Améliorer l’accès à l’éducation, c’est offrir à chaque personne les moyens de réaliser son plein potentiel. Voilà pourquoi Apple s’engage à multiplier les occasions d’apprentissage aux quatre coins du monde avec des partenariats dans plus de 100 pays et régions.
L’éducation fait grandir les élèves, les leaders, les visionnaires, les communautés, tout le monde.
Ottawa (Canada)
Des ressources pour remonter à la source.
Jusqu’à tout récemment, l’histoire des Premières Nations n’était pratiquement pas enseignée au Canada. Les programmes scolaires faisaient souvent fi des dispositions historiques et actuelles de la Loi sur les Indiens de 1876 – qui visait l’assimilation d’une population vaste et diversifiée de Premières Nations à la société non autochtone – et de l’impact des pensionnats ayant empêché quelque 150 000 enfants d’exprimer leur culture sur plusieurs générations. La fermeture du dernier pensionnat autochtone du Canada, en 1997, a ravivé le mouvement pour une meilleure transmission de la culture et de l’histoire des Premières Nations.
En 2015, l’Assemblée des Premières Nations (APN) a réuni des leaders pédagogiques autochtones de partout au Canada. Elle leur a présenté une collection d’artefacts, de cartes de pensionnat et d’autres supports pour promouvoir l’enseignement de l’histoire du point de vue des Premières Nations. Cette collection a été énormément sollicitée.
C’est ce qui a convaincu Apple de former un partenariat avec l’APN pour la rendre plus accessible aux élèves autochtones et non autochtones. « Les profs et leurs classes ont du mal à trouver des sources fiables sur la culture et l’histoire », déclare Renee St. Germain, directrice des langues et de l’enseignement au sein de l’APN et membre de la Première Nation de Rama. Elle participe à un projet collaboratif avec Apple pour promouvoir l’accessibilité des ressources numériques sur l’histoire des Premières Nations. Le résultat est un ensemble téléchargeable d’outils éducatifs portant sur les droits, la culture et l’histoire des Premières Nations. Intitulée Notre heure est venue : La trousse éducative de l’APN, cette ressource gratuite propose une collection grandissante de livres Apple Books interactifs à l’intention des pédagogues autochtones et non autochtones qui désirent présenter de nouveaux points de vue en classe et favoriser un esprit de collaboration, de compréhension et d’action.
« L’éducation est la clé pour aborder les enjeux de société et vaincre le racisme systémique ou la discrimination. Tout le monde va à l’école. Le système doit donc changer pour être en adéquation avec la société contemporaine et les cultures qui la façonnent. »
Apple a aidé l’APN à créer 15 livres Apple Books en anglais et en français. Aujourd’hui, les efforts conjoints de membres Apple Distinguished Educator et de l’initiative d’éducation communautaire d’Apple, de spécialistes pédagogiques, de leaders autochtones en éducation et d’organisations militantes continuent d’outiller les profs pour transmettre l’histoire des Premières Nations. Selon Renee St. Germain, « il n’y a pas de mauvais moment ni d’âge limite pour entamer le dialogue ». Désormais, le corps enseignant peut intégrer concrètement les notions relatives aux Premières Nations dans ses cours et alimenter la discussion sur ce sujet délicat. « L’égalité est au centre de toutes les actions de l’APN, et la trousse éducative est guidée par les Premières Nations », assure Renee St. Germain, qui insiste sur l’importance d’une bonne représentation pour les élèves autochtones. « Il y a des jeunes des Premières Nations dans presque toutes les classes. » Le changement systémique prend de plus en plus d’ampleur au Canada, et la trousse participe à rendre l’éducation plus équitable pour les élèves autochtones et les générations futures.
Madame St. Germain travaille actuellement avec des centres de services scolaires pour diffuser la trousse à plus grande échelle. Parce que les Premières Nations sont multiples, Apple et l’APN continuent de faire appel à des leaders pédagogiques autochtones pour créer des versions régionales reflétant mieux les diverses traditions, langues et cultures.
