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Spider-Man : L'enfant intérieur Broché – Illustré, 7 juin 2017

4,8 4,8 sur 5 étoiles 7 évaluations

Alors que Spider-Man affronte le Bouffon Vert et Vermine, de douloureux souvenirs d'enfance refont surface. Pour Peter Parker mais aussi pour Harry Osborn et pour Edward Whelan. Une aventure qui ne laissera pas indemne notre héros. Un des récits les plus cultes de Spider-Man.

Description du produit

Biographie de l'auteur

Dessinateur de bandes dessinées.

Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Panini; Illustrated édition (7 juin 2017)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 176 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2809463832
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2809463835
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 854 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 17.5 x 2.2 x 26.5 cm
  • Commentaires client :
    4,8 4,8 sur 5 étoiles 7 évaluations

À propos de l'auteur

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John Marc DeMatteis
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Commentaires client

4,8 étoiles sur 5
7 évaluations globales

Meilleures évaluations de France

Commenté en France le 24 décembre 2018
Très bonnes histoires, pour lectorat mature et toujours l'ambiance inquiétante de Sal Buscema.
Une personne a trouvé cela utile
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Commenté en France le 18 juillet 2017
Ce recueil regroupe les épisodes "Spectacular Spider-man" #178 à 184, 189 et 200, réalisés entre 1991 et 1993 par le scénariste J.M. DeMatteis et le dessinateur Sal Buscema.

L'ensemble de ces épisodes forme ce qu'on l'on appellera par la suite la "Saga Harry Osborn", où Peter Parker (Spiderman) mène son ultime combat contre Harry Osborn (le Bouffon vert), son "meilleur ennemi".
Harry a endossé le costume de super-vilain jadis porté par son père Norman, présumé mort à ce stade de la série. Il est aujourd'hui marié avec Liz Allen et ils ont un petit garçon (lui même prénommé "Norman"). Mais les souvenirs de son passé viennent le hanter, en particulier la mort de son père, décédé tragiquement au cours d’un combat contre Spiderman, au lendemain de 
La Mort de Gwen Stacy . Le fantôme de Norman lui apparait ainsi de manière chronique. Il le tourmente sans cesse, non seulement en l’accusant d’avoir toujours été faible, mais surtout en lui répétant que Spiderman est responsable de sa mort. Peu à peu, la folie gagne inexorablement le jeune Osborn, qui ne voit qu'une seule issue à son cauchemar : Tuer Spiderman, afin de racheter le passé de son père et de lui prouver qu'il est son digne héritier. Mais Harry parviendra-t-il à assassiner son meilleur ami ?

C'est une époque de transition pour Marvel que ce début des années 90. En ce temps là, les stars de la "Maison des idées" s'appellent Todd Mac Farlane, Erik Larsen (deux des dessinateurs-vedettes du super-héros en costume d'araignée), Jim Lee ou encore Marc Silvestri et Rob Liefeld. En 1992, toutes ces vedettes du comic-book de super-héros claquent la porte de leur éditeur et s'en vont fonder "Image Comics". Marvel se retrouve ainsi avec des dessinateurs et des auteurs de moindre niveau. Mais ce n'est pas le cas du scénariste J.M. DeMatteis...

Ceux qui connaissent l'histoire éditoriale des séries dédiées à Spiderman le savent : En 1987, J.M. DeMatteis a écrit l'une des plus grandes sagas de toute l'histoire de l'homme-araignée : 
La Dernière Chasse De Kraven . Sur près de 80 épisodes qu'il imaginera pour le personnage (à travers diverses séries et mini-séries), il n'y a par ailleurs pas beaucoup de ratés, et le scénariste écrasera souvent la concurrence en termes de qualité d'écriture, comme par exemple dans le long crossover qui paraitra entre 1994 et 1997 :  La Saga du Clone  .
La sortie d'un recueil regroupant une partie de son travail sur le personnage de Spiderman est donc toujours un événement, le lecteur étant à peu-près sûr qu'il ne va pas être déçu (on se souvient de l'excellent 
Frères Ennemis , une brillante mini-série estampillée Spiderman, sans même la présence du héros !).

"L'Enfant Intérieur" nous propose donc la fameuse "Saga Harry Osborn", mais le fait est que le recueil fait l'impasse sur plusieurs épisodes pour ne garder que ce qui correspond en apparence à l'essentiel du récit. Il nous manque donc les épisodes #185 à 188, et les épisodes 190 à 199...
En l'absence de tout rédactionnel venant nous expliquer un peu le contexte de la publication originelle de la saga (le présent recueil ne propose strictement aucun rédactionnel de quelque nature que ce soit), il s'agit donc de recoller les morceaux, sachant que cette histoire "d'enfant intérieur" puise ses sources dans un bon paquet d'épisodes précédents, et que les numéros qui ont été omis dans cette compilation apportaient également leur lot de précisions sur le développement de l'histoire.

