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Jupiter's Legacy: Prelude Relié – Illustré, 10 juillet 2019

4,2 4,2 sur 5 étoiles 25 évaluations

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Voici l'intégralité des 12 épisodes de Jupiter's Circle. La maxi-série est signée par Mark Millar (Kick-Ass, Ultimates) et illustrée par Wilfredo Torres, avec des couvertures de Frank Quitely (Jupiter's Legacy). Des années avant les événements de Jupiter's Legacy, découvrez les secrets des super-héros. Alors qu'ils volent de victoire en victoire devant les médias, la réalité est toute autre en coulisses...

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Description du produit

Biographie de l'auteur

Scénariste de bandes dessinées. Vit à Coatbridge, Écosse (en 2002).

Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Panini; Illustrated édition (10 juillet 2019)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 296 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2809478090
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2809478099
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 1,05 Kilograms
  • Dimensions ‏ : ‎ 17.6 x 2.4 x 26.8 cm
  • Commentaires client :
    4,2 4,2 sur 5 étoiles 25 évaluations

À propos de l'auteur

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Mark Millar
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Commentaires client

4,2 étoiles sur 5
25 évaluations globales

Meilleures évaluations de France

Commenté en France le 3 avril 2021
Scénario construit en chapitre qui peuvent se lire indépendamment, le dessin un peu désuet pourrait en décourager certains mais laisser vous emporter par l'histoire qui explique certaines des relations conflictuelles des persos.
Je mets 4 étoiles parce que cela se lit trop vite mais on en veut toujours plus.
Une personne a trouvé cela utile
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Commenté en France le 18 juillet 2019
Ce tome correspond à une série dérivée de Jupiter's Legacy. Les 2 séries sont écrites par Mark Millar. Il contient les épisodes 1 à 6 de la saison 1 et de la saison 2, initialement parus en 2015/2016, écrits par Mark Millar

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Sainson 1 : dessinés et encrés par Wilfredo Torres pour les épisodes 1 à 3 et 6, dessinés par Davide Gianfelice pour les épisodes 4 et 5, avec un encrage de Francesco Mortarino. Il vaut mieux avoir lu le premier tome de Jupiter's Legacy pour apprécier celui-ci. Il passe en revue l'histoire personnelle de la première génération de superhéros (ceux qui ont reçu leurs pouvoirs sur l'île) et qui ont formé le groupe Union : Utopian (Sheldon Sampson), Brainwave (Walter Sampson, le frère de Sheldon), Lady Liberty (Grace Sampson, la femme de Sheldon), Blue-Bolt (Richard Conrad), Flare (Fitz), et Skyfox (George Hutchence).

Les épisodes 1 & 2 sont plus particulièrement consacrés à la situation de Blue-Bolt (Richard Conrad). Ce dernier est un superhéros bon teint (Utopian veillant au respect d'un strict code moral), chirurgien de profession. L'histoire se déroule en 1959, Conrad est homosexuel et quelqu'un le fait chanter en menaçant de révéler son secret honteux (pour l'époque).

Épisodes 3 & 4 – Fitz (Flare) est marié à Joyce, et père de 2 enfants. Lors d'une intervention en tant que superhéros, il tombe sous le charme d'April Kelly (19 ans, c’est-à-dire pas encore majeure). Il l'a prend comme apprentie superhéros sous le nom de Miracle-Girl.

Épisodes 5 & 6 – Skyfox (George Hutchence) est un peu immature, fume beaucoup, boit encore plus, et tombe tout ce qui porte un jupon. Après une intervention, il tombe réellement amoureux de Sunny, une modèle. Leur relation évolue au point qu'il la demande en mariage.

