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ORIGINAL SIN Broché – Illustré, 4 novembre 2015

4,4 4,4 sur 5 étoiles 4 évaluations

Qui a tué le Gardien, cet être mystérieux qui observe le monde depuis des millénaires ? Le Docteur Strange, la Panthère Noire, Emma Frost, le Punisher, Ant-Man et bien dautres héros vont alors mener lenquête afin didentifier le meurtrier. Mais au cours de leurs investigations, de nombreux secrets sont révélés...
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Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Panini; Illustrated édition (4 novembre 2015)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 440 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 280945115X
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2809451153
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 2,58 Kilograms
  • Dimensions ‏ : ‎ 21.8 x 4 x 33 cm
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    4,4 4,4 sur 5 étoiles 4 évaluations

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4,4 étoiles sur 5
4 évaluations globales

Meilleure évaluation de France

Commenté en France le 10 novembre 2015
Ce tome comprend les 8 épisodes de la série principale "Original Sin", initialement publiés en 2014, écrits par Jason Aaron, dessinés et encrés par Mike Deodato. Il comprend également un prologue de 8 pages paru dans "Point one" numéro 1, l'épisode zéro de "Original sin", les 5 épisodes de la minisérie complémentaire "Original sins" (avec un "s"), et les 2 épisodes de "Original sin : secret avengers infinite comics".

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- Behold the watcher (8 pages, scénario d'Ed Brubaker, dessins et encrage de Javier Pulido) - Tous les 3 ans, Uatu (le gardien) rentre en transe ; 2 voleurs non identifiés en profitent pour pénétrer dans sa demeure et dérober des connaissances.

Dans ce court prologue, Ed Brubaker introduit quelques notions supplémentaires sur la vie d'Uatu pour préparer "Original Sin". Javier Pulido dessine de manière rétro, en évoquant les années 1960, avec un hommage appuyé à Steve Ditko. 3 étoiles pour une introduction plaisante, mais très cryptique.

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- Original Sin zéro (scénario de Mark Waid, dessins de Jim Cheung avec Paco Medina, encrage de Rag Morales, avec 4 autres encreurs) - Sam Alexander (le nouveau Nova, voir 
Nova origines ) apporte un cadeau un cadeau à Uatu sur la Lune. Il découvre une armurerie contenant un Ultimate Nullifier, et apprend les origines de la vocation des Watchers.

Mark Waid trouve immédiatement le bon ton pour rendre compte de la jeunesse de Sam Alexander, et les dessins de Jim Cheung sont très agréables, même si les compléments de Medina ne disposent pas de la même finesse. Cet épisode remplit son office d'introduction (avec rappel sur les Watchers), avec plusieurs images splendides, même si certaines informations sont un peu parachutées. 4 étoiles.

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- Original sin 1 à 8 (scénario d'Aaron, dessins et encrage de Deodato, mise en couleurs de Frank Martin) - Sur la Lune, il se produit une grosse explosion dans la demeure d'Uatu. Thor contacte Captain America (Steve Rogers) pour signaler le meurtre d'Uatu. Captain America se rend sur place avec Wolverine (Logan), Black Widow (Natacha Romanova) et Nick Fury. Iron Man (Tony Stark) est déjà sur place. Uatu a été abattu d'un balle en plein front, et le meurtrier l'a énuclée, lui enlevant ses 2 globes oculaires. Nick Fury demande à Black Panther (T'challa) de recruter des superhéros pour enquêter. Son choix se porte sur Doctor Strange & Punisher (Frank Castle), Ant-Man (Scott Lang), Emma Frost, Winter Soldier (Bucky Barnes), Moon Knight (Mark Spector), et quelques autres.

Le précédent crossover de grande ampleur avait été conçu et écrit par comité : 
Avengers vs. X-Men  de Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Jonathan Hickman, et Matt Fraction, soit 5 scénaristes différents. Cette fois-ci, c'est Jason Aaron qui s'acquitte de la tâche complexe de raconter une histoire intégrant toutes les contraintes éditoriales.

Première contrainte : trouver une idée pour impliquer toutes les autres séries mensuelles publiées par Marvel Comics. Le principe retenu : Uatu qui observe tout ce qui se passe partout stocke cette information dans ses yeux. Le détenteur d'un de ses globes oculaires réussit à le faire exploser et à libérer ainsi une foultitude de secrets honteux (les péchés) qui vont être révélés. Mais ces révélations n'interviennent que dans les séries mensuelles, pas dans le crossover lui-même (en faisant abstraction de Matt Murdock s'exclamant "Je sais qui a tué ma mère"). Donc Aaron se retrouve à mettre en place la mécanique des révélations, sans pouvoir l'exploiter.