Les premiers épisodes regroupés ici n'en sont pas moins excellents. Tous les fans de "La Dernière Chasse de Kraven" se réjouissent que le récit ne soit pas qu'une étape importante pour la continuité de la série, mais qu'il s'impose également comme une suite du chef d'œuvre de 1987.
C'est évident à travers le destin du personnage de "Vermine", un vilain assez glauque que DeMatteis avait introduit au milieu de "La Dernière Chasse de Kraven", et qui revient ici au premier plan.
Le scénariste utilise ce personnage au passé tragique pour dresser un parallèle entre lui et les tourments qui opposent Peter Parker et Harry Osborn. En l'espace de quelques numéros profonds et conceptuels, DeMatteis explore l'enfance de ces trois personnages afin de jouer sur les trois destinées, chaque différence résonnant comme un écho et permettant d'apporter du sens à l'évolution de cette tragédie partagée.

Durant les quatre ou cinq premiers épisodes, le lecteur adulte et exigeant se réjouit de lire enfin une très bonne histoire classique de Spiderman. De celles qui ont fait la légende de la série en termes de création universelle.
J.M. DeMatteis excelle au découpage séquentiel et plus d'une planche affiche une narration quasi-cinématographique, jouant du plan et de la perception de l'espace-temps, avec divers procédés de mise en scène, comme le zoom, la structure narrative en écho ou encore le champ/contre-champ aux effets de miroir inversé.
Cette première partie de la saga est un grand moment de bande-dessinée du point de vue de la construction narrative, qui rappelle la réussite de "La Dernière Chasse de Kraven", du 
Daredevil de Frank Miller  ou du  Wolverine de Barry Windsor Smith  en termes de mise en forme.

La joie de lire se gâte un peu arrivé au dernier tiers de l'arc "L'enfant Intérieur" au sens propre, avec les épisodes #182 à 184. Là, le récit commence à devenir extrêmement répétitif et les séquences s'enchainent mollement en revenant sans cesse aux mêmes confrontations (Vermine et son père, Peter et Harry), ressassant les mêmes affrontements en boucle. Et si au départ on s'était dit que l'on allait lire (ou relire) un chef d'œuvre, on est obligé de reconnaitre, à l'arrivée, qu'avec trois épisodes de moins, ç'aurait été nettement mieux. ☆☆☆☆

Les deux derniers épisodes présentés dans le recueil sont des épisodes doubles (des "giant-size"). Ils nous content le duel final entre Peter et Harry. Là encore, un seul épisode de 22 pages en lieu et place de deux épisodes de 30 à 50 pages aurait suffit, d'autant que le récit répète inlassablement tout ce qui a déjà été raconté dans la saga de "L'Enfant Intérieur", dont il est censé former l'épilogue. Certes, le fait qu'une quinzaine d'épisodes intermédiaires aient été enlevés n’arrange pas l'impression de redite, mais force est de constater qu'à ce stade, J.M. DeMatteis ne fait que répéter en boucle la même chose.
Pire encore : Alors que le scénariste était si brillant dans la narration séquentielle des premiers épisodes de la saga, le voilà qui nous raconte cet épilogue de manière ampoulée, avec un découpage linéaire pesant et paresseux, alourdi par une tonne de bulles de pensées indigestes. Un comble pour un scénariste d'ordinaire si inventif dans l'écriture de ses planches, qui tombe ici au niveau des scénaristes mainstream les moins doués de la profession, un peu comme s'il avait bâclé cette partie de son run sous la pression de son éditeur. ☆☆

Pour enfoncer le clou, il faut enfin parler du travail du dessinateur : Sal Buscema n'a jamais fait partie de l'élite des créateurs visuels de Marvel, mais il bénéficie néanmoins d'un bon succès d'estime, ne serait-ce que pour avoir patiemment illustré (comprenez : jamais abandonné le navire en pleine tempête (et donc jamais lâché un boulot en plein milieu)) tout un tas de séries cultes, comme "Rom", par exemple.
Son boulot ici est néanmoins plus que discutable. Certes, on s'étonne de voir une telle retenue, une telle économie d'artifices et un tel sens de l'épure en ces années 90/95, habituellement boursoufflées par les planches hypertrophiées et indigestes de Rob Liefeld ou de Jim Lee (jadis portées aux nues, aujourd'hui illisibles avec un peu de recul). Presque de la ligne claire. Mais, même si certaines vignettes sont très réussies, l'ensemble est d'un niveau plus que moyen, et l’on ne compte plus les planches qui se limitent à quelques traits précipités et laissés à l’état d’ébauche peu élégante, mettant en scène un personnage sur fond vide. Cette piètre prestation artistique achève, en définitive, de faire de ce recueil un passage relativement réussi de l'histoire éditoriale de Spiderman, mais loin du niveau de "La Dernière Chasse de Kraven".

Avec un peu de recul, on peut faire un parallèle intéressant entre le pitch de la saga (fouiller l’enfance des trois personnages principaux afin de retracer leur évolution respective, et leur donner au final les clés de cette évolution) et la réussite artistique en demi-teinte du scénariste J.M. DeMatteis. Un peu comme si le sujet avait fini par rattraper son auteur, que le fond et la forme s’étaient rejoints et, qu’inconsciemment, le scénariste avait succombé à sa part infantile arrivé à un certain stade de son histoire…
Il est probable, néanmoins, que la baisse de qualité de la saga dans sa deuxième moitié soit due à une certaine pression éditoriale, comme si DeMatteis avait été obligé d’étirer son récit, jusqu’à finir par s’en lasser, et au final par bâcler les derniers épisodes sans trop d’inspiration.
5 personnes ont trouvé cela utile
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