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Le charivari — 12.1843

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Février (No. 32-59)
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r Picard. ~BevueSÏÇ

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— Un propriétaire de ut

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un ménage qui ne trou,?
us cette nouvelle maison ,
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38. Grand choix de pian .
clans les prix les plus
t de location sont réparés at,
• aux Personnes qui déj|
ion marche. L'assortiment!
ueue, carrés et droits, cot>
de M. Henri Herz, pour
mt en pleine activité. On mi
es lundis et des vendredis

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,„,, Départements, S'«Ji>«'< ^P^i, ^Mif^i ^m^Êm^^^&S^ fâff? La eoiieclion complète de la nonveJia Série, dm«»jaa^

v Mois J;> fr- ' ft WM1 / rW «.Wl#>/JHHr. |H vier 1838 au 31 décembre 1842,10 vol. Pris.. 3W> fr. &

ïrois MOi».. ^ 3() 3g 44 XB^-^^ W^^h^t^L,--ViS^ l/ÙM ii, Chaque volume......................,, 30 » '

Si t MOIS.....•____ (i0 70 88 èu ^jV^^ ^^^j^P^Mg^PBHi^ yp9sHWllll Un numéro isolé avec lithographie...... « S0

U» A" • ' '.lenieiits datent des ler'et (6 de chaque mois. IS'^^^l^^^^m^^^' ° vÈÊÈmlv' Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

i'es'a£ ta la Ftswe cl l'Etranger aux bureaux du Journal, '■'■fs,é^^S^^W^^^- „° "a^^PpL a Dessin en lithographie ou gravure, et des Vignettes sur bais.

m RtiE M CROISSANT. 16 (HÔTEL COLBERT), f?^^S^ÊÊÊll^MmwSI^L W ' J^HSSH^S|^^r PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.

I wnipoitr les Départements, chez les Corres- /ft^^SSfKraSIp jy^^^^^^^^^^M^gHIBa^^^ftêfcp^^" Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-

liisp<;cl ar; ijbiairi's, lia Directeurs des Postes et des <gg^^^E..^? V^i^BTOtlfc»! vW^V ..'.y.'-U'.tT ' V'l:'~jS^v>WilC>.jL.-i F___ nique du jour,critique des orateurs et des débats législatifs.

noiid!"""! ; ,.1'chez Delpech , a Bardeaux; Camoin , à •^J^r/^Mt J^^KÊKJW^lfS^. ■•Jt^fc S 1^ Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre»

tfcWtfl'.«(.v a Toulouse; .Miles llauiiier, a ijon; Wa- lWÊ^~ ^ S^^^gSaMC^^M^jt' > 4 MJBr^^^S2l=-i-2 des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travail*

j!«''s,[' .'■;/,,.'|')(.villv, a W««r;Klainrille, Watré, à/îouen; 'gg^^^g^^BBiMS^^^^^^ÉËM^l^fe^^ JJjPMS^^g-^- académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruita

Wer'rteur'defePOSté, à Alger. WÊÊSIÊÊë^ÊËÊÈËËk WSf^^^^S^Ê^^^^^^MK^^^^^''— de salons", de coulisses elde bourëe ; p'asticheside nos'grand»

lc"irCC|'i »e/W«« ic Directeur des Postes à Bruxelles ; , ^^S-^^^Bff^^^^^^i^?^^^-.^" " écrivains du jour ; critique de la critique.

I'"",r,,i.re Covie', à Londres ; la Hollande, les Direct. MMâiSÎiMli^ii^ra^W \rWÊÊÊ^ÊS^^^^^wÊ^^S^S^i^sSIÇrin lleaux-Arls. Musique, peinture , sculpture, etc.