Le premier tome de la série mère Jupiter's Legacy est une vraie réussite à la fois pour l'intrigue et pour les dessins de Frank Quitely. Le lecteur débute ce tome en confiance, pour en apprendre plus sur le passé des personnages apparaissant dans Jupiter's Legacy. Mark Millar fait le nécessaire pour ancrer le récit dans l'Histoire. Les 2 premières histoires se déroulent en 1959, la troisième en 1960. 2 personnages historiques font une apparition justifiée et légitime : Katherine Hepburn, et John Edgar Hoover. Millar glisse subrepticement une remarque sur un individu lançant une nouvelle religion, référence discrète et politiquement plus ou moins correcte à L. Ron Hubbard. Torres et Gianfelice ont fait leur travail de recherche de références : les costumes sont d'époque et le diner fait authentique. Les personnages clopent à tout va, et descendent des gorgeons de whisky avec une grande libéralité. On sent que Millar a dû regarder la série Mad Men. Hutchence discute avec Sampson, des mérites comparés d'Ernest Hemingway et James Joyce (non, en fait ça se limite à une assertion que les écrits de l'un ont plus de valeur littéraire que ceux de l'autre).

Sans a priori sur le ton de la série, le lecteur retrouve avec plaisir les dessins de Frank Quitely pour chacune des 6 couvertures, ce qui établit une parenté et une légitimité avec la série mère. D'ailleurs les postures des personnages dans celle de l'épisode 1 répondent à celles de l'épisode 1 de la série mère. Il peut également établir des liens entre les événements décrits dans ces épisodes, et d'autres présentés dans la série mère, étayant les motivations de certains personnages par leur histoire personnelle.

Il y a bien quelques supercriminels, ou plutôt des opposants à The Union, que ce groupe doit faire rentrer dans le rang. Néanmoins ils n'apparaissent que le temps de quelques cases, le maximum étant atteint dans l'épisode 4 avec 4 pages d'affilée. Il s'agit chaque fois d'une invasion extraterrestre ou d'un robot, c’est-à-dire le degré zéro de l'ennemi, ce qui se fait de plus basique et de plus générique. Les superhéros se servent bien de leurs superpouvoirs dans ces occasions, mais juste pour voler ou pour taper fort. Dans 2 séquences, le lecteur peut constater la présence d'individus dotés de superpouvoirs de deuxième génération (en cohérence avec les éléments de la série mère), mais sans qu'ils ne soient nommés ou développés.

Wilfredo Torres réalise des dessins qui empruntent certains codes graphiques aux comics des années passées. En particulier il n'insiste pas sur la musculature des personnages. Ce sont des individus en bonne santé, sans surcharge pondérale, mais pas des culturistes. Les costumes de superhéros sont moulants sans avoir l'apparence d'une seconde peau. Leurs couleurs sont criardes, avec celle de The Flare d'un beau jaune poussin, ce dont le superhéros se moque lui-même en en faisant la remarque à April Kelly. Les combats sont représentés avec la même forme de naïveté et de distance, sans une once de moquerie. Davide Gianfelice adopte le même mode de représentation dans les épisodes qu'il dessine.

L'intérêt du récit ne réside donc pas dans sa dimensions superpouvoirs et combats physiques. Torres utilise un mélange de traits fins et de traits un peu plus épais pour effectuer le détourage des personnages et des éléments de décors. Il n'intègre pas beaucoup de détails dans les surfaces ainsi délimitées. En particulier les yeux peuvent être réduits à un gros trait, sans représentation de la pupille, du blanc, ou de l'iris, et jamais des cils. Cette approche simplifiée aboutit parfois à une apparence factice, sans qu'elle n'en devienne préjudiciable.

Les scènes en costumes de superhéros s'apparentent à des comics pour enfants, mais les scènes en costumes civils sont en phase avec la narration plus adulte. Par exemple dans le premier épisode, Richard Conrad a un rapide rapport sexuel furtif avec un autre homme dans la pénombre d'un parc public, contre un arbre. La mise en scène préserve la pudeur des personnages (pas de nudité frontale, sinon ce comics ne pourrait pas être vendu à des adolescents). Les expressions des visages transcrivent des émotions et des sensations qui sont celles d'adultes, sans qu'elles n'en deviennent grivoises ou scabreuses du fait de la simplification. Le dessinateur apporte également une réelle attention aux décors, représentés eux aussi dans ce mode simplifié, mais pas simpliste pour autant.

