22,00€22,00€
Retours GRATUITS
Livraison à 0,01€ jeudi 21 novembre dès 35€ d'achat de livres. Détails
Ou livraison accélérée mercredi 20 novembre. Commandez dans les 22 h 42 min. Détails
La réglementation impose 3€ minimum de frais de livraison pour les commandes de livres neufs inférieures à 35€
Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock.
Expédié par
Amazon
Vendu par
Amazon
Retours
Retours jusqu’au 31 Jan. 25 & garanties légales
Paiement
Transaction sécurisée
15,98€15,98€
Livraison à 2,99 € 20 - 21 novembre
Expédié depuis : LiLi, La Liberte des Livres Vendu par : LiLi, La Liberte des Livres
Téléchargez l'application Kindle gratuite et commencez à lire des livres Kindle instantanément sur votre smartphone, tablette ou ordinateur - aucun appareil Kindle n'est requis.
Lisez instantanément sur votre navigateur avec Kindle pour le Web.
Utilisation de l'appareil photo de votre téléphone portable - scannez le code ci-dessous et téléchargez l'application Kindle.
Image indisponible
couleur :
-
-
-
- Pour voir cette vidéo, téléchargez Flash Player
Batman - Le Culte - Tome 0 Broché – Illustré, 19 août 2016
Options d'achat et paniers Plus
- Nombre de pages de l'édition imprimée208 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurURBAN COMICS
- Date de publication19 août 2016
- Dimensions18.6 x 1.7 x 28 cm
- ISBN-102365779212
- ISBN-13978-2365779210
Produits fréquemment achetés ensemble
Plus d'articles à découvrir
Ressources sur la sécurité et les produits
Problème lors du chargement des informations
- Images relatives à la sécurité des produitsInformations sur le fabricantPersonne responsable
Problème lors du chargement des informations
Problème lors du chargement des informations
Problème lors du chargement des informations
Description du produit
Quatrième de couverture
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : URBAN COMICS; Illustrated édition (19 août 2016)
- Langue : Français
- Broché : 208 pages
- ISBN-10 : 2365779212
- ISBN-13 : 978-2365779210
- Poids de l'article : 799 g
- Dimensions : 18.6 x 1.7 x 28 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 213 943 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 2 118 en BD Heroïc fantasy
- Commentaires client :
Commentaires client
- 5 étoiles4 étoiles3 étoiles2 étoiles1 étoile5 étoiles53%28%11%0%8%53%
- 5 étoiles4 étoiles3 étoiles2 étoiles1 étoile4 étoiles53%28%11%0%8%28%
- 5 étoiles4 étoiles3 étoiles2 étoiles1 étoile3 étoiles53%28%11%0%8%11%
- 5 étoiles4 étoiles3 étoiles2 étoiles1 étoile2 étoiles53%28%11%0%8%0%
- 5 étoiles4 étoiles3 étoiles2 étoiles1 étoile1 étoile53%28%11%0%8%8%
Les avis clients, y compris le nombre d’étoiles du produit, aident les clients à en savoir plus sur le produit et à décider s'il leur convient.
Pour calculer le nombre global d’étoiles et la ventilation en pourcentage par étoile, nous n'utilisons pas une simple moyenne. Au lieu de cela, notre système prend en compte des éléments tels que la date récente d'un commentaire et si l'auteur de l'avis a acheté l'article sur Amazon. Les avis sont également analysés pour vérifier leur fiabilité.
En savoir plus sur le fonctionnement des avis clients sur AmazonCommentaires avec images
Il n'a pas très bien vieilli
-
Meilleures évaluations
Meilleures évaluations de France
Un problème s'est produit lors du filtrage des commentaires. Veuillez réessayer ultérieurement.
