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1985: Visiteurs Relié – Illustré, 3 février 2021
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On ne présente plus Mark Millar, dont chaque apparition dans l'univers Marvel a donné lieu à des sagas essentielles qui demeurent des best-sellers aujourd'hui encore. En 2008, il créé cette mini-série atypique au concept inédit : Faire basculer les héros Marvel dans le monde réel, où ils ne sont pour l'instant connus que comme héros de comics.
- Nombre de pages de l'édition imprimée160 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurPanini
- Date de publication3 février 2021
- Dimensions17.7 x 1.5 x 26.8 cm
- ISBN-102809495769
- ISBN-13978-2809495768
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Illustrateur.
Détails sur le produit
- Éditeur : Panini; Illustrated édition (3 février 2021)
- Langue : Français
- Relié : 160 pages
- ISBN-10 : 2809495769
- ISBN-13 : 978-2809495768
- Poids de l'article : 658 g
- Dimensions : 17.7 x 1.5 x 26.8 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 482 435 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 5 693 en BD Heroïc fantasy
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Le pitch : Nous sommes en 1985. Tobby, un adolescent de treize ans, fan de comics (il est entrain de lire le grand crossover Marvel de l'époque : "Guerres secrètes" !), souffre du divorce de ses parents et s'évade dans ses lectures. Un jour, il découvre que les super-héros (et surtout les super-vilains) imaginaires de l'univers Marvel sont arrivés dans le monde réel à travers une vieille maison délabrée. Mais est-il le premier à les voir ?...
Beaucoup de lecteurs de comics, aujourd'hui, ont grandi avec les mêmes lectures que Tobby (un certain mark Millar par exemple...). De nos jours, ces lecteurs (tel votre serviteur) sont des trentenaires qui continuent d'entretenir la flamme de l'enfance au cœur de leur vie d'adulte. Et c'est précisément à eux que s'adresse cette minisérie.
Deux ans avant "Kickass", Millar explore sa thématique de l'héritage culturel populaire à travers l'évolution des comics. Il est d'ailleurs amusant que son culte pour les premiers magazines de l'âge d'argent de l'univers des super-héros Marvel lui serve déjà de mise en abîme narrative (dans certains épisodes, on retourne en 1964 au cœur de l'enfance du père de Tobby, que l'on voit lire les comics en question) et nourrisse son travail sur la postmodernité.
Saluons également son talent de narrateur, capable de dépeindre le réalisme social dans lequel évolue le jeune Tobby en à peine quelques pages, sans fioritures, trouvant toujours le ton juste. En comparaison, un auteur comme Kurt Busiek, lui aussi assez doué pour imaginer des concepts ("Marvels", "Avengers forever", "Superman Identité Secrète"...) fait bien pâle figure avec une narration beaucoup plus laborieuse.
Le ton juste, notre scénariste saura également le trouver en imaginant une histoire qui ravira autant le geek amateur de 1° degré, avec crossover et autres bastons décomplexées, que le lecteur plus exigeant friand de scénarios à sous-texte et lectures multiples ! Et comme d'habitude, Millar saura terminer son récit de brillante manière.
Le dessin quant à lui, est dévolu à Tommy Lee Edwards. Son style n'a rien à voir avec les illustrations habituelles de super-héros. Il s'agit bien évidemment d'une volonté des auteurs de manifester l'évolution du public visé ici. En effet, on pense beaucoup à l'univers adulte et plus "intello" du label Vertigo (le style d'Edwards est très proche de celui de R.M. Guerra, le dessinateur de la série "Scalped"), histoire de signifier que les lecteurs de l'époque, aujourd'hui adultes, ont su évoluer et ne sont pas tous, comme on pourrait le croire, des adulescents attardés et décérébrés. Mais juste des nostalgiques de l'enfance...
A ce titre, j'ai l'impression que "1985" cherche également à retrouver l'ambiance des films de l'époque. Des "Goonies" à "Stand by me", en passant par "It", cette atmosphère de petites villes de province américaine des 80's chère à Stephen King pénètre dès la première page dans l'inconscient du lecteur et participe du voyage dans le temps façon "Madeleine de Proust". D'ailleurs, on a même droit à des descriptions olfactives : Hulk pue !
Et d'aussi loin que je me souvienne, ma France de l'époque n'était pas très éloignée de celle de cette série. Il y avait dans mon quartier de vieilles maisons délabrées et mystérieuses qui nous faisaient fantasmer, nous les enfants, dans un mélange de peur et de fascination.
Mr Millar, tu sais où ça nous touche...
La première page présente un dessinateur à sa table de travail et une personne en train de lui parler derrière, les 2 sont mangés par l'ombre, mais le commentaire indique clairement qu'il s'agit de Stan Lee et Jack Kirby et que la scène se passe en 1961. Les 2 pages suivantes évoquent un moment clef de Les Guerres Secrètes. Un gérant de boutique de comics est en train de faire l'article au jeune Toby Goodman, la scène se passe en 1985. Un autre employé de la boutique peste contre la prédominance des superhéros dans les comics et estime que Toby aurait beaucoup à gagner à découvrir Cerebus ou Love and Rockets. Les parents de Toby sont divorcés, il ne s'entend pas particulièrement bien avec son beau-père et sa passion pour les comics le rend étrange aux yeux de ses camarades de classe. L'histoire se déroule donc dans un univers qui pourrait être le notre, et dans lequel les personnages Marvel sont des personnages de bandes dessinées.