'■'"iï 's iil.a Haye, Amsterdam; la Suisse, Combe, li- ïZssÊBsSÊÈÊÊSUKÊÊm WBFStmîw.'^Êt^i vSÊMÉWSÊWÏÏïWU Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, conles et

<les. i ùènéve ; {'Italie, les Direct, des Postes à Turin, ^^^^^^SSBÊBMÊ OTBOPI/lf \%L ^ÊHÊBÊÊ^MsftlO' nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

KJ1,T\ ,,. Venise, Florence, Rome, Baples; l'Es- %S3BS^^SBIIBUÊÊ ■ iMUnmkŒnfYli I WV wÊI/f^ÊiÉSvtm^ Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut

,lila"' Mounier, libraire à Madrid ; VAllemagne, les Di- WÊ&MÊËÊÊSSËËÊÊK jf/''P$mP$kKVH VL\ ■H«H^jIof bien le permettre), liUeraires,arlisliquet,induitriellet,

fH"*!, J postés à Leipsis, Francfort, Hambourg; 1M«- "^^nlSpTl^H3^TrtnWr" f(m«^^^~%r T'Wi " ^^^^Sfflii llIrFf Dessins de genre,croquis de mantrs,scèms d'intérieur.

r«l. ? t, Bavière, le Direct, des Postes à Vienne,etchez c^^^^a^B^^SFaWwlBfc//aH HT/ «il W^^®m Wm pochadesde salon, d'atelier, de tribunaux, de promenait*

" Are' à Strasbourg : la /'eusse, le Direct, des Postes ,=^=^^^^^^al^S TlPftgSKfî 'S»^*!^^^ publiques. Principales scènes de pièces de Ihedtre en vo-

AlcSa h Chapelle ; la Kussie, chez Bellizard, Dufour et ^ ^ J ■y""^! fe«f«fi|MBIB§ ^C/^, Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et des

^ libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unis, •r^>-'W_^f:^S^^^S?^^^^^^H^^^JU^^ galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-

Coinp-> à New-York. ^^-SZZZIi^^3^^^^^^^**»™^!^^^^^?^ raines el personnages fameux, etc. Dessins de Modes,etc.

paiement des abonnement», les mandata à vue iur le Trésor ^"^=se^'&»^^^^^S^^j^:C^l_- ---- . Tout ce qui concerne le journal doit être «dresré (franto) au Directeur.

0» «r»™ f oste. et les effets sur les maisons de banque de Pans. "-- Us lettres non affranchies seront rijonreoaement refaiéei,

LE CHARIVARI.

MÉDUclNE.

pour recommander à lu
if Pierre. 11 leur a été facile,
t absolument aucun acWi
dents, raffermit les gencive
tla bouche dans un état ]
échantillons sont toujours
1.

itmartre, 14,

n,—le Manteau.
1 Diable,
ordinaire : Mlle Georges, lta

de Paris — le Chevalier t
provisée.

reine,—Mlle Bois-Robert.
Charlotte — Chansonnette'

Mille et une Nuits.

lille.
lératrice.

s —la Chasse,—l'Ogresse,
-Fanchon—Martin.
L'Amitié,—le Valet deC/iam-

' QUESTION DE MARONITES
QW FERA MARROMER IE CABINET.

Hier, M. David, député de Falaise, a formulé contre
M. Guïzot des accusations nettes et catégoriques relati-
vement à la politique suivie dans les affaires du Levant.
Car, c'est une chose à remarquer : de quelque côté qu'on
touche cette politique, on est toujours sûr de se piquer
les doigts à une vilenie. Le Système est un hérisson de
turpitudes.

M. David a dit, et nous le répétons en substance :
,( Depuis longtemps la France, par suite de concessions
amiables, jouissait en Turquie du droit exclusif de pro-
téaar les populations chrétiennes. Les églises catholiques
arboraient son pavillon,el c'était un lieu d'asile toujours
respecté. Le Mont-Carmel, entre autres, ouvert à tous
les vovageurs de la religion et de la science, semblait une
oasis d'humanité au sein de la barbarie.

> Or, cette protection, qui était exercée auparavant par
nous seuls, tout le monde s'en empare aujourd'hui, et
c'est tout au plus si on nous admet, de fort mauvaise grâ-
ce et à titre de concession, à protéger conjointement
avec les autres nations. Et de quelle portée, pour le dire
en passant, peut être une protection pareille, émanant
de puissances de communions différentes et d'intérêts
plus divergens encore ! C'est leur politique que toutes ces
nations servent sous prétexte de religion. Quelle foi fai-
re, par exemple, sur la Russie, qui, d'une main extirpe le
catholicisme en Pologne, et de l'autre est censé le proté-

ger en Syrie?