Davide Gianfelice prend soin de rester dans le même registre graphique que Wilfredo Torres pour assurer une unité visuelle à la narration. Il utilise un trait un peu plus gras pour le détourage, et il s'éloigne un peu des contours réalistes, pour accentuer leur forme dans une approche géométrique. Paradoxalement, l'apparence en devient un peu moins naïve et un peu plus adulte.

Ce récit de genre ne met donc pas en avant les superhéros en tant qu'individu capable d'exécuter des exploits physiques, mais plus des êtres humains placés sous les feux des projecteurs, devant donner l'exemple, mais avec une vie personnelle en décalage avec l'image qu'ils projettent. Il s'inscrit donc dans un registre entre comédie dramatique et comédie de situation. Le propos de Mark Millar est fort louable : il s'agit de faire apparaître le manque de tolérance dans la société américaine de cette époque. Richard Conrad n'ose pas faire son coming out pour ne pas ternir l'image et la réputation de The Union. Fitz cède à la tentation d'entretenir des relations avec une femme beaucoup plus jeune (la crise de la quarantaine), sans pour autant aller jusqu'au divorce, car il convient à nouveau de sauver les apparences. George Hutchence est l'image de la virilité dans toute sa prestance, mais il reste un petit garçon avec des rêves de fonder un foyer.

Ce n'est pas la première fois que Mark Millar s'essaye à cet exercice périlleux de la comédie de mœurs. Il l'avait déjà fait dans Trouble, avec des personnages portant les mêmes prénoms que ceux de la famille de Peter Parker. Le résultat avait été catastrophique (malgré les beaux dessins de Terry et Rachel Dodson), du fait de l'incapacité du scénariste à faire exister ses personnages, au-delà des conventions de genre. Ici, le lecteur se retrouve rapidement dans la même configuration. L'évocation sociétale des États-Unis de 1959/1960 sonne juste. La libération des mœurs est encore loin, et les individus souffrent des contraintes moralisatrices de la société, mais ils n'existent pas.

D'un côté, Millar fait l'effort de les montrer en train de se comporter comme des adultes, les amis de Fitz se préoccupant de la famille qu'il laisse derrière lui, l'amant de Richard Conrad montrant de la sollicitude en lui prodiguant des conseils pour qu'il ne compromette pas son statut par un geste irréfléchi. Le lecteur voit les personnages soumis à cette pression sociale, il observe leur mal-être. Mais il n'éprouve rien pour ces enveloppes vides. Paradoxalement, il faut attendre le sixième épisode pour que perce une émotion authentique et sincère, et c'est à l'occasion de l'usage du superpouvoir de Brainwave (Walter Sampson). Du coup, le lecteur se désintéresse de ces individus que le scénariste se contente de faire passer par des séquences qui restent à l'état de stéréotype, comme un marionnettiste suivant le script, sans réussir à faire naître l'émotion chez le spectateur.

Sous l'influence de la forte impression laissé par le premier tome de Jupiter's Legacy, le lecteur se fait un plaisir d'en apprendre plus sur les superhéros de première génération, de côtoyer ces personnages singuliers. Il s'immerge dans un monde visuel à la conception intelligente, entre évocation d'une narration plus simple pour les superhéros, et d'un monde plus corseté pour les individus. Il apprécie l'à propos de l'évocation d'une autre époque. Il voit évoluer les personnages dans des situations morales difficiles, sans jamais rien éprouver pour ces enveloppes dépourvues d'âme.

-
Saison 2 : Wilfredo Torres a dessiné les épisodes 1 et 6, ainsi que 10 pages de l'épisode 2. Chris Sprouse a dessiné 5 pages de l'épisode 3, et assuré les croquis des épisodes 2 à 5. Walden Wong a réalisé les finitions sur les épisodes 3 à 5 David Gianfelice a dessiné 7 pages de l'épisode 2. Rick Burchett a dessiné 6 autres pages de l'épisode 2. Karl Story a encré 5 pages de l'épisode 3. Ty Templeton a réalisé 9 pages de l'épisode 5. Les couvertures principales ont été réalisées par Bill Sienkiewicz.

