Biens culturels
Biens mixtes
Biens naturels
Biens trans-frontalier
En péril
Rapports périodiques
Cycle 3
La Comité du patrimoine mondial, lors de sa 41e session (Cracovie, 2017), a déclaré dans la décision 41 COM 10A, le début du troisième cycle du Rapports périodiques dans la région Afrique, conformément à l’article 29 de la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. Le troisième cycle de l’exercice de Rapports périodiques dans la région a concerné les États parties africains à la Convention et les biens du patrimoine mondial inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, y compris les sites inscrits par le Comité lors de sa 43e session à Bakou, en Azerbaïdjan en juillet 2019.
L’exercice de soumission s’est déroulé de septembre 2019 à juillet 2020 et 46 États partis africains à la Convention, dont 35 ont des biens du patrimoine inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, ont répondu à un questionnaire en ligne. Plusieurs ateliers ont été organisés pour faciliter le remplissage et analyser le questionnaire. Un projet de rapport et un projet de plan d’action ont été préparés et finalisés avec tous les points focaux nationaux africains. Les deux documents seront soumis pendant la 44ème session élargie du Comité du patrimoine mondial pour approbation.
© UNESCO / Xiangling Chen
Cycle 2
Principaux résultats
Région Afrique
Anglais Français
Analyse et synthèse du deuxième cycle de rapports périodiques en Afrique, soumis conformément à la Décision 30 COM 11.C
En savoir plusCycle 1
Principaux résultats
Région Afrique
Anglais Français
Conclusions et recommandations du Rapport de synthèse sur l’état de conservation du patrimoine mondial en Afrique, soumis conformément à l’approche stratégique adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 23e session.
En savoir plusConservation et propositions d’inscription
>La région Afrique compte actuellement 96 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, dont 53 sites culturels, 38 sites naturels et 5 sites mixtes. La conservation du patrimoine mondial de l’UNESCO dans la région Afrique est surveillée en permanence par le mécanisme de suivi réactif.
Il y 16 sites inscrits sur la Liste en péril. Tout en s’efforçant d’assurer la conservation de tous les biens inscrits, l’unité Afrique travaille à l’élaboration de l'état de conservation souhaité en vue du retrait (DSOCR) de ces biens en vue de leur retrait éventuel de la Liste en péril.
La région Afrique ne représentant que 9% de la Liste du patrimoine mondial, l’unité Afrique travaille également en étroite collaboration avec ces partenaires et le Fonds du patrimoine mondial africain (FPMA) afin d’augmenter le nombre de sites de la région Afrique proposés pour inscription la Liste du patrimoine mondial.
Conservation
L'UNESCO et Zanzibar œuvrent conjointement à la réhabilitation de la ville de pierre de Zanzibar, site du patrimoine mondia
Soutien du gouvernement norvégien pour la pose de colliers sur des animaux des parcs nationaux de la Pendjari et W (Bénin) afin d'accroître leur surveillance et leur protection
Soutenir la biodiversité et les moyens de subsistance durables dans le parc national du lac Malawi (NFIT)
L'UNESCO et l'ALIPH vont réhabiliter le bien du patrimoine mondial de Biandiagara du Mali et soutenir les communautés touchés par le conflit
L'UNESCO accorde des fonds d'urgence pour la reconstruction des infrastructures détruites par les inondations et les glissements de terrain dans le parc national des monts Rwenzori
Sauvegarde des gorilles de montagne menacés d'extinction pendant la crise de COVID-19
7. Réponse d'urgence à une attaque à une attaque tragique dans le parc national des Virunga
Nomination
Le Sultanat d'Oman soutient le renforcement des capacités pour la nomination et la promotion des sites du patrimoine mondial dans cinq pays d'Afrique de l'Est
Appui aux États parties du Bénin et du Togo pour la préparation du dossier de proposition d'inscription du Koutammakou, le pays des Batammariba, comme site transfrontalier
Finalisation du dossier d'inscription du Parc national de Zakouma sur la Liste du patrimoine mondial (fonds chinois)
DSOCR
Desired State of conservation for the removal of a property from the List of World Heritage Danger
Project d'appui à la Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (Côte d'Ivoire/Guinée) pour l'autonomisation des communautés riveraines et la finalisation de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR)
Développement des capacités
Dans la de la période de transition vers le nouveau plan d’action régional qui doit être approuvé lors de la 44ème session élargie du Comité du patrimoine mondial, l’unité Afrique du Centre du patrimoine mondial a développé un plan d’action stratégique pour le développement des capacités dans 5 domaines clés, à savoir : (i) la jeunesse et l’inclusion ; (ii) les gestionnaires de sites et la sensibilisation; (iii) les institutions de formation et d’éducation ; (iv) les experts et la société civile ; and (v) les institutions et la promotion. L’objectif est d’ancrer les efforts en cours pour mettre en œuvre de la Convention de 1972 et, en même temps de développer des conditions favorables pour la mise en œuvre du nouveau plan d’action régional.
Jeunesse et inclusion
Les activités cibleront les enfants et les jeunes d’Afrique pour leur permettre de mieux comprendre le patrimoine mondial et de la Convention, et de s’impliquer d’avantage dans les activités liées à la mise en œuvre de la Convention. En suivant les expériences d’autres régions, l’unité Afrique du Centre du patrimoine mondial travaillera en étroite collaboration avec le réseau des jeunes du secteur de l’éducation de l’UNESCO.
Gestionnaires de sites et sensibilisation
Les activités aideront les gestionnaires de sites à créer un réseau solide pour partager leurs expériences et renforcer l’apprentissage par les pairs, notamment pour leur donner les moyens d’atteindre les communautés locales. L’accent sera mis sur la sensibilisation afin d’aider les gestionnaires de sites à mieux impliquer les communautés locales et la société civile dans la conservation et la gestion des sites africains.
