Trois nouveaux sites en Arabie saoudite, au Kenya et à Oman inscrits sur la Liste du patrimoine mondial
Le Comité du patrimoine mondial, réuni depuis le 24 juin à Manama, sous la présidence de Sheikha Haya Bint Rashed al-Khalifa, a inscrit trois sites culturels sur la Liste du patrimoine mondial au cours de la session de cet après-midi. Les inscriptions se poursuivent jusqu'au 1er juillet inclus.
Les nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial sont (par ordre d'inscription) :
Site archéologique de Thimlich Ohinga (Kenya) – Situé au nord-ouest de la ville de Migori, dans la région du lac Victoria, cet établissement fortifié en pierre sèche a probablement été construit au XVIe siècle de notre ère. L’Ohinga, forme d’établissement ou d’enceinte, semble avoir servi à assurer la sécurité des communautés et du bétail, mais définissait aussi des unités et relations sociales associées à des systèmes fondés sur la lignée. Thimlich Ohinga est l’enceinte traditionnelle existante la plus vaste et la mieux préservée. Il s’agit d’un exemple exceptionnel de cette tradition de construction massive en pierre sèche, caractéristique des premières communautés pastorales du bassin du lac Victoria, qui se perpétua du XVIe au milieu du XXe siècle.
Cité ancienne de Qalhât (Oman) – Le site, qui se trouve sur la côte est du sultanat d’Oman, comprend la cité ancienne de Qalhât, délimitée par des remparts intérieurs et extérieurs, ainsi que des zones en dehors des remparts où se situent des nécropoles. La cité était un port important de la côte orientale de l’Arabie, qui s’est développé du XIe au XVe siècle de notre ère sous le règne des princes d’Ormuz. Elle fournit des témoignages archéologiques uniques sur les échanges commerciaux entre la côte orientale de l’Arabie, l’Afrique de l’Est, l’Inde et jusqu’à la Chine et l’Asie du Sud-Est.
Oasis d'Al-Ahsa, un paysage culturel en évolution (Arabie saoudite)- Située dans la partie orientale de la péninsule arabique, l'oasis d'Al-Ahsa est un site en série qui comprend des jardins, des canaux, des sources, des puits, un lac de drainage, des bâtiments historiques, un tissu urbain et des sites archéologiques qui sont considérés comme représentant les traces d'une occupation humaine sédentaire dans la région du Golfe depuis la période néolithique jusqu'à nos jours. Cela se manifeste notamment par les forteresses historiques subsistantes, les mosquées, les sources, les canaux et autres dispositifs de gestion de l'eau. Avec ses 2,5 millions de palmiers, il s'agit de la plus vaste oasis au monde. Ce paysage géoculturel unique est aussi un exemple exceptionnel d'interaction humaine avec l'environnement.
La 42e session du Comité du patrimoine mondial se poursuit jusqu’au 4 juillet.
Images photos et vidéos : http://www.unesco.org/new/fr/new-inscriptions