Utopian (Sheldon Sampson) emmène sa femme Jane effectuer un piquenique sur Europe, l'une des lunes de Saturne. Pendant ce dîner en amoureux, son ouïe hyper sensitive lui permet de détecter un bruit. Laissant sa femme Jane à l'abri dans une bulle d'air, il va explorer et découvre un artefact d'origine extraterrestre. Pendant ce temps, Grace (Liberty) désespère de trouver un homme qui la supporte. Même en jetant son dévolu sur un marin en permission, elle n'arrive pas à ses fins. Il ne lui reste plus qu'à faire comme d'habitude : prendre une pile de livres et aller bouquiner en solitaire sur une plage ensoleillée.

À Berkeley en 1965, George Hutchence (Skyfox) a une discussion avec Jack Kerouac et William S. Burroughs. Il évoque son errance à travers les États-Unis, Kerouac déplorant l'absence d'Allen Ginsberg. Hutchcence commence à prendre conscience du caractère égoïste de son comportement. En 1967, Utopian rencontre John Rockefeller junior, et fait la connaissance d'Ayn Rand. La même année, Skyfox kidnappe le vice-président, Flare (Fitz) effectue son retour, et Utopian se heurte au racisme répressif du gouvernement.

Le premier tome n'avait forcément laissé une bonne impression, du fait de grosses ficelles apparentes. Mais le premier tome de Jupiter's Legacy (la série principale) est tellement bon que le lecteur éprouvait un pincement au cœur à l'idée de laisser de côté une partie de l'histoire. Du coup, la curiosité a raison de sa réticence. Il retrouve exactement les mêmes grosses ficelles. Mark Millar prend bien soin d'ancrer son récit dans l'Histoire des États-Unis, dans un souci manifeste et démagogique de plaire le plus possible à son cœur de cible (cette série étant publiée en premier aux États-Unis). Le lecteur a donc le droit à l'apparition ou à des références des principales figures de la Beat Generation (Ginsberg, Kerouac, Burroughs), et de l'autre côté du spectre social et politique à Rockefeller et Rand (auteure de La grève : Atlas shruged, roman développant le concept philosophique d'objectivisme). Il retrouve également les grosses ficelles de la comédie dramatique, avec des personnages mal dégrossis.

L'intrigue tourne majoritairement autour de l'apparition d'autres êtres humains dotés de superpouvoirs grâce aux inventions technologiques du docteur Jack Hobbs (un décalque assez transparent de Lex Luthor, dans sa période homme d'affaire et inventeur) et d'une forme de prise de conscience sociale des différents membres de l'équipe de superhéros Union, à des degrés divers. Le lecteur découvre à la fin que ce récit appelle vraisemblablement une troisième saison. Il n'est pas très confiant quand il se rend compte que malgré toute la préparation et la planification, il a fallu 2 dessinateurs principaux et 3 secondaires pour venir à bout de 6 épisodes. Ce n'est généralement pas un bon signe quant au degré d'implication des personnes concernées. C'est encore plus inquiétant quand il s'agit d'une histoire relativement courte ayant une place de premier rang dans les œuvres de Mark Millar.

Le lecteur se souvient que dans le premier tome, Wilfredo Torres n'avait pas non plus dessiné les 6 épisodes. Il en avait dessiné 4 et Davide Gianfelice avait dessiné les 2 autres. Le lecteur apprécie quand même que Mark Millar ait réussi de persuader Bill Sienkiewicz de réaliser 6 couvertures, toujours aussi expressionnistes (c'est toujours ça de pris). Wilfredo Torres dessine dans un registre concret et descriptif avec un bon niveau de simplification, comme s'il souhaitait que ses dessins puissent être facilement lus par des enfants, ou de tout jeunes adolescents. Dans le cadre du présent récit, ce mode de représentation un peu épuré vise à l'intemporalité. Il s'agit de donner une apparence datée et plus gaie pour coller à l'époque de la fin des années 1950 et du début des années 1960, pour évoquer une forme d'âge d'or. Il s'agit d'une esthétique qui ne pourra pas se démoder car elle évoque déjà un passé révolu.