» Or, pour que la protection des catholiques dans
pectacle les dimanche,ta*" l'empire turc soit devenue le droit ou plutôt la spécula-
tion de toutes les puissances, il faut — ou que la Porte
nous ait retiré notre ancien privilège, et si nous l'avons
soullcrt sans réclamations, nous avons été faibles envers
la Porte,—ou que les puissances aient empiété, et si
nous le souffrons, nous sommes faibles envers les puis-
sances, k

Cette argumentation franche sur le principe de la pro-
tection française en Turquie, abstraction faite du déplo-
rahlc résultat obtenu par les négociations communes,
empruntent encore plus de force de la position person-
nelle de M. David, qui a été si longtemps diplomate dans
le Levant et y a pour ainsi dire passé sa vie. Et pourtant
M. Guizot a répondu par le plus insipide rabAchage La
séparation de M. de Lamartine a vraiment porté malheur
I ce pauvre cabinet ! On se rappelle le comique patauge-
m(!"t de M. Yillemain sur l'heure même ; le four, pour
nous servir d'une expression usitée aux Tuileries, le four
l'e M. Guizot a été tout aussi complet, quoique moins
i-iuu. wa»»---^ . j(i amusant. Le discours de M. de Lamartine a agi sur le
^f^TlsevtttM c;lbiuel«e fine médecine: toutes les éloquences se
'professeur TUpeçH *»t trouvées relâchées.

olUe^rr^erceeVd'inurt Nous avons peine à nous expliquer cette faiblesse du

;._Prix : 6 fr. 50 j. chef de la Doctrine ; car enfin M. Guizot pouvait faîri va-
! B. Dusillion.rueLanW.

t C», rue du Croissant, 16.

EIXE.

uatre volumes in-8°..l>ei*
ob, 30.—i/iiistoikë Dt«
rae, formera 2 volumes*
; qui s'abonneront de sm»
:r 1843, recevront cet ou»

TRAITÉ COMPLET

RITHMÉTIW

ÉORIQUE ET PBATIOl»5'

isage des négocia®* »

agens d'affaires.
Fréd. wAnna.) ancien

loir, dans l'ordre de ses idées, un argument décisif. Ne
pouvait-il pas dire :

« Nous avons inscrit dans les fastes de la France un
acte éminemment glorieux, notre participation au badi-
geonnage de la coupole du Saint-Sépulcre. C'est con-
venu.

» Or, en quoi ce grand acte est-il si glorieux? en quoi
nous couvre-t-il d'un éclat qui efface celui de la répu-
blique et de l'empire? En ce que nous avons forcé les
Grecs schismatiques, qui avaient réparé celte coupole,
à se laisser rembourser par nous. Il y avait quelque part
quelque chose à payer; or il est clair que si la France,
dont le rôle ici bas est de payer, n'y était point inter-
venue de ses écus, on aurait dit : « La France est
donc malade ? que fait donc la France ? Il se paye quel-
que chose dans le monde, et elle n'est point là? Elle est
donc déchue de son rang? Elle n'est donc plus la France
payante jadis illustrée par Paul-Louis Courier et si
bien continuée par le Juste-Milieu ? » Vous comprenez,
messieurs, que de pareils propos auraient considérable-
ment nui à l'honneur de la France et à son crédit.

s Voilà pourquoi nous avons négocié pour que les
Grecs shismatiques voulussent bien recevoir notre ar-
gent. La diplomatie a suffi pour amener cet heureux ré-
sultat ; mais s'il avait fallu davantage, nous n'aurions
pas hésité à faire marcher les pièces d'artillerie pour
forcer l'entrée de nos pièces de cent sous. C'est que nous
n'entendons pas raison lorsqu'il s'agit de la gloire et des
plus chers intérêts de la France... Ah! mais!...