Deuxième contrainte : justifier de l'évolution de 2 personnages un peu encombrants, en plus d'Uatu dont le sort est réglé. Aaron s'acquitte également de cette tâche : son intrigue permet d'amener ces 2 personnages exactement dans la position définie par les responsables éditoriaux.

Troisième contrainte : raconter une histoire satisfaisante en elle-même. Jason Aaron choisit de construire son récit sur la base d'un meurtre et de l'enquête qui s'en suit pour l'élucider. Cette enquête est assez vite parasitée par la première et la deuxième contraintes qui dictent l'identité du meurtrier, et qui imposent des séquences dont l'intérêt ne se comprend qu'au regard de ces obligations. Le lecteur découvre donc une enquête qui avance tant bien que mal, régulièrement interrompue par d'autres événements. Pour que tous ces éléments s'agrègent, Aaron se retrouve donc dans l'obligation de rajouter un ennemi supplémentaire (3 en fait). Il a pris l'option de piocher dans les supercriminels de deuxième, voire troisième ordre (dont un qu'il avait déjà utilisé dans la série Ghost Rider), plutôt que d'utiliser à nouveau un supercriminel de premier plan. Ce choix lui donne un peu de liberté quant aux motifs de ces criminels. Par contre leurs agissements tirent le récit dans une autre direction, et leurs personnalités restent très superficielles.

Il faut donc attendre le sixième épisode pour que le récit prenne une direction claire, et qu'Aaron ait la latitude de mettre en avant le héros qui devient le personnage principal du récit, avec une révélation sur The Unseen. Là encore, Aaron fait de son mieux pour que la révélation tienne la route, mais il est difficile d'y croire d'un seul tenant, en repensant à 
Secret Invasion  (pourquoi ne l'a-t-il pas empêchée ?).

Jason Aaron fait donc de son mieux pour tout faire tenir dans un récit, avec une intrigue qui serve de fil conducteur. Néanmoins l'obligation d'inclure des développements pour l'évolution à moyen terme de l'univers partagé Marvel aboutit à un rythme irrégulier qui nuit à la narration et à sa capacité d'immersion.

Tous les épisodes sont dessinés et encrés par un seul et même artiste : Mike Deodato. Ses dessins sont de nature plutôt réaliste, avec un encrage qui mélange traits fins et aplats de noirs solides. Le résultat est très plaisant à l'œil, avec une impression adulte, assez noire du fait des aplats. Cette apparence confère tout le sérieux voulu à l'enquête. En particulier le cadavre d'Uatu en impose par sa stature, bien qu'il s'agisse d'un grand chauve habillé d'une toge.

Deodato possède un sens de la mise en scène qui lui permet d'insuffler de la vie à toutes les séquences, même celles de dialogues. Les combats sont vifs et alertes, avec un sens sûr du spectaculaire. Il maîtrise sans difficulté tous les détails des costumes des différents superhéros, en leur donnant un langage corporel d'adultes. Il soigne plusieurs éléments de décors et accessoires, comme la dimension magique où vont enquêter Doctor Strange et Punisher, ou la voiture volante de Nick Fury. Il est aussi à l'aise pour représenter un petit dinner de l'Amérique profonde, que l'intérieur de la citadelle d'Uatu. Le lecteur remarque quand même qu'au fil des épisodes les arrières plans ont tendance à se réduire à des toiles de fond étoilées, ou à la surface désertique de la Lune. Deodato est un peu moins convaincant avec les tenues spatiales des personnages. S'il est normal qu'elles soient peu couvrantes à proximité de la citadelle d'Uatu (il y a un résiduel d'atmosphère à cet endroit), elles deviennent insuffisantes dans l'espace car elle ne protège pas de l'absence de pression.

Au final, "Original Sin" ressort comme un crossover bien mené, mais tiraillé par tous les points de passage obligé, imposés par la ligne éditoriale de Marvel. S'il n'avait pas dû inclure autant de pièces rapportées, Jason Aaron aurait écrit un thriller bien enlevé. Mais là, en l'occurrence, l'ajout d'éléments accessoires ralentit le rythme et dilue le propos. De son côté Deodato réalise un travail satisfaisant, mais qui aurait mérité de quelques jours de plus pour peaufiner ses planches, sans subir un rythme de parution effréné.

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- Original Sins - Cette minisérie de 5 numéros se compose d'épisodes dont la première moitié est consacrée aux Young Avengers, et le reste à différents superhéros. L'histoire des Young Avengers est écrite par Ryan North, et dessinée par Ramon Villalobos. En plein pendant Original Sin, les Young Avengers doivent sauver les otages pris par The Hood (Parker Robbins), dans un quartier de New York.