Un jour comme un autre, Jerry Goodman (son père biologique) l'emmène faire un tour qui les amène devant une vieille demeure dont les nouveaux propriétaires sont en train d'emménager. Toby croit apercevoir le Red Skull à la fenêtre. Plus tard à la télévision, un journaliste commente une agression qui semble avoir été perpétrée par Vulture (Adrian Toomes, un ennemi de Spiderman). Seul Toby avec sa connaissance des superhéros semble prendre la mesure de ce qui se passe : les supercriminels de la terre 616 ont trouvé une terre sans superhéros où ils vont pouvoir s'épanouir.
Mark Millar aime bien donner le rôle principal aux supercriminels que ce soit dans Wanted, Nemesis (en anglais), ou des réalités dans lesquelles ils ont gagné comme dans Old Man Logan (en anglais). Ici ils ont la possibilité de mettre à feu et à sang un monde vierge d'ennemis. D'une manière plus inattendue, Millar semble évoquer ses propres souvenirs de lecteur de comics. Je dis "semble" parce qu'il prend bien soin de situer l'action aux États-Unis et qu'il dépeint des ambiances typiquement américaines (alors qu'il est écossais). Le vrai héros de ce récit est donc bien Toby Goodman et le thème majeur est celui du souvenir des plaisirs engendrés par la lecture des aventures des superhéros Marvel. Je ne me suis retrouvé que pour partie dans cette évocation qui sonne juste, mais qui manque de profondeur émotionnelle.
Et puis il y a le reste de l'histoire où Toby essaye de trouver comment agir pour sauver la bourgade où il habite et qui est mise à feu et à sang par les supercriminels. Millar a concocté un scénario prenant avec une aventure à grand spectacle qui repose sur des personnages qui se réduisent à 2 ou 3 traits de caractère maximum. Les supercriminels en question n'ont aucune personnalité. Millar a 2 bonnes idées : il n'y a personne de leur catégorie pour s'opposer à eux, et quand il se déchaîne les destructions sur notre réalité sont terrifiantes.
Cette histoire bénéficie de la mise en en images très personnelle de Tommy Lee Edwards (il avait déjà illustré Bullet Points sur un scénario de JM Straczynski, en anglais). Il utilise un style à l'encrage assez épais, et aux contours un peu rugueux. Ce style lui permet de privilégier les ambiances et les émotions, plutôt que la précision maniaque des différents éléments. Le résultat demande un petit temps d'adaptation car il est très éloigné des rondeurs et de l'esthétisme des comics. Par contre, il permet de donner une densité particulière à ces aventures qui se déroulent dans un monde proche de notre réalité, et éloigné du monde habituel des superhéros. Ce style un peu esquissé permet également de bien saisir l'horreur des crimes, je pense en particulier à Wendigo tenant une tête arrachée et encore sanguinolente dans sa main (épisode 5). Il arrive même à rendre Vulture terrifiant, ce qui n'est pas si facile que ça.
Tommy Lee Edwards utilise une mise en pages simple (que des rectangles) avec un faible nombre de cases par page (entre 3 et 5 en moyenne) et des pleines pages régulières. Ses décors sont remarquables tout au long des 6 épisodes qu'il s'agisse de la première vue de la demeure de Clyde Wyncham, l'hôpital où il séjourne, l'étang dans lequel s'enfoncent des habitants de la bourgade, etc. Edwards crée des endroits plein de caractère et de spécificités qui les rendent uniques et intéressants. Enfin, il effectue un travail particulier sur les couleurs. Il évite les couleurs trop vives (sauf pour les supercriminels) et il donne une texture à chaque surface, chaque objet, chaque vêtement en y incluant une variation de teintes.
Cette histoire repose sur des idées de départ intéressantes et très accrocheuses, avec de superbes illustrations. Comme souvent dans les récits de Millar, je n'ai éprouvé que peu d'empathie pour les personnages qui me semblent avoir du mal à exister en tant qu'individus au delà des codes narratifs ordinaires et basiques de ce type de récit. C'est même assez frustrant car il propose un point de départ original et plein de promesses qu'il développe de manière intelligente dans un récit bien construit. Mais le manque de profondeur psychologique du récit m'a empêché de me sentir impliqué émotionnellement. Pour les fans, il convient d'indiquer que Clyde Wyncham a fait des apparitions supplémentaires dans l'univers Marvel classique (Terre 616) dans The Masters of Doom (en anglais) et dans le futur dystopien de Old Man Logan (en anglais).
Meilleurs commentaires provenant d’autres pays
Storia che trasporta i cattivi Marvel, dai più famosi ai più sconosciuti, nel mondo reale del 1985; il tutto è visto dal punto di vista di un ragazzo, in un intreccio narrativo che rimanda a tanti film anni '80 come "Stand by me" o "I Goonies", anticipando di quasi un decennio serie come "Stranger Things".
Il mistero sull'origine del fenomeno è ben costruito, le giuste possibilità sono esplorate a dovere e la conclusione è poetica al punto giusto; le citazioni ai fumetti classici, ovviamente, si sprecano.
Albo di qualità, dimensioni medio-grandi e copertina rigida; a fine volume un breve ma interessante excursus sul processo creativo del disegnatore.