Renee St. Germain croit qu’il reste encore beaucoup à faire pour les Premières Nations, qu’il s’agisse d’accès au logement, d’égalité des droits ou de sécurisation culturelle pour les élèves et le corps enseignant. L’éducation fait partie du processus. Comme elle le souligne : « S’il n’y a pas d’équité en éducation, où peut-il bien y en avoir? »
Northridge (Californie)
Pour un accès universel aux études supérieures.
Pour Amanda Quintero, l’université n’a pas toujours été une option. Issue d’une famille immigrante n’ayant pas fait d’études, elle était destinée au marché du travail dès sa sortie du secondaire. Mais vers la fin de sa dernière année scolaire, un prof suppléant l’a encouragée à s’inscrire à l’université. Ce coup du hasard a littéralement transformé le parcours de la jeune femme. Elle a graduellement pris conscience qu’elle avait ce qu’il faut pour réussir – et qu’elle en avait le droit.
Amanda Quintero est aujourd’hui titulaire d’un doctorat, et elle voue sa carrière à offrir aux universitaires de première génération les mêmes perspectives qu’elle. Grande spécialiste des institutions de service hispanique (les HSI), elle a mis au point des méthodes audacieuses qui ont fait leurs preuves en termes de réussite étudiante. Elle travaille actuellement comme conseillère principale de la présidente pour l’excellence inclusive et responsable de l’innovation en équité pour le Global HSI Equity Innovation Hub de la California State University à Northridge. Le Global HSI Equity Innovation Hub a été lancé en partenariat avec Apple afin de favoriser l’avancement des universitaires de première génération en ouvrant des perspectives à des talents de tous horizons. Sous le leadership visionnaire d’Amanda Quintero, il contribuera à transformer les HSI aux États-Unis pour accroître le taux de réussite étudiante, de même que développer des compétences professionnelles clés dans le domaine des STIAM chez les jeunes des communautés latino-américaines, minoritaires ou historiquement exclues.
« Notre partenariat avec Apple va nous inciter à faire preuve d’audace et d’innovation pour brouiller les frontières entre l’environnement physique – le Hub – et le monde virtuel », explique Amanda Quintero. En plus de fournir l’équipement technologique et l’aide financière, Apple mobilise des spécialistes afin de concevoir l’espace et la programmation, éléments cruciaux pour orienter les jeunes vers la réussite universitaire et professionnelle.
Le Global HSI Equity Innovation Hub compte outiller un grand nombre d’universitaires de première génération en offrant l’enseignement et les compétences nécessaires pour faire carrière dans le domaine des STIAM. Dans cette optique, il mettra en relation les HSI avec des ressources influentes pour favoriser l’échange de pratiques propices à l’équité en éducation, et ainsi promouvoir l’inclusivité et la diversité sur le marché du travail. « La diversification des talents profite à tout le monde, affirme Amanda Quintero. Les gens qui en tirent parti s’investissent en retour dans leur communauté d’origine pour abolir les inégalités intergénérationnelles. »
« La première fois que mes parents ont mis les pieds sur un campus, c’était à ma collation des grades. J’aimerais que ça se passe différemment pour les autres. »
Le Global HSI Equity Innovation Hub marque un changement de paradigme : la réussite n’appartient plus seulement aux jeunes, mais aussi aux HSI, qui doivent tout mettre en œuvre pour les soutenir. Il incombe à la direction de chaque établissement d’évaluer ses structures, ses politiques et ses pratiques à des fins d’équité. Ainsi, les élèves, les profs et le personnel ont le pouvoir de transformer leur école, ce qui, selon Amanda Quintero, est crucial dans une approche éducative axée sur l’équité. L’autre impératif du programme consiste à impliquer les familles des universitaires de première génération, qui restent souvent en marge de la vie étudiante. « La première fois que mes parents ont mis les pieds sur un campus, c’était à ma collation des grades. J’aimerais que ça se passe différemment pour les autres. » Avec une approche qui prend en compte les familles et qui tend la main aux jeunes et à leurs parents, l’accès aux études supérieures et aux diplômes ne relève plus d’un coup de chance.