Réseau des gestionnaires de sites africains : les membres du comité intérimaire élus
Institution de formation et d’éducation
Les activités soutiendront les institutions de formations et d’éducation pour développer un programme d’études solide et un programme et réseau d’installations et de programmes éducatifs sur la conservation et la gestion du patrimoine en Afrique. La réseau des chaires UNESCO en Afrique sera capitalisé au profit de la Convention.
Experts et société civile
Les activités soutiendront et encadreront les jeunes experts pour qu’ils puissent exceller et travailler avec la Convention. Une nouvelle initiative sera promue pour former de jeunes experts et faciliter le partage intergénérationnel des connaissances dans la région.
Institutions et promotion
Les activités soutiendront les États parties dans leurs efforts pour donner aux institutions locales, les moyens de maintenir la continuité et la capacité institutionnelle en ce que concerne la Convention de 1972. Dans l’optique d’une mise en œuvre efficace de la Convention de 1972, les États parties et les autorités locales seront mieux informés et davantage soutenus pour tirer parti des ressources du Fonds pour le patrimoine mondial africain, des organisations consultatives et des autres réseaux de professionnels partenaires de l’UNESCO.
Autres initiatives d’apprentissage/ formation
Développement durable
En novembre 2015, l’assemblée générale des États parties de la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO a adopté, par la résolution 20 GA 13, le document d’orientation pour l’intégration d’une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial.
Par la suite, le Comité du patrimoine mondial, par sa décision 40 COM 5C, s'est félicité de son adoption et a réitéré la nécessité de parvenir à un équilibre et à une intégration appropriés entre la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial et la poursuite des objectifs de développement durable, et a appelé les États parties à s'assurer que les principes de développement durable sont intégrés dans les processus nationaux liés au patrimoine mondial, dans le plein respect de la valeur universelle exceptionnelle des sites du patrimoine mondial.
Changement climatique et gestion des risques
Projet de renforcement des capacités en matière de gestion des risques de catastrophes pour les gestionnaires de sites en Afrique
Réduction des risques de catastrophes (DDR) pour l'île de Mozambique grâce au partage des connaissances avec les villes patrimoniales d'Asie-Pacifique
Communication et promotion
La Journée du patrimoine mondial africain
Proclamée lors de la 38e session de la Conférence Générale de l’UNESCO (novembre 2015), la Journée du patrimoine mondial africain (5 mai) est une opportunité pour les gens du monde entier, et en particulier les africains de célébrer le patrimoine culturel et naturel unique du continent.
Décisions (11)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/10C,
- Rappelant la décision 44 COM 10B, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou / réunion en ligne, 2021),
- Se félicite des progrès accomplis dans le suivi de la mise en œuvre du Plan d’action du troisième cycle de soumission des Rapports périodiques pour la région Afrique (2021-2027) ;
- Exprime son appréciation au Fonds pour le patrimoine mondial africain pour le suivi de la mise en œuvre du Plan d’action pour l’Afrique (2021-2027) ;
- Note avec satisfaction la contribution financière des gouvernements de la Chine, de la France, du Japon, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suisse et du Sultanat d’Oman aux activités menées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action 2021-2027 pour la région Afrique ;
- Appelle les États parties à apporter leur soutien financier et technique dans la mise en œuvre du Plan d’action 2021-2027 régional pour la région Afrique à travers des activités de suivi avec le Centre du patrimoine mondial, les Organisations consultatives, l’École du patrimoine mondial Africain et le Fonds pour le patrimoine mondial africain ;
- Prend note avec satisfaction de la création du Réseau des gestionnaires de sites africains, travaillé à l’élaboration d’un réseau d’universités africaines et de cinq centres d’excellence dans chacune des cinq sous-régions pour autonomiser les experts locaux et mieux institutionnaliser le développement des capacités dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial en Afrique et notamment en synergie avec les Conventions relatives à la culture de l’UNESCO ;
- Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, le Fonds du patrimoine mondial africain, et avec l'appui des États parties, de poursuivre ses efforts en vue de coordonner et mettre en œuvre le programme régional de renforcement des capacités conformément au Plan d'action 2021 – 2027 ;
- Approuve avec satisfaction le fait que la Stratégie pour le patrimoine mondial en Afrique ait été élaborée sur la base d’un processus de consultation inclusif autour des sept États arabes situés sur le continent africain et qu’elle soit alignée sur les Plans d’action régionaux pour l’Afrique et les États arabes ;
- Approuve également avec satisfaction que les conclusions de la Conférence de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable – MONDIACULT 2022 (Ville de Mexico, 2022), et les réflexions obtenues lors de la conférence internationale « Les 50 prochaines années - Le futur du patrimoine mondial dans un contexte difficile, Améliorer la résilience et la durabilité » (Delphes, 2022), ainsi que l’Appel à l’action de Yaoundé adopté lors des célébrations sous-régionales du 50e Anniversaire de la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO en Afrique centrale (Yaoundé, 2022), aient été prises en compte dans la mise en œuvre des activités menées par la suite ;
- Rappelle en outre aux États parties de la région Afrique qui ne l’ont pas déjà fait de soumettre leurs Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle d’ici le 1er février 2024 au plus tard, ainsi que les clarifications des limites d’ici le 1er décembre 2023 au plus tard ;
- Réitère sa demande au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO de suivre la mise en œuvre du Plan d’action régional, en collaboration avec le Fonds du patrimoine mondial africain, en vue de préparer un rapport d’évaluation à mi-cycle qui sera présenté au Comité du patrimoine mondial lors de la 46e
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/10A,
- Rappelant la Décision 41 COM 10B.2 adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Se félicite des progrès accomplis dans le suivi du deuxième cycle de soumission des rapports périodiques pour l’Afrique ;
- Remercie les gouvernements de la Chine, des Flandres (Belgique), des Pays-Bas, de la Hongrie, de la Norvège ainsi que l'Union européenne et le Fonds du patrimoine mondial africain pour leur contribution au soutien des activités de suivi du deuxième cycle de rapports périodiques pour l’Afrique ;