Les pages de Torres présentent une apparence un peu simple, mais pas simpliste. Certes sa Tour Eiffel est simpliste, mais derrière des traits qui semblent avoir été tracés avec désinvolture, l'artiste établit des décors, des détails, des personnages avec une apparence spécifique, des gestes mesurés. L'esprit du lecteur se retrouve partagé entre des dessins facilement assimilables (comme s'ils s'adressaient à des enfants) et une narration visuelle compétente et dense, capable de porter la complexité du scénario et tous les éléments requis. Wilfredo Torres donne l'impression de dessiner à la manière des artistes des comics des années 1940 ou 1950, mais en fait il compose des pages plus facilement lisibles, des dessins plus épurés, tout en conservant une forme d'émerveillement devant ces individus capables de prouesses extraordinaires. Seules les scènes de dialogue laissent un peu à désirer en termes de prises de vue, avec souvent une alternance de visages en train de parler.

Comme dans le premier tome, le lecteur ne peut que regretter que Wilfredo Torres n'ait pas tout dessiné, surtout dans le cadre d'une minisérie où il est plus facile de gérer le planning de publication. Fort heureusement, les 4 autres artistes (Chris Sprouse, David Gianfelice, Rick Burchett et Ty Templeton) se coulent dans le moule graphique établi par Torres. Ils respectent la moyenne de 4 cases par page, pour encore ajouter à l'impression de surface de simplicité. Ils épurent les décors sans pour autant les sacrifier. Ils continuent de représenter les superhéros comme s'ils s'agissait d'individus avec une bonne musculature (mais sans relever du culturisme) et costumes prêtes du corps, sans être totalement moulants. Dans la mesure où Walden Wong assure la majeure partie de l'encrage, il y a une forme d'unité de représentation, sauf pour les 9 pages dessinées par Ty Templeton qui s'encre lui-même avec des traits plus insistants.

Pour cette deuxième saison (en réalité la continuation directe des épisodes précédents), Mark Millar poursuit dans la veine de la comédie dramatique qui n'était pas entièrement convaincante. Il saupoudre ces épisodes avec un peu d'action, mais pas vraiment de supercriminels, comme dans le tome précédent. Il n'y a que le docteur Jack Hobbs qui agit ouvertement contre les superhéros pour les anéantir, avec la même motivation que Lex Luthor : supprimer ces individus qui rendent dérisoires les efforts des êtres humains normaux (un véritable copier-coller des motivations de Luthor).

Pourtant alors que ce mélange semblait entièrement factice dans le premier tome et aboutissait une histoire convenue, dans celui-ci, le lecteur se rend compte que ça fonctionne mieux (même s'il n'est pas dupe du choix artificiel des ingrédients). Certes les personnages historiques sont intégrés essentiellement sous forme de référence expéditive plus pour leur valeur de popularité que pour leurs concepts. Néanmoins cela suffit pour rendre compte de l'évolution des mentalités dans la société, et de celle de ces individus dotés de pouvoirs extraordinaires. Il est vrai qu'il vaut mieux être familier avec le concept de l'objectivisme pour saisir la pertinence de la présence d'Ayn Rand, puisqu'elle n'apparaît que le temps de 2 pages.

Le récit devient également plus pertinent en termes sociaux, car cette évolution est en phase avec la prise de conscience de l'opinion américaine et avec l'évolution des valeurs de la nation. De manière tout aussi appréciable, la comédie dramatique gagne également en qualité. Le lecteur attentif sait que le couple principal du récit est amené à se séparer (c'est indiqué dans Jupiter Legacy), mais il ne connaît par les raisons de cette séparation. Elles font l'objet du dernier épisode, et Mark Millar révèle une sensibilité qu'on ne lui connaissait pas.

Cette deuxième saison de Jupiter's Circle déconcerte le lecteur. Les créateurs utilisent exactement les mêmes ficelles que dans la première partie. Wilfredo Torres assure moins de la moitié du récit, mais il a posé des bases graphiques respectées par les autres artistes. Il compose des dessins d'apparence très simple, tout en portant une narration complexe. Mark Millar a recours à tous ses trucs et astuces usuels, mais ils s'agrègent de manière cohérente procurant une profondeur et une sensibilité inattendues, faisant vivre les personnages, les montrant comme un produit de leur époque.
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