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Proposé par Attijariwafa bank

La rédaction n’a pas contribué à la réalisation de cet article.

La Zone de libre-échange africaine : un tremplin pour la croissance économique du continent ?

ZLECAf
ZLECAf © Attijariwafa bank
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Lancée en 2019, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) vise à créer le plus grand marché unique au monde. Promettant de transformer le paysage économique du continent, la ZLECAf suscite néanmoins de nombreuses interrogations et a fait l’objet de discussions lors du Forum international Afrique développement (FIAD) organisé par Attijariwafa bank.

C’était le 27 juin, lors du FIAD24. Mohamed El-Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank et Wamkele Mene, secrétaire général de la ZLECAf, signent un protocole d’accord visant à accélérer les impacts de la zone de libre-échange, afin de faciliter le commerce et les investissements sur le continent.

L’objectif principal de cette zone de libre-échange est clair : stimuler le commerce intra-africain, qui ne représente que 15% du commerce total du continent, et permettre la croissance et la création d’emplois en Afrique.

Des ambitions prometteuses

C’est donc avec une grande satisfaction et beaucoup d’ambition que Wamkele Mene parle des avancées réalisées ces deux dernières années : « Depuis 2022, des exportations ont lieu, des certificats d'origine sont échangés, ce qui signifie qu'il existe des échanges commerciaux significatifs entre pays africains grâce à la ZLECAf. »

Et selon les chiffres du Fonds monétaire international (FMI), elle pourrait avoir un impact significatif sur l’économie du continent : augmentation du commerce intra-africain de plus de 52,3% d'ici à 2025, génération de 450 milliards d’euros de revenus, mais aussi 30 millions d’Africains sortis de la pauvreté d'ici à 2035.

La nécessité d’impliquer l’ensemble du continent

Cet ambitieux projet nécessite néanmoins une coopération accrue entre les États signataires de l’accord, dans un continent longtemps fragmenté par son héritage colonial et qui cherche encore son chemin vers une union durable. 

« Lorsque l’on parle de la ZLECAf, on ne parle pas que d’un seul groupe de personnes », précise Briggette Harrington, CEO de l’entreprise rwandaise Igire Coffee et intervenante lors de ce FIAD24. « On parle de toutes ces différentes dynamiques culturelles, pays et langues, qui ont des manières diverses de commercer. Cela prendra du temps. »

La patience et la bonne volonté de tous les acteurs économiques africains sont donc déterminantes pour permettre à la zone de libre-échange d’atteindre ses objectifs.

Le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene veut malgré tout voir les choses en grand et ne pose pas de limites : « C’est un accord de libre-échange, mais son impact peut aller bien au-delà. Cela peut impacter la cohésion sociale, l’emploi des jeunes, l’innovation et positionner notre continent sur la voie de la compétitivité pour les décennies à venir. C’est pourquoi nous devons réussir. »

Libre circulation des marchandises dans un premier temps, libre circulation des personnes dans un second, et peut-être à terme la création d’une monnaie unique. Les chantiers de la ZLECAf sont nombreux, à la hauteur des objectifs déterminés et des ambitions affichées lors de sa création.

La coopération Sud-Sud : un pilier de la mise en place de la ZLECAf

La mise en œuvre de la ZLECAf ne peut se faire sans une solide coopération Sud-Sud, essentielle pour le développement harmonieux et intégré du continent africain. Cette coopération, qui se base sur la solidarité et le partage de connaissances entre les pays en développement, est cruciale pour surmonter les défis communs et maximiser les opportunités économiques.

Lors du FIAD24, les trophées de la Coopération Sud-Sud, soutenus par le fonds panafricain AL MADA, ont été décernés pour encourager les entreprises qui contribuent au développement des échanges intra-africains. À l'instar d’ENERGY TRANSFO, qui a reçu le prix bronze pour son engagement et ses réalisations dans le domaine des solutions photovoltaïques au Maroc et en Afrique.

Ces récompenses témoignent de l'importance de la coopération Sud-Sud dans la réalisation des objectifs de la ZLECAf et soulignent le rôle vital des entreprises africaines dans ce processus.

Propos recueillis lors du FIAD24 à Casablanca.

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