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Harley Quinn & les Birds of Prey Broché – Illustré, 9 juillet 2021
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- Nombre de pages de l'édition imprimée144 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurURBAN COMICS
- Date de publication9 juillet 2021
- Dimensions22.3 x 1.4 x 28.2 cm
- ISBN-13979-1026820758
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Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- ASIN : B08W6QD84V
- Éditeur : URBAN COMICS; Illustrated édition (9 juillet 2021)
- Langue : Français
- Broché : 144 pages
- ISBN-13 : 979-1026820758
- Poids de l'article : 748 g
- Dimensions : 22.3 x 1.4 x 28.2 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 574 903 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 6 881 en BD Heroïc fantasy
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Sur une plage paradisiaque, Harley Quinn est en train de se dorer au soleil en dégustant une grappe de raisin, avec Pamela Isley, allongée à ses côtés, et Red Tool tenant la grappe de raisin. Ce dernier déclare qu'il a soif. Superman apparaît avec un plateau sur lequel se trouvent des rafraîchissements. Ayant accompli la volonté de Harley, il lui demande de dire où elles détiennent Jimmy Olsen. Harley va pour reprendre quelques grains sur la grappe, mais ils ont comme une odeur de fromage. Elle se réveille dans son petit immeuble de Coney Island, sur son lit, avec sept autres personnes, le pied de l'une d'elle étant sous sa narine. Elle se lève discrètement sans réveiller personne en tenant toujours Bernie son castor en peluche, dans ses bras. Elle monte sur le toit en terrasse pour profiter de l'air de la nuit. Elle voit la fumée d'un incendie au loin, et Power Girl passe la saluer avec des sacs de nourriture pour chat dans les bras. Harley se jette dans ses bras, lui demande ce qu'elle fait avec autant de nourriture pour chat dans les bras, et lui dit qu'elle a besoin d'une faveur. Elle souhaite que Kara lui fasse des diamants avec des morceaux de charbon pressurisés dans ses mains, parce qu'elle doit payer des créanciers, et qu'ainsi ça lui évitera de commettre des crimes pour disposer de l'argent. Sans surprise, Kara n'accède pas à sa demande.
En fait tout a commencé il y a quelques semaines quand Pamela et Harley passait des vacances en amoureuses sur une minuscule île avec un unique cocotier. Égale à elle-même, Harley avait fait exprès de ne pas jeter l'ancre du bateau pour qu'il soit emporté par l'océan, et qu'elles passent ainsi plus de temps toutes seules en amoureuses. Étrangement, Pamela l'avait mal pris, surtout en découvrant que son amante s'était goinfrée en dévorant toutes les maigres provisions. Cette situation avait été de courte durée, car Sy Borgman et Zena étaient venus les chercher en hélicoptère. De retour à New York, Pamela avait pris ses distances avec la fofolle. Pendant leur absence, le cabinet de prêts Defeo était venu réclamer ses traites et ses nervis avaient passé Big Tony à tabac pour bien montrer l'obligation de payer les traites en retard. Puis ils avaient mis le feu à l'hôtel, obligeant Harley à abriter tous ses amis qui y étaient logés. Kara ayant refusé, il ne reste plus à Harley qu'à aller rendre visite à Big Tony à l'hôpital, puis à mettre à exécution un plan devant lui rapporter beaucoup d'argent, de quoi éponger ses dettes.
En 2013, l'éditeur DC Comics lance une nouvelle série Harley Quinn en la confiant à Amanda Conner & Jimmy Palmiotti. En 2016, il relance sa ligne de comics dans une opération appelée Rebirth, et c'est à nouveau le même duo de coscénaristes qui écrit sa nouvelle série. Ensemble, ils ont coécrit une centaine d'épisodes avec ce personnage. Du coup, le lecteur régulier a déjà une petite idée de l'approche du personnage qu'il va trouver. Son intérêt augmente encore un peu en ayant conscience qu'Amanda Conner dessine elle-même cette histoire. Effectivement, il retrouve bien les éléments développés par le couple de créateurs dans la série mensuelle : son petit immeuble à Coney Island, la catapulte pour se rendre à Manhattan, Bernie son castor en peluche en fort mauvais état, le gang des Harley (Antonia Moore, Carlita Alvarez, Erica Zhang, Harvey Quinn, Shona Choudhury), Sy Borgman et Zena, sans oublier son gérant Big Tony, Egg-Fu, et sa relation avec Pamela Isley. S'il a lu les séries mensuelles, le lecteur éprouve la sensation de revenir à la maison, sinon il est possible qu'il s'interroge sur certains de ces éléments souvent très décalés et bizarres (par exemple la peluche à moitié brûlée qui converse avec Harley). Dans le premier cas, il se demande alors l'intérêt de publier cette histoire dans la branche Black Label. Au bout de quelques séquences, il ressent le fait que l'histoire se déroule de manière plus fluide, et que les auteurs peuvent mettre en scène la personnalité du personnage, sans filtre, sans avoir à se soucier du langage ou de la moralité de certaines actions. Elle apparaît beaucoup plus cohérente et consistante que dans la série mensuelle, sans effet de dilution.
