en a cherche le sens que dans la langue
grecque, ä laquelle il n’appariient point. L’inscripüon est gravee sur
le roc, ä l’enlree d’une caverne, et se lit ainsi :

'YTTSp SaaiAEOJ' ÜToXspatou,

0£ou Yvjtupavoufs], MEyaXou, Eu^apiCTOu
Axcopt? 3£ptO£Co; yIai8i MwyiaSi ZcoxEipa.

« En faveurdu roi Plolemee, dieu Epiphane, grand, tres-gracieux,
Akoris, (fils)d’Eroee, ä Isis Mochiade, libcratrice. »

Letronne (1) avait proposd de lire Ao^iaSt, ce qui faisait d’Isis une
ddesse des naissances, et pouvait paraiti e d’autant plus vraisemblable
qu’elle n’est guere rnoins fameuse corame mere de Horus que comme
epouse d’Osiris. Mais, outre que l’Ilithya egyptienne porle le nom
bien connu de Sowan, d’autres renseignements arriverent, et t’il-
iustre auteur n’hesita point ä declarer, dans les notes qui termineijt
le second volume de son Recueil, que MM. L’Höte, Wilkinson et
Ampere, apres avoir examine Einscription sur place, confirmaient la
lecon Mw/taoi. Lepsius a fait de meine, en y signalant l’w, et devant 1

1) Recueil des inscriptions yi ecques et lulines de l’Eyypte, XX VIII.