- Félicite les États parties de la région Afrique, qui ont mis activement en œuvre le plan d'action ; et encourage les États parties qui ne l'ont pas fait à établir leurs Comités nationaux du patrimoine mondial et de développer leurs plans d'action et budgets nationaux ;
- Appelle les États parties à continuer à soutenir, sur le plan financier et technique, la mise en œuvre du plan d'action pour la région Afrique par le biais d'activités de suivi, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, les organisations consultatives et le Fonds du patrimoine mondial africain (AWHF) ; y compris par la mobilisation annuelle suscitée par la journée du patrimoine mondial africain qui favorise le soutien du plan d'action pour la région Afrique ;
- Rappelle en outre aux États parties qui ne l'ont pas déjà fait de soumettre leurs Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle d'ici le 1er février 2020 au plus tard, ainsi que les clarifications des limites d'ici le 1er décembre 2019 au plus tard ;
- Note avec satisfaction les activités de suivi de la déclaration de Ngorongoro, et se félicite des efforts du Centre du patrimoine mondial face à l'urgence de renforcer les capacités africaines de manière durable avec la participation des établissements d'enseignement africains à la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial et du développement durable ainsi que du travail de l’AWHF, du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives et de leurs partenaires, pour la poursuite de la mise en œuvre du programme africain d'aide à la préparation de propositions d'inscription au patrimoine mondial ;
- Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives et l'AWHF, et avec l'appui des États parties, de poursuivre ses efforts en vue de coordonner et mettre en œuvre le Programme régional de renforcement des capacités conformément au Plan d'action 2012-2017 ;
- Demande au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d’étape sur la mise en œuvre du Plan d’action pour le deuxième cycle de Rapports périodiques pour la région Afrique à sa 45e session en 2021.
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/10A,
- Rappelant les décisions 38 COM 5F.2, 39 COM 10B.5 et 40 COM 10A, adoptées respectivement à sa 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions ;
- Prend note avec satisfaction de la réussite de la mise en œuvre de la Période de réflexion par le Secrétariat, en concertation avec les Organisations consultatives et de l’utilisation de méthodes innovantes et efficaces en termes de coûts ;
- Félicite le groupe d’experts de réflexion sur les Rapports périodiques pour le travail considérable et approfondi qu’il a mené ;
- Remercie tous les États parties qui se sont portés volontaires pour participer à la Phase de test pour leur engagement actif dans la Réflexion sur les Rapports périodiques ;
- Accueille avec satisfaction les recommandations et améliorations proposées concernant le format, le contenu, la pertinence, les analyses et utilisations des données dans le processus de Rapports périodiques ;
- Accueille également avec satisfaction l’inclusion dans le questionnaire révisé les questions relatives aux synergies avec d’autres instruments et programmes internationaux concernant le patrimoine culturel et naturel et des questions relatives à la mise en œuvre de la Recommandation de 1972 de l’UNESCO concernant la protection, au niveau national, du patrimoine culturel et naturel et de la Recommandation de 2011 sur le paysage urbain historique, ainsi que l’évaluation de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial visant à intégrer une démarche de développement durable dans les processus de la Convention, et d’autres politiques clés adoptées par le Comité du patrimoine mondial ;
- Accueille en outre favorablement l’élaboration d’indicateurs renforcés et exhaustifs en vue d’améliorer le suivi sur les avancées effectuées par les États parties dans la mise en œuvre de la Convention ainsi que de la Recommandation de 1972 concernant la protection, au niveau national, du patrimoine culturel et naturel, complétant la Recommandation de l'Évaluation du travail normatif de l’UNESCO dans le domaine de la culture (Partie III - Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel) ;
- Prend note avec satisfaction du cadre analytique élaboré par le groupe d’experts et décide qu’il sera utilisé comme un modèle global d’analyse des données pour toutes les régions au cours du troisième cycle de Rapports périodiques ;
- Prend note également de l’étude de faisabilité concernant la production d’un rapport global du patrimoine mondial et recommande la poursuite du travail sur le format et le financement du rapport, en mettant à profit l’expérimentation menée pour le questionnaire du troisième cycle et les réponses des États parties et des gestionnaires de sites pendant la première année du troisième cycle ;
- Décide également de maintenir l’ordre des régions et la périodicité de six ans pour les cycles des Rapports périodiques, une région rendant son rapport tous les ans (États arabes, Afrique, Asie et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes, Europe et Amérique du Nord) et le délai d’un an entre les cycles afin de mener une réflexion, si nécessaire, et pour la production d’un rapport global appuyé sur les résultats du cycle dans toutes les régions ;
- Décide en outre de lancer officiellement le troisième cycle (2017-2022), mais, au vu de la nécessité d’accorder suffisamment de temps de préparation au Secrétariat et aux États parties de la région des États arabes, reporte exceptionnellement les débuts d’exercices de soumission des Rapports périodiques d’une année pour toute les régions, en commençant par la région États arabes en 2018, suivie de la région Afrique en 2019, et ainsi de suite ;
- Encourage l’engagement actif des États parties dans les cycles de rapports à venir, et décide par ailleurs que, au vu des contraintes actuelles de ressources financières et humaines du Centre du patrimoine mondial, le rôle du Secrétariat doit consister à assurer une approche globale de toutes les régions, en apportant une coordination générale, des outils d’orientation et des analyses, et à faciliter le rôle moteur des États parties, et invite les États parties à apporter des ressources extrabudgétaires dans ce but et décide en outre, au cas où ces ressources seraient insuffisantes pour assurer la continuité, de compléter le financement d’un poste extrabudgétaire par une ligne budgétaire des Rapports périodiques dans le Fonds du patrimoine mondial ;
- Approuve le chapitre V révisé des Orientations « Soumission de Rapports périodiques sur la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial» et l’Annexe 7 révisée aux Orientations sur le format du questionnaire du Rapport périodique, figurant à l’Annexe IV du document WHC/17/41.COM/10A.