Cork (Irlande)
Une culture d’innovation et de créativité.
Hollyhill, quartier en périphérie de Cork en Irlande, abrite le siège européen d’Apple. C’est aussi là que le Terence MacSwiney Community College, un établissement d’enseignement général et professionnel, accueille ses élèves de 12 à 18 ans. En 2015, la direction de l’école a formé un partenariat avec Apple.
Des bénévoles d’Apple ont ainsi collaboré avec des profs pour intégrer les cours La programmation pour tous et La créativité pour tous afin de mieux motiver les élèves. Apple a également fourni les fonds et les technologies nécessaires pour la mise en pratique des apprentissages.
Ce partenariat a eu un effet positif dans l’ensemble de la communauté. Les élèves du Terence MacSwiney Community College ont désormais accès aux technologies et outils de créativité les plus récents, et la présence des bénévoles d’Apple leur a fait découvrir des métiers jusqu’ici inconnus. « Ces gens inspirants ont ouvert des portes dans l’esprit des jeunes et leur ont permis de bâtir leurs propres rêves », explique Eva Corbett, enseignante de premier cycle au Terence MacSwiney Community College.
« Beaucoup d’élèves n’ont pas conscience de leur inventivité avant d’assister aux cours La créativité pour tous. Il leur suffit de dessiner sur iPad pour découvrir des perspectives inédites. »
Eva Corbett, qui s’appuie sur les programmes Apple pour enseigner, a pu constater les retombées du partenariat et les nombreux bons coups de ses élèves. Par exemple, lors d’une leçon La programmation pour tous, les élèves ont créé un prototype d’app : Food Fund. « L’app devait soutenir la gestion d’un projet d’action sociale – aussi conçu par les élèves – visant la réduction du gaspillage de nourriture dans les écoles environnantes, la redistribution de denrées à un organisme local et la sensibilisation aux besoins alimentaires de la communauté. »
Autre réussite digne de mention : la chanson « Live Out Loud ». Composée par un groupe d’étudiantes dans le cadre d’un cours La créativité pour tous, l’œuvre était si percutante qu’elle a été sélectionnée pour une campagne gouvernementale en hommage aux jeunes LGBTI+. Le groupe utilise maintenant GarageBand et iMovie pour produire ses propres chansons et vidéos. « Cette expérience aura une incidence positive sur l’avenir de ces adolescentes, car elles auront acquis la confiance nécessaire pour essayer de nouvelles choses », avance Eva Corbett.
Selon elle, le partenariat a instauré une culture de créativité et d’innovation au Terence MacSwiney Community College. « Beaucoup d’élèves n’ont pas conscience de leur inventivité avant d’assister aux cours La créativité pour tous. Il leur suffit de dessiner sur iPad pour découvrir des perspectives inédites. »
Boise (Idaho)
Les langages de l’intégration
Pour beaucoup de gens qui immigrent ou se réfugient aux États-Unis, l’intégration représente une épreuve de taille. La barrière de la langue pose tout un défi, surtout quand vient le temps de chercher un emploi ou poursuivre des études. En Idaho, l’initiative Onramp vise à développer la main-d’œuvre locale en formant le personnel enseignant et en ouvrant des possibilités pour les élèves. Ce programme d’État est le fruit d’un partenariat unique entre Apple, la Boise State University, l’Idaho Digital Learning Alliance et le College of Western Idaho (CWI). Aux yeux de profs comme Sarah Strickley, aider les personnes immigrantes ou réfugiées à améliorer leurs aptitudes à communiquer en anglais leur permet de se rapprocher des communautés et de s’impliquer. « Pour que l’équité devienne réalité, il faut former des leaders à l’image de notre monde. »
Le programme de tutorat en anglais et de langue seconde du CWI propose des cours linguistiques et informatiques gratuits aux non-anglophones. Avec l’appui de l’équipe Community Education Initiative d’Apple, il intègre les contenus de La créativité pour tous et une introduction à Programmer avec Swift, en plus de fournir des appareils propices à l’acquisition de compétences numériques. Sarah Strickley enseigne aux non-anglophones depuis plus de 10 ans. Elle a mis sur pied un cours qui favorise l’apprentissage de la langue par le code – et vice-versa. Elle travaille avec plus de 150 élèves qui proviennent d’une trentaine de pays et parlent plus de 31 langues différentes. Le niveau d’éducation et d’expérience technologique est très inégal : certaines personnes n’ont jamais touché à un iPad, alors que d’autres détiennent des certifications avancées. Ce que ces gens ont en commun, c’est la barrière linguistique qui freine leur recherche d’emploi. Pour Sarah Strickley, « l’objectif est d’offrir un programme durable à la portée de tout le monde, peu importe le niveau ». Son approche pédagogique de la langue et du codage consolide les forces et les compétences propres à chaque personne.
