Monaco: une extension en mer au Larvotto de nouveau à l'étude

Le prince Albert II s’est exprimé ce mardi sur l’actualité, face à la presse monégasque

Grégory Leclerc Publié le 13/06/2012 à 07:14, mis à jour le 13/06/2012 à 08:39
larvotto

Le prince Albert II s’est exprimé ce mardi sur l’actualité, face à la presse monégasque

Point presse informel, hier au Palais princier. Le souverain, souriant et disponible, a évoqué avec Monaco Matin et les représentants de la presse monégasque les sujets qui font l'actualité de la principauté, mais pas seulement comme sur l'AS Monaco. Un rendez-vous qui s'est tenu dans un salon jouxtant les salles d'apparat du Palais.

Un échange à bâtons rompus qui a permis de mettre en lumière une information de taille. On le savait, le gouvernement princier étudie en effet toujours la possibilité d'une extension en mer. Mais dans ce dossier, l'hypothèse d'un projet au Larvotto semble de nouveau tenir la corde, même si les études sur une possible extension en mer, côté ouest de Monaco, au terre-plein de Fontvieille se poursuivent.

Seulement, le souverain ne s'en cache pas, les difficultés sont nombreuses à cet endroit.

« C'est techniquement très difficile car on a rapidement des fonds qui vont au-delà de 40 mètres, même bien au-delà.

« Ce sont des techniques particulières, très coûteuses. »

« Un projet plus modeste mais exigeant »

Le prince Albert II évoque alors l'autre possibilité. Là où avaient été envisagés les anciens projets d'extension en mer, au Portier, dans le secteur du Larvotto. « Ce serait un projet beaucoup plus modeste en taille mais avec toujours un impératif d'exigence sur l'impact environnemental. La courantologie devra être prise en compte. Il aurait une superficie réduite de plus de la moitié de ce qui avait été alors envisagé »,confie Albert II. A notre consœur de Monaco Hebdo, qui le pousse à en dire plus sur la taille de cette extension, le souverain sourit. 10 hectares ? « Beaucoup moins ». 5 hectares ? Le souverain s'amuse de ce quizz improvisé et donne un chiffre : «Pas plus de cinq hectares, mais vous verrez bien. Nous aurons le temps de revenir là-dessus. »

Voici ainsi relancée la piste d'une extension côté Est de Monaco. Une sorte de « Monaco sur mer », dont l'idée avait déjà été évoquée à l'automne 2008. Mais il s'agissait alors de créer une péninsule d'1 km de long et de 15 hectares qui formant une sorte de « baie du Larvotto ».

À l'époque, le projet avait fait grand bruit. « Nous allons inventer ce que notre pays a de plus rare...un morceau de territoire », commentait à l'époque Pierre Svara, président de la commission des Finances au Conseil national. Deux géants de l'architecture internationale avaient même été sélectionnés : l'Américain Daniel Libeskind (Monte-Carlo Sea Land) et le Britannique Norman Foster (Monte-Carlo Development Company) Le 9 décembre 2008, le souverain arrêtait tout, expliquant que « toutes les garanties nécessaires - autant financières qu'environnementales - n'étaient pas réunies pour prendre une décision responsable ». Rappelons que la planète venait de connaître l'un des pires krachs financiers de son histoire avec la crise des subprimes.

Le projet est donc relancé. Mais si l'on en croit l'annonce d'hier, rien à voir avec le précédent, ni en terme de taille, ni en terme de budget. De quoi réjouir l'ensemble des opérateurs du bâtiment par les perspectives qu'il ouvre ...

Le prince, lui, souligne que pour se développer, Monaco a besoin de, plus ou moins, « 300 000 à 350 000 m2 à chaque décennie pour répondre à la demande ».

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