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/10B,
- Rappelant les décisions 36 COM 10A, 37 COM 10C.2, 38 COM 10B.2 et 39 COM 10B.2 adoptées respectivement à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012), 37e (Phnom Penh, 2013), 38e (Doha, 2014) et 39e (Bonn, 2015) sessions,
- Se félicite des progrès accomplis dans le suivi du deuxième cycle de soumission des rapports périodiques de la région Afrique, tout en exprimant ses préoccupations concernant le taux relativement faible de mise en œuvre du Plan d’action régional par les États parties africains ;
- Note avec satisfaction la contribution financière des gouvernements de la Norvège, des Flandres (Belgique), de l’Espagne, de l’Afrique du Sud, des Pays-Bas, de la République démocratique populaire de Chine, du Burkina Faso, de l’Union européenne, ainsi que de l’UICN, du Programme PNUD/FEM des petites subventions, du Fonds pour le patrimoine mondial africain et des pays hôtes de tous les ateliers de renforcement des capacités aux activités menées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action pour la région Afrique et de son programme régional de renforcement des capacités ;
- Appelle les États parties à apporter un soutien financier et technique à la mise en œuvre du Plan d’action pour la région Afrique à travers des activités de suivi avec le Centre du patrimoine mondial, les Organisations consultatives et le Fonds pour le patrimoine mondial africain et à profiter de la mobilisation provoquée chaque année par la Journée du patrimoine mondial africain du 5 mai pour encourager les soutiens au Plan d’action pour la région Afrique ;
- Félicite les États parties de la région Afrique qui ont activement mis en œuvre le Plan d’action et demande aux États parties qui ne l’ont pas déjà fait d’établir leur Comité national du patrimoine mondial et de développer leurs plans d’action et budgets nationaux ainsi que d’informer le Centre du patrimoine mondial dès qu’ils seront opérationnels ;
- Rappelle en outre aux États parties qui ne l’ont pas déjà fait de soumettre leurs Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle d’ici au 1er février 2017 au plus tard, ainsi que les clarifications des limites d’ici au 1er décembre 2016 au plus tard ;
- Note avec satisfaction la Déclaration de Ngorongoro et félicite par ailleurs le Centre du patrimoine mondial et le Fonds africain du patrimoine mondial pour l’organisation des expositions itinérantes « Le patrimoine mondial africain : un horizon pour le développement » et « Le patrimoine africain sous la menace » pour renforcer la sensibilisation;
- Prend note des activités de renforcement des capacités mises en œuvre en avril et mai 2016 dans le cadre de la commémoration du 10e anniversaire du Fonds africain du patrimoine mondial, y compris le Forum des jeunes sur « La jeunesse et le patrimoine mondial en Afrique » mis en œuvre en partenariat avec le Centre du patrimoine mondial et le bien du patrimoine mondial de Robben Island en Afrique du Sud ;
- Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, le Fonds africain du patrimoine mondial et les organisations régionales chargées du renforcement des capacités et avec l’appui des États parties, de poursuivre ses efforts en vue de coordonner et de mettre en œuvre le programme régional de renforcement des capacités conformément au Plan d’action 2012-2017 ;
- Demande également aux États parties, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’accorder une attention particulière à la gestion des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
- Demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d’étape sur la mise en œuvre du Plan d’action pour la région Afrique lors de sa 41e session en 2017.
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/10B,
- Rappelant la décision 36 COM 10A, la décision 37 COM 10C.2 et la décision 38 COM 10B.2 adoptées respectivement à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012), 37e (Phnom-Penh, 2013) et 38e (Doha, 2014) sessions ;
- Se félicite des progrès accomplis dans le suivi du second cycle de rapports périodiques de la région Afrique, tout en exprimant ses préoccupations concernant le faible taux de mise en œuvre du plan d'action régional par les États parties africains ;
- Note avec satisfaction la contribution financière des Gouvernements de la Norvège, des Flandres (Belgique), de l'Espagne, de l'Afrique du Sud et des Pays-Bas, de l'UICN, du Programme PNUD/FEM des petites subventions, de la Fondation MAVA, du Fonds pour le patrimoine mondial africain (FPMA) ainsi que des pays hôtes de tous les ateliers de renforcement des capacités aux activités menées dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action pour l'Afrique et de son programme régional de renforcement des capacités ;
- Appelle les États parties à apporter leur soutien financier et technique dans la mise en œuvre du plan d'action régional pour l'Afrique à travers des activités de suivi avec le Centre du patrimoine mondial, les Organisations consultatives et le Fonds pour le patrimoine mondial africain ;
- Félicite les États parties de la région africaine mettant en œuvre activement le plan d'action ; et demande aux États parties qui ne l'ont pas déjà fait d'établir leurs Comités nationaux du patrimoine mondial et de développer leurs plans d'action et budgets nationaux ainsi que d'informer le Centre du patrimoine mondial dès qu'ils seront opérationnels ;
- Rappelle en outre aux États parties qui ne l'ont pas déjà fait de soumettre leurs Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle d'ici le 1er février 2016 au plus tard, ainsi que les clarifications des limites d’ici le 1er décembre 2015 au plus tard ;
- Demande également au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives et avec l'appui des États parties, de poursuivre ses efforts en vue de coordonner et mettre en œuvre le programme régional de renforcement des capacités conformément au plan d'action 2012 – 2017 ;
- Demande en outre aux États parties, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’accorder une attention particulière à la gestion des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
- Demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d’étape sur la mise en œuvre du plan d’action pour la région Afrique à sa 40e session en 2016.