« Quand on combine créativité, codage et esprit d’équipe, les technologies viennent combler les écarts linguistiques et éducatifs. La magie opère. »
Sarah Strickley croit que la créativité joue un rôle majeur pour intégrer les gens dans leur communauté. Elle pratique l’apprentissage par défis – une approche qui consiste à résoudre des problèmes bien réels à l’aide des technologies –, qui représente souvent la première interaction avec la communauté. Les étudiants et étudiantes apprennent de façon concrète à entrer en relation et à proposer des solutions, tout en gagnant en assurance et en capital social. Les personnes immigrées ou réfugiées en Idaho n’ont souvent aucun réseau ou système de soutien à leur arrivée. Le travail de Sarah Strickley au CWI leur permet de trouver leur voix et leur place dans l’environnement qui est désormais le leur.
Sarah Strickley précise : « Chaque personne possède un bagage de connaissances, peu importe sa langue, son parcours ou sa situation. L’éducation favorise le partage de ce savoir et une avancée dans la compréhension. » Pour l’enseignante, les technologies jouent un rôle équilibrant qui place tout le monde sur un pied d’égalité. Avec les appareils et le savoir technologique nouvellement acquis, chaque membre de la communauté est en mesure de saisir des occasions gagnantes, ou même d’en créer.
Johannesburg
(Afrique du Sud)
La programmation fait du chemin.
Katleho Letshae habite à Johannesburg, en Afrique du Sud. Quand il a entendu parler du cours de programmation d’Apple offert au Wilberforce Community College, il a sauté sur l’occasion.
« C’est rare qu’on trouve ce genre de cours dans les pays en développement », souligne-t-il.
Cette formation est portée par HBCU C2, une initiative conjointe de la Tennessee State University et d’Apple qui aide les universités historiquement noires (Historically Black Colleges and Universities, ou HBCU) à offrir de nouvelles possibilités en programmation et en créativité sur leur campus et dans les communautés environnantes. HBCU C2 prône l’innovation et l’équité en éducation, tout en cherchant à résoudre des enjeux collectifs par la création d’apps et l’utilisation de Swift, le langage de programmation d’Apple.
En plus d’avoir contribué au lancement du programme, Apple s’implique à différents égards, qu’il s’agisse de fournir l’aide financière et les technologies nécessaires au déploiement, ou encore de concevoir et organiser les cours. L’équipe Apple a aussi participé à la préparation du personnel enseignant avec le programme de formation Apple Teacher.
À ce jour, l’initiative a été adoptée par 46 HBCU, qui se sont toutes engagées à servir de centre d’innovation dans leur région. Pour tenir leur engagement, les HBCU doivent constituer une équipe d’innovation pour la mise en œuvre à l’échelle locale, créer un minimum de deux cours par année conformément aux stratégies C2 et offrir des activités parascolaires de créativité et de codage aux gens de tous âges et aux organismes communautaires environnants. Cette stratégie conjointe a grandement contribué à promouvoir la diversification de la main-d’œuvre technologique et créative, de même qu’à combler le fossé numérique dans les groupes minoritaires sous-représentés.