Bruce Wayne se tape un méchant cauchemar dans lequel il rencontre le Joker une fois de trop. Batman massacre le Joker à la hache, mettant un point final à ses exactions. De retour dans le monde éveillé, Batman est attaché par les poignets à une canalisation dans les égouts. Il a été capturé par des sans abris et emmené pour être endoctriné par un fanatique religieux : Joseph Blackfire. Ce dernier possède la verve d'un télévangéliste et sa mentalité. Il prêche la foi en Dieu pour donner Gotham aux déshérités, aux laissés pour compte du système, à ceux qui n'ont pas pu prendre l'ascenseur social. L'objectif de Blackfire est de soumettre la volonté de Batman en appliquant des méthodes de secte : privation de nourriture, coupure d'avec ses proches, endoctrinement forcé, usage de stupéfiants pour briser sa résistance, etc. Entre 2 séances de lavage de cerveau, l'un des sbires de Blackfire raconte son histoire à Batman : comment Blackfire était déjà en activité quand les premiers colons sont arrivés en Amérique. Batman finit par être rongé par le doute quant à ses propres méthodes et leur efficacité relative pour changer la société en profondeur, et par le doute quant au fait que Blackfire a peut être raison sur les moyens à utiliser pour rendre la société plus juste. En tout état de cause, il a perdu son esprit combatif. Blackfire a réussi à organiser les sans abris en une force de frappe efficace en les galvanisant par des propos réactionnaires et bientôt Gotham tombe aux mains de ces miséreux. Même l'intervention de Robin n'arrive pas à sortir Batman de son abattement devant ses échecs.
En 1986, The Dark Knight Returns (DKR en abrégé) de Frank Miller donne une vision intense, inédite et remarquable du personnage de Batman. Les fans sont comblés, les responsables des 2 séries mensuelles sont angoissés : qui va oser écrire les aventures mensuelles de Batman ? Quel que soit cet inconscient, il sera comparé à Frank Miller, et il est certain qu'il ne pourra pas faire aussi bien. Pour autant, il faut absolument profiter de ce renouveau d'engouement pour le personnage. C'est John Wagner et Alan Grant qui s'y collent sur "Detective comics" (en février 1988), et Jim Starlin sur "Batman" (en décembre 1987). Peu de temps après son arrivée sur la série mensuelle, Starlin a le droit de réaliser une minisérie en 4 épisodes intitulée "The Cult" (Enfer blanc) initialement parue en 1988.
L'influence de DKR est manifeste à la fois dans le scénario et les dessins. Batman a un aspect massif et très musculeux. Les pages regorgent d'extraits d'émissions de télévision (essentiellement des infos). La criminalité des rues est devenue plus cruelle et plus violente. Les méthodes de Batman se durcissent également. Mais bien sûr, Jim Starlin ne sait pas rédiger des dialogues aussi percutants que Miller et les illustrations de Bernie Wrightson n'ont pas l'impact visuel de celles de Miller. Pour autant "The Cult" n'est pas qu'une copie fadasse des aspects les plus saillants de DKR.
Jim Starlin utilise une idée intéressante (à défaut d'être nouvelle) mettre Batman dans une posture où sa force de caractère a été anéantie. Comme toujours, ce qui donne toute sa saveur à cette histoire, c'est que le méchant est vraiment réussi. Starlin ne se contente pas de créer un homme de Dieu qui se vautre dans le luxe aux dépends de ses fidèles ; il lui donne la logique des télévangélistes, leur charisme et leur foi. Deacon Blackfire n'est pas dupe de du jeu qu'il joue, mais son cynisme n'est pas incompatible avec sa foi. Alors bien sûr certains passages à la manière de Frank Miller sonnent faux parce que seule la forme est reproduite, pas le fond. Mais d'un autre coté, le scénario place Batman dans une position désespérée où il est vraiment en danger avec une logique narrative solide.
Cette histoire marque aussi le retour de Bernie Wrightson aux dessins pour une histoire longue. Cet illustrateur avait fortement marqué sa génération dans les années 1970 sur des titres d'horreur (essentiellement dans "House of Mystery" et "House of Secrets"), dans les premiers épisodes de la série Swamp Thing (réédités dans Genèse) et des planches d'illustration maniaque pour le livre de Mary Shelley (Frankenstein, ou le Prométhée moderne). Il a donc effectué son retour à la fin des années 1980 avec cette histoire de Batman, puis une histoire de Superman (The Weird, rééditée dans Mystery in Space with Captain Comet 2) et une histoire du Punisher (P.O.V.). Autant être franc tout de suite, il n'est pas au meilleur de sa forme. Il a choisi un mode de dessins rapides, il a recours plusieurs fois au photocopiage pour éviter de redessiner des cases (une même case est reproduite une dizaine de fois sur la même page) et certaines mises en scène relèvent de l'infantilisme (Robin en train d'enfiler sa chaussure verte). Il a par contre de beaux restes pour ce qui est de la mise en page et du rendu des éléments les plus gothiques. Au final, les illustrations sont d'un niveau supérieur à la moyenne, mais très en deçà de ses travaux antérieurs.
