Menu
Libération
Sur Apple TV +

La saison 2 de «Severance» tire son épingle du «je»

Article réservé aux abonnés
Trois ans après l’immense succès du premier volet, la série dystopique où les personnages se dédoublent entre travail et sphère intime prend une étoffe remarquable sur les identités multiples.
publié le 16 janvier 2025 à 17h45

Cinq ans après son arrivée dans le paysage des plateformes de streaming, Apple TV + occupe une place plus étrange que jamais. Véritable boîte noire qui jamais ne communique sur ses résultats, le service produit une quantité phénoménale de séries de très haut standing, à la production hyperléchée et portée par des castings de stars. En juillet, Bloomberg avançait que l’entreprise aurait investi plus de 20 milliards de dollars dans la création originale de séries. Sans qu’aucune ou presque ne parvienne à atteindre le grand public. Seules deux séries ont brisé ce plafond de verre : la sitcom feelgood Ted Lasso ; et Severance, dont la seconde saison nous parvient aujourd’hui, trois ans après sa première installation – une éternité.

«Lost» des open space

Portée par le comique Ben Stiller, ici réalisateur et producteur, Severance est l’œuvre d’un showrunner débutant, Dan Erickson, qui admet volontiers avoir été frappé d’une forme de paralysie après le retentissement surprise de sa série. L’euphorie du succès se transformant vite en terreur de décevoir. Effet décuplé par la multiplication des théories en ligne tentant de percer les mystères agités par la série. Le tournage, retardé par une panne d’écritur

Pour aller plus loin :

Dans la même rubrique