L’initiative HBCU C2 a connu une telle réussite qu’elle a récemment été exportée hors des États-Unis, vers l’Afrique, dans trois écoles secondaires et dans des établissements d’enseignement supérieur offrant des programmes de deux et quatre ans. Parmi ceux-ci, il y a le Wilberforce Community College, qui comptait 88 jeunes dans sa première cohorte.
Katleho Letshae en faisait partie. Il a conçu une app, Seasons, qui permet de régler la température de couvertures électriques avec iPhone, via Bluetooth. Dans le cadre de sa formation, il a cherché des problèmes à résoudre dans sa collectivité, et c’est ainsi que l’idée a germé. « Je voulais rendre l’utilisation de couvertures électriques plus simple et sécuritaire pour les gens de tous âges », explique-t-il. Bien que son app en soit encore à l’étape de prototype, il espère bien qu’elle verra le jour. En attendant, il planifie la suite. Il poursuit son parcours en codage de façon autodidacte, en faisant preuve de curiosité et en se renseignant en ligne. Et il envisage un retour à l’école en sciences informatiques ou en technologie de l’information. « L’éducation m’a donné une base pour m’élever et atteindre mes objectifs. »
Détroit (Michigan)
Grand programme pour Détroit.
Originaire de l’Ohio, Telayne Keith a foi en ses élèves et leurs capacités. « Que mes jeunes voient leur potentiel ou non, moi, je le vois. » L’enseignante communique sa passion pour l’éducation et l’entraide partout où elle va. À Détroit, elle fait partie des talents qui ouvrent de nouvelles voies dans un monde tourné vers les technologies. Au sein des Boys & Girls Clubs of Southeastern Michigan (BGCSM), elle a enseigné les principes de prototypage d’apps et de conception centrée sur l’humain.
Apple s’est associée à BGCSM et Grow Detroit’s Young Talent (GDYT) en juillet 2021 pour mettre sur pied Code to Career, un programme visant à préparer les jeunes au marché du travail et aux études supérieures. D’une durée de six semaines, l’initiative a réuni 20 élèves de 18 à 24 ans pour s’attaquer à des enjeux locaux de mobilité et de mode durable.
Dans son rôle d’animatrice, Telayne Keith s’est appuyée sur l’apprentissage par défis d’Apple – qui consiste à résoudre des problèmes réels avec les technologies – afin d’amener chaque groupe à cibler des besoins et à élaborer des solutions inventives. « On ne peut développer ce qu’on a sans élargir ce qu’on sait, explique-t-elle. La curiosité est essentielle. » Ses élèves ont pu prendre conscience de leur potentiel créatif et de leur capacité à faire bouger les choses. Telayne Keith se souvient que, durant son enfance, sa mère utilisait des méthodes similaires à l’approche par défis pour l’inciter à trouver des réponses en faisant des recherches et des visites au musée.
« L’éducation ne se fait pas forcément entre quatre murs ou avec un livre. On apprend des gens qui sont différents de soi ou qui pensent autrement. »
Même sans expérience en codage, ses élèves ont présenté leurs prototypes d’apps aux juges et aux parlementaires du Michigan à la fin du programme. Ils et elles ont pu mettre leurs aptitudes de résolution de problèmes et de collaboration au service des collectivités. Plusieurs ont poursuivi leur parcours à la fondation de l’académie Apple Developer pour s’initier au codage et à la conception pendant un mois, et d’autres ont même posé leur candidature pour le programme d’un an.
L’académie Apple Developer est un puissant moteur de croissance pour Détroit. Ce carrefour d’entrepreneuriat et de créativité offre des séances de formation pour aider les élèves à intégrer l’économie des apps iOS. C’est par passion que Telayne Keith s’est jointe à l’académie comme mentore en conception d’expérience et d’interface d’utilisation (UX/UI) pour inspirer et guider ses groupes vers de nouvelles perspectives technologiques. Cette motivation l’a menée à la Kent State University, où elle a terminé sa maîtrise en UX/UI en août 2022. Des BGCSM jusqu’à l’académie Apple Developer, le pouvoir transformateur des technologies favorise l’essor des talents à Détroit.