Cette histoire de Batman sort de l'ordinaire et est divertissante. Elle permet d'assister à une apparition intéressante de Jason Todd dans l'habit de Robin. Mais elle laisse un petit goût amer quand on pense à ce qui aurait pu être si ces créateurs avaient été dans une meilleure forme.
Je me souviens des quatre tomes parus à l'époque (aux édition Comics USA). Pour nous autres adolescents, ils colportaient une réputation vénéneuse d'œuvre ultra-violente, à tel point que l'on se gardait bien de seulement les approcher, alors qu'ils trônaient sur les stands des libraires ! Il faut avouer que ces épisodes sont d'une violence inouïe pour l'époque, avec un niveau de gore inédit pour du comics mainstream. Mais aujourd'hui, force est de constater que l'ensemble a succombé sous le poids de l'âge : En effet, le scénario est d'une naïveté inhérente à son époque et le récit en souffre au point de devenir une petite histoire bien inoffensive...
Dans le fond, le concept (Lovecraftien) de ce shaman démoniaque qui traverse le temps en se baignant dans le sang de ses victimes et qui entreprend la conquête de Gotham City est bien entendu complètement ridicule et improbable. Mais on s'en fiche un peu, car après tout ce n'est qu'une BD... A côté de cela, toute la partie qui met en scène la manière dont ce nouvel ennemi procède pour venir à bout de Batman est très réussie. Soit une étude psychologique de "l'Homme chauve-souris" très intéressante. Par contre, du point de vue de la forme, cette maxi-série aurait bien mieux résisté aux affres du temps qui passe si elle avait été d'une qualité égale du début à la fin. Et ce n'est pas le cas.
La première partie est de loin la plus intense. Starlin reprend à fond les trouvailles narratives respectives de The Dark Knight Returns et The Killing Joke, les deux grandes œuvres dédiées au personnage dans les années 80. Au premier, il emprunte ses extraits télévisuels, et au second, sa construction en sauts dans le temps. Ces premiers épisodes sont d'une densité exceptionnelle et l'ensemble de la saga aurait largement mérité ses 5 étoiles si la suite avait été du même acabit. Mais rapidement, Starlin & Wrightson vont baisser de régime. Alors que le scénariste va vite retomber dans un récit linéaire de plus en plus classique et naïf, Wrightson va bâcler ses planches, de manière croissante jusqu'à la fin.
Le final, avec une attaque de "batmobile" géante copiée sur celle de Frank Miller et un dénouement consensuel, rabaisse l'ensemble au rang d'œuvre mineure. Frustrant, quand on prend conscience que, si le scénariste et le dessinateur avaient été au top jusqu'au bout, et si le final s'était révélé plus surprenant, on aurait gagné un chef d'œuvre...
Un autre élément qui vient jouer en défaveur de ce "Culte" est sa mise en couleur, particulièrement laide et approximative. Certes, on ne peut pas reprocher à un comicbook de souffrir de ses conditions initiales de conception éditoriale. Mais c'est pourtant un constat absolu. A la limite, les dessins de Bernie Writhson auraient pu motiver une réédition en noir et blanc, mais comme précisé plus haut, il eut fallu que le plus grand "Maître de l'horreur gothique" du monde des comics soit en plus grande forme...
Urban Comics a néanmoins soigné sa réédition et les couleurs sont moins laides que dans l'ancienne édition, avec un très beau papier glacé.
A noter que cette histoire possède un titre prémonitoire puisqu'elle est devenue culte pour une grande partie du "bat-lectorat". Au point d'être qualifiée de chef d'œuvre par tout un pan de ce lectorat ne l'ayant même pas encore lue ! Inutile de dire que mes ☆☆☆ risquent de rester en travers de la gorge de pas mal de personnes (il est vrai que je préfère nettement, de la même époque et du même genre, le Gothic de Grant Morrison). Je rappelle ainsi que mon commentaire n'est qu'un avis parmi tant d'autres et que je ne mérite pas d'être immolé pour si peu...
Pour les complétistes, cette saga demeure une des rares histoires classiques mettant en scène, à l'époque, "Jason Todd" (le second Robin), qui achèvera rapidement sa (première) carrière à l'issue de Batman : Un deuil dans la famille, une assez mauvaise histoire de Batman, elle-même culte, réalisée par le même Jim Starlin, mais sans Bernie Wrightson...