» Toujours est-il que c'est en forçant autrui à nous
laisser agir conjointement avec lui que nous avons rem-
porté ce beau triomphe ; or, je vous le demande à tous,
messieurs les députés, et je le demande à M. David en
particulier, aurions-nous été conséquens, en de pareilles
circonstances, si nous avions dit : « Nous voulons proté-
ger seuls les chrétiens en Syrie, et nous refusons pour
cette œuvre le concours des autres puissances. » Ainsi la
France montrerait les dents, — d'un côté, pour se mêler
d'une chose qu'on voudrait faire sans elle, — d'un autre
côté, pour empêcher les autres de se mêler d'une
chose qu'elle voudrait faire seule. Une telle attitude ne
pouvait convenir à une politique expectante, tranquille
et modeste. »

Voilà ce que M. Guizot aurait pu répondre à M. David.
Personne ne s'y serait opposé ; le Charivari l'y aurait
même fortement encouragé. ,

Au lieu de cela le malavisé ministre est allé se fourvo-
yer dans une foule de contradictions et de billevesées,
dont celle-ci par exemple. — Il faut s'applaudir, a-t-il
dit, d'avoir vu fonctionner avec tant d'accord le concert
européens Constantinople. — Or, quelques lignes plus
bas, il dit : « Nous ne pouvions vouloir de l'émir Béchir
parce qu'il s'était vendu à l'Angleterre. » Mais s'il s'était
vendu à l'Angleterre, l'Angleterre l'avait donc marchandé
et acheté? L'Angleterre avait donc dans celte question
des intérêts différens des nôtres, qu'elle servait à notre
insé par ia corruption et par la ruse ? Que devient dès
loi s cette unanimité du concert européen ?

La principale partie du débat s'est du reste portée sur
ce point : qui est-ce qui a eu l'initiative ou, si vous ai-
mez mieux, l'idée de la solution, fort insuffisante, de
l'affaire de Syrie?—M. de Carné a prouvé, par la lecture
d'humiliantes dépêches, que c'est l'Angleterre, et que la
politique de M. Guizot s'est applaudie de marcher, cette
fois encore, à la remorque de John-Bull—M. Guizot af-
firme, lui, avec M. Janvier, que c'est M. de Metternich,
c'est-à-dire l'Autriche et là-dessus grand démêlé. M. Gui-
zot y a même mis une insistance telle, qu'elle trahissait
le vif intérêt attaché par lui à ce point de fait. L'homme
de Gand, qu'on surprend toujours à la suite de l'Angle
terre, voudrait montrer une fois qu'il a suivi l'Autriche,
et cela pour diviser les accusations. On l'accuse de 6C
laisser tirer à la laisse par Robert Pecl en toute circons-
tance ; or il est bien aise d'enregistrer indirectement une
circonstance où la laisse était tenue par Metternich.

C'est une sorte de dérivatif que M. Guizot voudrait se
ménager. Il a sur sa face anglaise une dartre vive d'hu-
meur tranquille et modeste; et il ne serait pas fâché,
pour tromper les yeux, de la déverser pendant quelques
instans sur un exutoire caché à son fémur autrichien.

Le plaisir, dit le proverbe, est dans la variété des
sensations. M. Guizot croit, lui, que l'honneur et la di-
gnité peuvent être dans la variété des platitudes.

En somme, M. Guizot a été fort mal inspiré dans cetta^
question chrétienne. L'Esprit-Saint ne s'est pas un^eîri^
instant abattu sur lui.... J'en félicite cette émanaljojt de
la Divinité.

Sur ce terrain de dignité et d'indépendance nati
le Système, c'est le cas de le dire, s'est montré touKjtts-
tement fort comme un Turc,—un Turc actuel, bienc^ 7
tendu.

Un amendement de M. Berryer au paragraphe de l'a-
dresse sur la question de Syrie a été adopté, ce soir, par
la chambre des députés, malgré la vive opposition de M.
Guizot. Après deux épreuves douteuses la chambre a
passé au scrutin secret, qui a donné 206 boules blanches
contre 203 noires.

Il est peu probable que le cabinet fasse une question
ministérielle de cet échec, qui pourtant est fort grave.
Il en reçoit cependant un ébranlement profond, et nous
espérons que le droit de visite entraînera sa chute. Voilà
donc le Vingl-Neuf-Octobre exposé, comme le jeune et
beau Dunois, à partir pour la Syrie.

LES PETITS MARIAGES
EXTKJETIKîOiEXT LES roiautôs.

Qui est-ce qui n'est pas marié aujourd'hui ? Vous l'ê-
tes certainement, et je le suis peut-être. On se réveille
garçon, on s'endort époux. Comment la chose s'est-alle
faite? qui diable le sait ! Demandez aux Cobourg.

Je vojus défie de lire un eittrefyet de n iuSp^rre qfuelle
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