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/8E,
- Félicite les États Parties pour l’excellent travail accompli dans l’élaboration de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
- Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l’Annexe I du Document WHC-14/38.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :
AMERIQUE LATINE ET CARAIBES :
- Argentine : Parc national de Los Glaciares; Parcs naturels d’Ischigualasto / Talampaya ; Presqu'île de Valdés ;
- Belize : Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize ;
- Bolivie : Ville de Potosí ;
- Brésil : Brasilia ; Centre historique de la ville de Diamantina ; Centre historique de la ville de Goiás ; Centre historique de la ville d'Olinda ; Centre historique de Salvador de Bahia ; Centre historique de São Luís ; Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas ; Ville historique d'Ouro Preto ;
- Colombie : Parc national de Los Katíos ;
- Costa Rica / Panama : Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad ;
- Cuba : Centre historique urbain de Cienfuegos ; Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba ; Paysage archéologique des premières plantations de café du sud-est de Cuba ; Vallée de Viñales ;
- Guatemala : Parc national de Tikal ;
- Panama : Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo ; Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine ;
- République dominicaine : Ville coloniale de Saint-Domingue ;
- Suriname : Centre ville historique de Paramaribo ; Réserve naturelle du Suriname central ;
ASIE ET PACIFIQUE :
- Chine : Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan ;
- Japon : Mémorial de la paix d'Hiroshima (Dôme de Genbaku) ; Monuments historiques de l'ancienne Nara ; Sites Gusuku et biens associés du royaume des Ryukyu ; Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama ;
- Sri Lanka : Réserve forestière de Sinharaja ;
- Viet Nam : Ensemble de monuments de Huê ; Vieille ville de Hoi An ;
EUROPE ET AMERIQUE DU NORD :
- Albanie : Butrint ;
- Allemagne : Abbaye et Altenmünster de Lorsch ; Cathédrale Sainte-Marie et église Saint-Michel d'Hildesheim ; Châteaux d'Augustusburg et de Falkenlust à Brühl ; Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin ; Collégiale, château et vielle ville de Quedlinburg ; Complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein à Essen ; Église de pèlerinage de Wies ; Île monastique de Reichenau ; La Wartburg ; Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau ; Le royaume des jardins de Dessau-Wörlitz ; Monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg ; Résidence de Wurtzbourg avec les jardins de la Cour et la place de la Résidence ; Usine sidérurgique de Völklingen ;
- Allemagne / Pologne : Parc de Muskau / Parc Mużakowski ;
- Arménie : Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat ;
- Autriche : Ligne de chemin de fer de Semmering ; Paysage culturel de la Wachau ;
- Azerbaïdjan : Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge ;
- Belgique : Cathédrale Notre-Dame de Tournai ; Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus ; Habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles) ; Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons) ;
- Biélorussie / Estonie / Finlande / Lettonie / Lituanie / Moldavie / Norvège / Fédération de Russie / Suède / Ukraine : Arc géodésique de Struve ;
- Bosnie-Herzégovine : Quartier du Vieux pont de la vieille ville de Mostar ;
- Chypre : Paphos ;
- Danemark : Fjord glacé d’Ilulissat ;
- Espagne : Architecture mudéjare d’Aragon ; Cathédrale de Burgos ; Centre historique de Cordoue ; Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Ensemble archéologique de Mérida ; Monastère de Poblet ; Monastère et site de l'Escurial (Madrid) ; Monastère royal de Santa María de Guadalupe ; Monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies ; Œuvres d’Antoni Gaudí ; San Cristóbal de la Laguna ; Vieille ville d'Ávila avec ses églises extra-muros ; Vieille ville de Caceres ; Vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Vieille ville de Salamanque ; Vieille ville de Ségovie et son aqueduc ;
- États-Unis d’Amérique : Independence Hall ; La culture chaco ; Monticello et Université de Virginie à Charlottesville ; Parc national de Mesa Verde ; Site historique d'Etat des Cahokia Mounds ; Statue de la Liberté ;
- Fédération de Russie / Mongolie : Bassin d’Ubs Nuur ;
- Fédération de Russie : Centre historique de la ville de Yaroslavl ; Église de l'Ascension à Kolomenskoye ; Kizhi Pogost ;
- Finlande : Ancienne Rauma ; Forteresse de Suomenlinna ; Site funéraire de l'âge du bronze de Sammallahdenmäki ; Usine de traitement du bois et de carton de Verla ; Vieille église de Petäjävesi ;
- Géorgie : Haut Svaneti ; Monuments historiques de Mtskheta ;
- Islande : Parc national de Þingvellir ;
- Italie / Saint-Siège : Centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans cette ville bénéficiant des droits d'extra-territorialité et Saint-Paul-hors-les-Murs ;
- Italie : Centre historique de Florence ; Centre historique de Naples ; Ferrare, ville de la Renaissance, et son delta du Pô ; Jardin botanique (Orto botanico), Padoue ;
- Lituanie / Fédération de Russie : Isthme de Courlande ;
- Lituanie : Site archéologique de Kernavė (Réserve culturelle de Kernavė) ;
- Malte : Hypogée de Hal Safliéni ; Temples mégalithiques de Malte ; Ville de La Valette ;
- Monténégro : Contrée naturelle et culturo-historique de Kotor ;
- Norvège : Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord ; Vegaøyan – Archipel de Vega ;
- Pays-Bas : Zone historique de Willemstad, centre ville et port, Curaçao ;
- Pologne : Centre historique de Varsovie ; Halle du Centenaire de Wroclaw ;
- Portugal : Centre historique d'Évora ; Monastère d'Alcobaça ; Monastère des Hiéronymites et tour de Belém à Lisbonne ; Paysage viticole de l’île du Pico ;
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Île d'Henderson ; Îles de Gough et Inaccessible ; Ville historique de St George et les fortifications associées, aux Bermudes ;
- Saint-Siège : Cité du Vatican ;
- Slovaquie : Réserve de conservation de la ville de Bardejov ; Vlkolínec ;
- Slovénie : Grottes de Škocjan ;
- Turquie : Hattousa : la capitale hittite ; Site archéologique de Troie ; Ville de Safranbolu ; Xanthos-Letoon ;
- Ukraine : Kiev : cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et laure de Kievo-Petchersk ;