Selon Telayne Keith, « il y a toujours moyen de tracer sa propre voie dans la vie, et c’est l’éducation qui rend tout ça possible ». Avec les spécialistes en développement professionnel Apple des BGCSM, elle donne une impulsion positive à l’avancement communautaire de Détroit. Les élèves de l’académie Apple Developer retournent dans les écoles où ils et elles ont étudié pour partager leur parcours et inspirer la relève. GDYT compte adopter le programme Code to Career de six semaines des BGCSM et l’intégrer à l’année dans les groupes du primaire au secondaire. Pour Telayne Keith, « l’éducation est un véritable moteur » qui permet à chaque membre de la collectivité de rendre Détroit encore plus extraordinaire.
Sichuan (Chine)
Technologie et tradition. En coopération.
C’est à Ya’an, dans le Sichuan, que se trouvent les plus anciennes plantations de thé recensées en Chine. Les quatre cours d’eau et les crêtes qui entourent la ville en font un lieu de culture idéal. Et le talent des personnes qui y habitent fera bientôt honneur à ce produit local de renommée mondiale.
Depuis 2015, Apple soutient la China Foundation for Poverty Alleviation (CFPA) pour aider les propriétaires de fermes à se regrouper en coopératives et à vendre leurs produits plus efficacement. Les responsables de ces coopératives contribuent à développer les compétences chez les membres et à promouvoir la croissance entrepreneuriale dans l’écosystème du commerce électronique chinois. En 2020, Apple a assisté la CFPA dans la création du Mengdingshan Cooperative Development Institute, qui forme chaque année plus de mille responsables de coopératives fermières en notions numériques.
Ying Wang, présidente d’une coop, y a appris à utiliser les technologies et des appareils comme iPad pour mieux gérer son exploitation agricole. Elle raconte qu’avant, tout se faisait sur papier et qu’iPad a simplifié l’acquisition des informations et des compétences nécessaires pour améliorer la production de thé. Parmi les gens qui intègrent l’institut, beaucoup n’ont jamais même vu ou touché une tablette. Ils sont encouragés à se former par des leaders comme Ying Wang, qui croit à la force consolidante des technologies pour les communautés.
« Les responsables des coopératives sont comme des graines qui germent et prennent racine chez nous », affirme Ying Wang, reprenant des mots entendus en classe. L’institut propose des formations sur toutes sortes de sujets, du rendement saisonnier à la chaîne logistique, en passant par le marketing et l’optimisation des ventes. Grâce aux compétences numériques acquises, les familles et les petites entreprises agricoles peuvent améliorer la qualité de leurs exportations et dynamiser leur économie locale. « Nous vivons à l’ère des technologies et de l’information, celle de l’agriculture traditionnelle est révolue, poursuit Ying Wang. Former les talents nous aide à opérer cette transformation. » Avant l’arrivée de l’institut, beaucoup de jeunes quittaient le village pour tenter leur chance en ville. Aujourd’hui, la mise en place de normes agricoles éprouvées, de technologies innovantes et de formations plus pratiques les incite à rester. Ying Wang s’en réjouit, et elle espère voir de nouveaux talents s’installer et contribuer à la prospérité de la région. La CFPA étend maintenant les méthodes exemplaires de l’institut aux zones rurales d’autres provinces.
Selon Ying Wang, « l’éducation influence chaque étape de la vie ».
Comme directrice, elle étudie et recherche des moyens de mieux gérer sa coopérative et de renforcer la cohésion dans l’organisation. Le résultat de ses efforts? Les revenus des membres ont augmenté, et les compétences numériques rehaussent continuellement la qualité du produit. La réputation de Ya’an et de son thé ne cesse de croître grâce au talent des gens de la communauté. « À la naissance, tout le monde part de zéro, conclut Ying Wang. Seule l’éducation nous donne les moyens de bâtir qui nous sommes. C’est elle qui nous permet de voler de nos propres ailes et de nous épanouir. »
Birmingham (Alabama)
Des communautés en plein développement.
