Si lors des résultats d'un examen médical on vous a trouvé du liquide dans le cul-de-sac de Douglas, ne vous inquiétez pas. Une petite quantité de liquide est normale et il n'y a lieu de s'inquiéter que si, en plus de la présence d'un volume important de liquide, vous ressentez des douleurs abdominales, pelviennes ou pelvico-périnéales.
Le cul-de-sac de Douglas ou poche recto-utérine, est une structure anatomique qui consiste en une membrane recouvrant la cavité abdominale entre le rectum et l'utérus chez la femme, et entre la vessie et le rectum chez l'homme. Cette membrane est constituée de tissu conjonctif dense et sa fonction principale est de soutenir les organes.
Est-il normal d'avoir du liquide dans le Douglas ?
Le cul-de-sac de Douglas ne contient normalement pas de liquide, sauf pendant le cycle menstruel, lorsque la présence d'une petite quantité de liquide dans le Douglas est tout à fait normale, entre un et cinq millilitres (la quantité étant plus importante pendant la période d'ovulation).
Ainsi, généralement, si la quantité de liquide dans le Douglas est faible, cela indique une rupture kystique. Cependant, si une femme accumule des quantités plus importantes de liquide dans le Douglas et présente des douleurs pelviennes, péritonéales ou d'autres symptômes, cela pourrait être le signe d'un trouble ou d'une affection gynécologique.
Pourquoi faut-il être vigilant ?
En effet, en raison de la forme, de la localisation et d'autres caractéristiques du cul-de-sac de Douglas, cette zone est couramment impliquée dans la propagation de pathologies telles que l'endométriose, les tumeurs, les maladies inflammatoires pelviennes, l'ascite, etc. C'est aussi l'endroit où se localise le plus fréquemment une grossesse extra-utérine dans la cavité péritonéale (bien que la zone la plus commune pour les grossesses extra-utérines soit la zone de l'ampoule de la trompe de Fallope).
Ainsi, cette situation ne devient préoccupante que lorsque le liquide dans le Douglas est en grande quantité, car dans ce cas, il est généralement sanguinolent, inflammatoire, séreux ou purulent. Dans ces situations, il sera nécessaire que votre médecin, en fonction d'autres examens cliniques et des symptômes que vous lui avez rapportés lors de la consultation, établisse un diagnostic et vous indique le traitement à suivre.