5. Décide également que, compte tenu du grand nombre de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l’ordre dans lequel elles seront passées en revue par les Organisations consultatives suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que :
- biens du patrimoine mondial dans les États arabes,
- biens du patrimoine mondial en Afrique,
- biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique,
- biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes,
- biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord ;
7. Demande aux États parties de fournir un soutien au Centre du patrimoine mondial pour la traduction des Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle vers l’anglais ou le français selon les cas, et demande finalement au Centre de publier les versions dans les deux langues sur son site Internet. En savoir plus sur la décision
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/10B,
- Rappelant la décision 36 COM 10A adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012) et la décision 37 COM 10C.2 adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
- Se félicite des progrès accomplis dans le suivi du deuxième cycle de rapports périodiques de la région Afrique ;
- Note avec satisfaction la contribution financière des Gouvernements de la Norvège, des Flandres (Belgique), de l’Espagne, de l’Afrique du Sud et des Pays-Bas, ainsi que le Programme PNUD/FEM des petites subventions et la Fondation MAVA pour les activités menées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action régional pour l’Afrique (2012-2017) et son programme régional de renforcement des capacités ;
- Appelle les États parties à apporter leur soutien financier et technique dans la mise en œuvre du Plan d’action régional à travers des activités de suivi avec le Centre du patrimoine mondial, les Organisations consultatives et le Fonds africain du patrimoine mondial ;
- Réitère sa demande aux États parties de soumettre au Comité du patrimoine mondial comme indiqué dans les résultats escomptés 1 du Plan d’action pour 2012-2017, leurs plans et budgets nationaux qu’ils doivent établir conformément aux plans de gestion et de conservation des biens afin d’en protéger la valeur universelle exceptionnelle ;
- Rappelle aux États parties qui ne l’ont pas déjà fait de soumettre leurs Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle d’ici le 1er février 2015 au plus tard, ainsi que les clarifications des limites d’ici le 1er décembre 2014 au plus tard ;
- Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, et avec l’appui des États parties, de poursuivre ses efforts en vue de coordonner et mettre en œuvre le Programme régional de renforcement des capacités conformément au Plan d’action 2012-2017 ;
- Demande également aux États parties, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’accorder une attention particulière à la gestion des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison d’un conflit armé ;
- Demande en outre au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d’étape sur la mise en œuvre du Plan d’action pour la région Afrique à sa 39e session en 2015.
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le Document WHC-13/37.COM/10C,
2. Rappelant la Décision 36 COM 10A, adoptée lors sa 36e session (Saint Petersburg, 2012),
3. Accueille avec satisfaction les progrès réalisés dans le suivi du second cycle du Rapport Périodique dans la Région Afrique ;
4. Remercie le gouvernement de l’Afrique du Sud et le Centre de catégorie 2 de l’UNESCO, le Fond pour le patrimoine africain (FPMA), pour le financement et l’organisation de la conférence sur le patrimoine mondial et le développement durable lors du 40e anniversaire et pour leur contribution à la mise en œuvre d’activités de renforcement de capacités intégrées pour le suivi du second cycle du Rapport Périodique ;
5. Remercie également les gouvernements de Norvège, de Flandres (Belgique), d’Espagne et l’UNDP pour leur contribution financière aux ateliers réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action 2012-2017 pour l’Afrique et son programme de renforcement des capacités régional ;
6. Remercie en outre le gouvernement de Suisse pour le soutien généreux apporté à la publication du premier ouvrage portant sur les sites du patrimoine mondial en Afrique: « le patrimoine mondial africain: une diversité remarquable » ;
7. Invite les États parties à soutenir financièrement et techniquement la mise en œuvre du Plan d’Action Régional (2012-2017) par des activités de suivi en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
8. Réitère sa demande aux États parties de soumettre leurs plans et budgets nationaux, qui devraient être réalisés en accord avec les plans de gestion et de conservation des sites afin de protéger leur valeur universelle exceptionnelle ;
9. Rappelle aux États parties qui ne l’ont pas déjà fait d’envoyer leurs déclarations rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle d’ici le 1 février 2014 au plus tard, ainsi que des clarifications sur les frontières des sites d’ici le 1 décembre 2013 au plus tard ;
10. Encourage les États parties à intensifier leurs contributions au FPMA tout en travaillant en étroite collaboration avec le Fond pour améliorer la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial dans la Région Afrique ;
11. Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, et avec le soutien des États parties, de continuer ses efforts pour coordonner la mise en œuvre du programme de renforcement des capacités régional comme indiqué dans le Plan d’Action 2012-2017 ;
12. Demande également que les États parties, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, portent une attention particulière à la gestion des sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril en raison de conflits armés ;
13. Demande en outre que le Centre du patrimoine mondial présente un rapport sur les progrès de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la région Afrique lors de sa 38e session en 2014.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les documents WHC-12/36.COM/10D et WHC-12/36.COM/INF.10D,
- Rappelant la décision 35 COM 10A, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),
- Se félicite des progrès réalisés dans le suivi du second cycle de rapports périodiques dans la région Afrique ;