Dans un premier temps, le lecteur peut se dire que les coscénaristes choisissent l'option de facilité pour Harley Quinn : jeune femme de moins de 30 ans, irresponsable, avec une compréhension de la réalité bien faussée, à la fois trop mignonne pour être vraie (avec ses petits chats, sa peluche, ses amies, ses élans du cœur) et trop criminelle pour pouvoir être laissée en liberté ou tolérée par les superhéros. En outre, l'artiste s'en donne à cœur joie pour les expressions de visage et les poses un peu théâtrales. Petit à petit, il devient difficile de résister à cette personne entière, avec des émotions honnêtes, des réactions de gamine, aussi bien quand elle montre son attachement émotionnel, que quand elle s'en prend physiquement à un ennemi. Ça donne lieu à des scènes totalement schizophréniques allant de Harley se jetant dans les bras de Kara l'expression d'un élan du cœur authentique, et quelques pages plus loin elle assassine un agresseur en lui enfonçant un crayon noir dans chaque oreille. Elle peut aussi bien être câlinée par Pamela que physiquement torturée par Joker qui entaille sa peau avec un couteau. Là non plus, la dessinatrice ne fait pas les choses à moitié et dose savamment ses dessins entre simplification comique et représentation réaliste, faisant que le lecteur ne puisse éprouver aucun doute sur le sadisme cruel de Joker pour son ancienne amante. Là aussi, le choix du Black Label fait sens pour pouvoir montrer franchement de tels actes, même sans tomber dans le gore, chose qui n'aurait pas été possible dans la série mensuelle, plus tout public.
Dans l'horizon d'attente du lecteur, figure également des situations loufoques et énormes, reflétant le comportement de l'héroïne. Il en a rapidement pour son content, car les coscénaristes se sont visiblement bien amusés à créer et à imaginer des événements improbables : un nervi mourant en tombant le crâne contre une batte de baseball hérissée de clous de charpentier, Renée Montoya qui aide Harley à attacher son soutien-gorge, Harley qui a fait exploser les toilettes, Alfred Pennyworth qui s'occupe de Bernie, Oswald Cobblepot qui se retrouve avec le caleçon sur les chevilles en faisant face à Batgirl, Huntress, Montoya, Red Tool et quelques autres, etc. Un peu plus marqué que dans la série mensuelle, Harley aime bien l'humour en dessous de la ceinture et l'humour scatologique : si le lecteur y est allergique, il ne tiendra pas bien longtemps dans ces épisodes. En particulier, elle aime bien les sous-entendus d'ordre sexuel avec Kara et Renée, et elle utilise souvent son castor avec un double sens, en anglais ce mot pouvant désigner le sexe féminin. Pour les lecteurs peu familiers du personnage, cet aspect de la personnalité de Harley fait sens, avec ses réactions régulières d'adolescente provocatrice.
L'entrain des auteurs est rapidement communicatif, et le lecteur ressent que Harley doit beaucoup au caractère d'Amanda qui peut ainsi laisser aller sa propre personnalité en profitant de la liberté que peu donner un tel personnage. Le lecteur est vite sous le charme innocent et malsain de Harley et il accepte facilement la structure du scénario dans lequel Harley Quinn va rencontrer fort opportunément plusieurs superhéroïnes en activité à Gotham. Il trouve plutôt élégant qu'elle ne se retrouve pas face à Batman, mais qu'elle puisse croiser le chemin de plusieurs personnages rattachés à sa mythologie. C'est légitime et logique car l'adversaire naturel de cette dame a les cheveux verts et aime bien porter des vêtements à dominante violet. Alors que les péripéties se succèdent rapidement, avec des dialogues apportant de la consistance aux personnages et aux événements sans devenir envahissants, cette jeune femme frappadingue acquiert une épaisseur psychologique inattendue, une partie de son comportement étant l'expression d'un syndrome de stress post traumatique, son passé de psychologue étant même évoqué avec pertinence.
Franchement, une histoire de Harley Quinn avec le sceau Black Label, réalisée par les auteurs de sa série mensuelle, il y a de quoi s'interroger sur le pourquoi. Rapidement à la lecture, l'intention apparaît : Amanda Conner & Jimmy Palmiotti bénéficient d'une plus grande liberté de ton et ils s'en servent pour aller plus loin dans la provocation pour étoffer leur personnage. Il est visible que les deux auteurs sont très investis dans le personnage et dans le récit, et c'est un régal de découvrir les planches soignées d'Amanda Conner, avec sa touche comique et fantasque inimitable.