Selon un vieux dicton, le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans. L’autre meilleur moment, c’est maintenant. À Birmingham, en Alabama, Ed Farm compte développer les compétences numériques dans le domaine des technologies pour les générations à venir. Début 2020, Apple a conclu un partenariat avec le district scolaire Birmingham City Schools, l’Alabama Power Foundation et TechBirmingham pour créer Ed Farm, une initiative qui prône l’équité en éducation et prépare la main-d’œuvre de demain. Avec son écosystème axé sur la communauté, Ed Farm a ouvert des portes aux jeunes et rendu les technologies plus accessibles.
Les gens de la région de Birmingham, quel que soit leur âge, peuvent en tirer parti de toutes sortes de façons. Le programme Teacher Fellows, avec le soutien des spécialistes en développement professionnel Apple, forme des pédagogues qui veulent innover en classe et les aide à intégrer les ressources La programmation pour tous dans leurs cours. Le programme Student Fellows, de son côté, développe les compétences des jeunes de la fin du primaire et du secondaire en misant sur l’apprentissage par défis, une approche de résolution de problèmes axée sur les technologies. Et le programme Pathways propose une formation gratuite sur Swift, le langage de programmation d’Apple, en plus d’encourager la poursuite d’études postsecondaires. Ed Farm entretient une relation unique avec Birmingham, en ce sens qu’il est soutenu par et pour la communauté, tout ça pour repenser l’éducation dans une optique technologique.
« Il n’est jamais trop tard pour s’instruire. Quand on arrête d’apprendre, on arrête d’avancer », déclare Nikia Hackworth, une participante du programme Pathways.
Pour Nikia Hackworth, le programme Pathways a changé sa vie et celle de sa famille. Après de nombreuses années dans le secteur financier, elle a entendu parler d’Ed Farm sur les réseaux sociaux, et ça l’a intriguée. « Apprendre, ça ne peut jamais être mauvais », ajoute-t-elle à propos de sa participation à Pathways et de sa formation en codage et en technologies. Elle a mis à profit ses acquis numériques en devenant analyste d’affaires. Son nouveau rôle ne consiste pas à coder, mais elle comprend suffisamment le langage pour faire le pont entre les équipes techniques et commerciales. Loin de se limiter à l’enseignement de la programmation, Ed Farm démontre que les technologies ouvrent la voie à toutes sortes de parcours – entre autres ceux de responsable de produit, de gestionnaire de projet ou, à l’instar de Nikia Hackworth, d’analyste d’affaires. Celle-ci est d’ailleurs convaincue que l’éducation est un moteur de croissance : « Plus on en sait, plus on va loin. »
La portée d’Ed Farm est vaste : de la maternelle au secondaire, en passant par l’enseignement supérieur et le marché du travail, elle transforme Birmingham en une Silicon Valley du Sud. Pour les gens de la région, le partenariat met en lumière des possibilités jusqu’ici inconnues qui ouvrent de nouvelles perspectives de croissance. Aux yeux de Nikia Hackworth, « pour progresser, il faut sortir de notre zone de confort et trouver ce terreau fertile où nous pouvons nous épanouir et laisser pousser le grand arbre qui sommeille en nous ».
Notre mission éducative ne s’arrête pas là.
Construire un avenir où les jeunes filles ont tout pour réussir.
En 2018, Apple a noué un partenariat avec le Fonds Malala pour déployer à plus grande échelle les activités de l’organisme pour l’éducation et l’égalité des filles. En soutenant le Fonds Malala sur les plans financier, technologique, pédagogique et scientifique, Apple accélère l’avènement d’un avenir où chaque fille aura accès à une éducation gratuite, sûre et de bonne qualité pendant 12 ans.
Primaire et secondaire
Les technologies Apple aident les profs à éveiller la créativité des élèves avec de puissants produits, du soutien et des ressources d’apprentissage.
Étudiants et étudiantes
Puissants et compatibles avec tout ce qu’il vous faut pour les études, les appareils Apple vous permettent de vous concentrer sur ce
qui compte.
Cégep et université
Apple favorise l’innovation sur le campus, des chaires de recherche aux disciplines sportives en passant par les communautés étudiante
et enseignante.