Le lecteur constate rapidement que Ryan North s'inspire à la fois du travail de Joe Casey sur 
Vengeance , et de celui de Kieron Gillen sur Young Avengers (Style > Substance), pour essayer de capter l'air du temps et être en phase avec la jeunesse. Il va même jusqu'à rajouter des petites remarques pernicieuses en bas de page, et insérer des textos. Mais Ryan North transforme vite cette mission de sauvetage, en une suite de scènes de dialogues manquant de vivacité et d'intérêt. Là où Joe Casey menait son récit à touts allure avec de grands adolescents survoltés, North les fait s'asseoir pour tenter de convaincre le criminel. Là où Kieron Gillen transcrivait avec conviction les élans émotionnels des Young Avengers, North les rabaisse à l'état de personnages de sitcom produite au kilomètre.

Les dessins de Villalobos sont plus en phase avec les personnages, avec un trait précis et fin. Toutefois, ce dessinateur ne s'investit pas beaucoup dans les décors, ce qui nuit à l'immersion du lecteur. Ce choix narratif est encore plus dommageable quand il doit mettre en scène de longues séquences de dialogue, visuellement peu intéressantes.

Au final, cette nouvelle aventure des Young Avengers a l'apparence des comédies enlevées de Joe Casey et Kieron Gillen, sans en avoir le goût ou consistance. 2 étoiles.

Parmi ces épisodes, le lecteur découvre plusieurs séquences de 10 pages consacrées à un superhéros. Dans la première, Nathan Edmonson (scénariste) et Mike Perkins (dessinateur et encreur) présentent la nouvelle version de Deathlok (Henri Hayes). Cette séquence est rapide et alléchante : elle remplit sa fonction de donner envie d'en savoir plus sur ce nouveau personnage (dont la série sera réalisée par les mêmes auteurs), mais sans être une histoire mémorable. 3 étoiles.

Dans la séquence suivante, Frank Tieri (scénariste) et Raffaele Bianco (dessinateur et encreur) montre Rebecca Stevens (une journaliste) essayer de convaincre Dane Whitman (Black Knight) de le recevoir. Les dessins sont très agréables et très détaillés, rendant bien compte de l'état d'esprit des 2 personnages chacun de part et d'autre de la porte de l'appartement de Whitman. Tieri décrit de manière convaincante comment Whitman est un individu dépendant de son arme (une épée). 4 étoiles.

Dans la séquence suivante, Charles Soule (scénario) et Ryan Browne (dessins et encrage) mettent en scène un inhumain (Lineage) en train de prendre son bain, alors qu'une tête sur son corps lui raconte l'une des premières confrontations entre Black Bolt et un Kree. Difficile de s'intéresser à cette anecdote si le lecteur ne suit pas la série Inhumans. 2 étoiles.

Dans la séquence suivante, James Robinson (scénario) et Alex Maleev (dessins et encrage) montrent comment un monsieur ambitieux essaye de tirer parti d'un péché originel concernant Doctor Doom (révélé par l'œil d'Uatu). Robinson et Maleev ont concocté une petite nouvelle bien noire, en sachant insuffler une vraie personnalité à ce maître chanteur en puissance, qui ne sait pas à qui il s'attaque. 5 étoiles.

Dernière séquence, Al Ewing (scénario), Butch Guice (dessins) et Scott Hanna (encrage) mettent en scène la confrontation entre Nick Fury et Dum Dum Dugan. L'idée de départ est intéressante car elle permet de développer un point de continuité mis à mal par "Original Sin", mais l'exécution en est assez poussive et la fin très convenue. 2 étoiles.

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- Secret Avengers infinite comics" 1 & 2 -Nick Fury junior et Phil Coulson doivent exécuter une mission secrète pour éviter la propagation d'un virus remodelant la réalité.

Il s'agit d'une histoire parue à l'origine sur internet, réalisée par Ales Kot (scénario), Mast & Geoffo (storyboard et animation). Elle a été redessinée de manière traditionnelle par Ryan Kelly. Le lecteur ressent immédiatement l'influence de Warren Ellis dans le fond de l'intrigue, et dans la manière d'alterner les scènes de dialogues et les scènes d'action. Sans avoir le talent d'Ellis, Kot n'est pas ridicule et livre un récit d'aventure très rapide. Ryan Kelly réalise une mise en pages taillée sur mesure pour chaque séquence, et très efficace. 4 étoiles.
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