- Prend note que d’importantes discussions ont eu lieu dans la région Afrique, consacrées aux activités de développement et à l’extraction des ressources sur les sites du patrimoine mondial en Afrique et à proximité de ceux-ci ;
- Recommande aux États parties des autres régions de se joindre aux États parties de l’Afrique pour discuter et réfléchir sur le même sujet en vue d’arriver à une approche commune lors d’une prochaine réunion du Comité ;
- Remercie l’État partie de l’Afrique du Sud de son offre d’accueillir la conférence spéciale du 40e anniversaire consacrée au patrimoine mondial et au développement durable ;
- Accueille avec satisfaction l’initiative de publication relative au patrimoine mondial dans la région Afrique et remercie l’État partie de la Suisse pour son soutien financier et encourage sa mise en œuvre efficace ;
- Approuve le Plan d’action régional 2012-2017 et son Programme régional de renforcement des capacités, élaboré par les États parties, et remercie également la Directrice générale de l’UNESCO de son soutien pour la phase préparatoire ;
- Remercie en outre les États parties de l’Afrique du Sud, de la Belgique (en particulier le Gouvernement des Flandres), du Danemark, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suisse, ainsi que l’UICN, le Fonds pour le patrimoine mondial africain et la Fondation nordique du patrimoine mondial, pour leur soutien déterminé à la mise en œuvre du Plan d’action 2012-2017, en particulier aux programmes de suivi du second cycle de rapports périodiques pour la région Afrique ;
- Appelle les États parties à soutenir la mise en œuvre du Plan d’action 2012-2017 et les encourage également à intensifier leurs contributions au Fonds pour le patrimoine mondial africain tout en collaborant plus étroitement avec le Fonds pour améliorer la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial dans la région ;
- Demande aux États parties de la région Afrique de s’impliquer dans la mise en œuvre du Plan d’action 2012-2017, notamment en produisant des plans nationaux assortis de budgets avant fin octobre 2012. Ces plans nationaux doivent être élaborés en conformité avec les Plans de gestion et de conservation des biens pour préserver leur Valeur universelle exceptionnelle ;
- Demande également au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives et avec le soutien des États parties de poursuivre ses efforts visant à coordonner et à mettre en œuvre le Programme régional de renforcement des capacités, conformément au Plan d’action 2012-2017 ;
- Demande en outre au Centre du patrimoine mondial d’accorder une attention particulière à la gestion des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en veillant à l’application du Mécanisme de suivi renforcé et à la mobilisation des moyens adéquats ;
- Demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial de publier le rapport de synthèse du second cycle de rapports périodiques, en vue d’une diffusion plus large, et de le tenir informé des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action à sa 37e session en 2013.
VII.1 Le Secrétariat a présenté au Comité le document WHC-01/CONF.208/7 sur l’exercice de rapport périodique de la région Afrique. Au 30 novembre 2001, cinquantetrois sites étaient inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Quarante de ces sites inscrits avant 1993 sont répartis dans dix-huit pays – représentant au total vingttrois sites naturels, seize sites culturels et un site mixte – et ont fait l’objet de ce rapport de suivi. Des explications ont été données sur l’approche stratégique pour la compilation du rapport et la coopération des États parties africains à l’exercice de rapport périodique. Sur dix-huit rapports possibles sur les conditions de mise en œuvre de la Convention par les États parties, seize ont été reçus, et sur quarante rapports possibles sur l’état de conservation des sites, trente-deux ont été reçus, ce qui représente un taux de 80%.
VII.2 S’agissant de l’aperçu régional de la mise en œuvre de la Convention, le Secrétariat a attiré l’attention du Comité sur les points suivants :
- La soumission de rapports périodiques sur la mise en œuvre de la Convention ne devrait pas se limiter uniquement aux pays ayant des sites inscrits sur la Liste ;
- Absence de politique générale et de mesures législatives en matière de conservation du patrimoine ;
- là où existent des mesures politiques, la qualité des politiques et des programmes est insuffisante pour mettre ces mesures en application ;
- Initiatives concernant les sites prises à la tête du gouvernement central et faisant peu intervenir la population locale ou les organisations non gouvernementales ;
- Manque de personnel professionnel, des compétences et de l’équipement ;
- Manque d’information scientifique pour développer et actualiser les connaissances et les méthodes de gestion ;
- Pénurie de moyens financiers pour assurer la gestion des sites et de techniques pour mobiliser l’appui international ;
- Insuffisance de l’éducation et de la sensibilisation de l’opinion publique aux valeurs de patrimoine mondial ;
- Valeurs de patrimoine mondial mal définies et mal comprises ;
- Absence de mécanismes pour faire face aux menaces naturelles et anthropiques qui pèsent sur le patrimoine mondial ;
- Inexistence de cadres de référence en matière de coopération bilatérale et multilatérale pour désigner les sites transfrontaliers ;
- Absence de propositions d’inscription de la part des pays qui ont ratifié la Convention dans les années passées.
VII.3 Au regard de ces observations et des accomplissements de la Stratégie globale, le Secrétariat a insisté sur les défis suivants à relever pour assurer la conservation du patrimoine mondial en Afrique :
- Intégrer la protection du patrimoine mondial dans les secteurs public et privé des pays africains ;
- Convaincre le secteur privé d’inclure la protection du patrimoine dans leurs activités ;
- Etablir des programmes de financement à long terme pour la conservation des sites africains (création d’un Fonds du patrimoine africain) ;
- Promouvoir la planification régionale et urbaine du patrimoine rural et urbain ;
- Promouvoir la transparence dans la gestion de ressources patrimoniales ;
- Promouvoir une utilisation plus proactive des instruments d’évaluation environnementale pour le processus de prise de décisions ;
- Améliorer la gestion grâce à la formation, la responsabilité, la coopération, la coordination et les accords régionaux et sous-régionaux.
VII.4 Le Secrétariat a présenté un programme d’action axé sur :
- la coopération et les réseaux pour un meilleur partage des ressources ;
- la formation pour disposer d’une main-d’œuvre plus qualifiée et performante ; une participation élargie pour assurer la conservation durable du patrimoine mondial en Afrique ;
- la gestion pour remédier aux carences à l’échelon national et sur les sites, la recherche scientifique et la présentation de rapports pour améliorer les connaissances sur les sites ;
- la mise à jour des méthodes de protection et d’échange d’informations sur les sites.
VII.5 Le Secrétariat a recommandé la tenue d’une deuxième série de réunions régionales avec les gestionnaires de sites. Des réunions avec les Délégations permanentes auprès de l’UNESCO et avec les Commissions nationales pour l’UNESCO devraient aussi avoir lieu. Le Secrétariat a également recommandé l’adoption par le Comité du Programme d’action qui devrait être financé par le Fonds du patrimoine mondial, les sources extrabudgétaires et le Fonds du patrimoine africain.
VII.6 Suite à cette présentation, plusieurs membres du Comité et Observateurs sont intervenus. A l’issue du débat, le Comité a différé l’adoption du Rapport périodique africain sur la base des commentaires suivants :
- le rapport aurait dû être présenté dans son intégralité pour permettre au Comité d’avoir les informations qui ont abouti à la conclusion et aux recommandations du Rapport sous forme de document de travail ;
- compte-tenu de l’importance du Rapport périodique et des problèmes que pose cet exercice, le Comité a demandé qu’un exemplaire du document soit distribué à tous les membres pour permettre d’étudier le Rapport de manière approfondie (celui-ci existe en version CD-ROM) et certaines recommandations du Rapport soumises au Comité seraient difficiles à mettre en application.
VII.7 Le Comité a noté qu’il fallait compléter le programme d’action à l’aide d’un plan quantitatif, en faisant ressortir les actions à entreprendre à court et à long terme et en associant les activités de suivi liées à la présentation du rapport périodique à des activités menées dans le cadre du Programme Africa 2009.
VII.8 En ce qui concerne le projet de création d’un Fonds du patrimoine africain, tout en exprimant le besoin urgent de soutenir les pays africains, le Comité a demandé une description détaillée du Fonds et a suggéré qu’il ait une structure lui permettant d’avoir un droit de regard sur son utilisation.
VII.9 En ce qui concerne le degré de sensibilisation, le Comité a noté que chaque programme d’action régional est différent et qu’un plus grand nombre d’activités de sensibilisation sont envisagées dans le suivi périodique. En outre, il a noté que les pays concernés bénéficieraient de six mois de plus suite à l’approbation du cycle proposé de soumission de rapport périodique.
VII.10 Pour alléger le travail du Comité, il a été décidé de lui soumettre un résumé du Rapport. Toutefois, le Comité a été informé qu'un rapport complet serait mis à la disposition de ses membres.
VII.11 L’UICN s’est félicitée de la présentation de ce rapport sur l’Afrique. L’Afrique est la seule région où le nombre de sites naturels est supérieur à celui des sites culturels. Qui plus est, 22 % de tous les sites naturels du patrimoine mondial sont en Afrique. De manière alarmante, 42 % des sites naturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril sont en Afrique, parfois suite à des conflits armés, comme c’est le cas dans la République démocratique du Congo. L’UICN a estimé que le Comité devait accorder davantage d’attention à la conservation du patrimoine africain, en particulier grâce à des activités qui permettent un soutien local, en établissant un lien entre la conservation et le développement durable et soutiennent les efforts de développement des capacités. Toutefois, il est important de comprendre que les causes profondes, telles que la pauvreté, la dette, l’insuffisance du développement et les conflits ethniques affectent un trop grand nombre de pays africains. Ces causes sous-jacentes seront évoquées au Sommet mondial sur le Développement durable à Johannesburg en 2002.
VII.12 L’UICN a estimé que le rapport présentait un grand nombre de points positifs, mais que les recommandations seraient plus percutantes si l’ensemble des aspects prioritaires était développé plus clairement et plus brièvement. L’UICN a aussi informé le Comité que le Congrès mondial des Parcs (CMP) se tiendrait à Durban en septembre 2003. Cet événement décennal est primordial pour définir les aires protégées du monde qui couvrent désormais l’équivalent de 10 % de la surface terrestre. Le CMP développera un point important sur le patrimoine mondial et la conservation des sites africains. Cette réunion offrira une importante occasion d’aborder les questions évoquées dans le Rapport de suivi périodique.
VII.13 Le représentant de l’ICCROM a fait savoir que plusieurs activités proposées dans le Programme d’action sont d’ores et déjà mises en œuvre par l’ICCROM dans le cadre du programme Africa 2009 et que de nouveaux liens seront établis avec la soumission du rapport périodique.
VII.14 Le Comité a noté que le programme d’action ainsi que les recommandations sont issus des consultations avec les États parties lors des réunions régionales, des réponses aux questionnaires et des missions de consultants destinées à aider les pays participants.
VII.15 Pour ce qui est des consultations sur le suivi avec les États parties concernés, le Comité a noté que le Président avait approuvé deux demandes d’assistance internationale s’élevant à 40.000 dollars pour permettre d’organiser en Afrique deux réunions de suivi, l'un pour les pays de l’Afrique anglophone et l'autre our les pays de l'Afrique francophone.
VII.16 Prenant en considération les remarques qui précèdent, le Comité a différé l’adoption du Rapport périodique africain et du programme d’action proposé. Il a recommandé que le Centre réexamine le Rapport périodique africain en consultation avec les États parties, en tenant compte des commentaires formulés et que le Rapport soit soumis de nouveau à sa prochaine session. Le Rapport devrait contenir plus de détails sur le Programme d’action proposé et le projet de Fonds du patrimoine africain, et être diffusé aux États parties concernés. Un rapport d’avancement sur l’exercice de rapport périodique africain devrait être soumis au prochain Bureau du Comité du patrimoine mondial.
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