Arno

Arno
© Danny Willems
Passeport artiste
21/05/1949
Ostende (Belgique)
23/04/2022
Bruxelles (Belgique)
Pays:  Belgique
Langue:  Anglais Français
Qualité:  Auteur / Chanteur / Compositeur
Genre musical:  Rock / Chanson francophone
Biographie: 

C'est à Ostende, ville belge située en région flamande, que naît Arnord Charles Ernest Hintjens le 21 mai 1949. Sa mère est une femme dans le vent qui aime Juliette Gréco et le rock'n'roll. Quant à son père, aviateur et mécanicien dans l'aéronautique, c'est un homme qui apprécie la politique et la littérature américaine. Cependant, Arno est élevé en partie par sa grand-mère et ses tantes.

Dans les années 1960, Arno voyage en Asie et effectue le rituel séjour à Katmandou. On l'aperçoit aussi chantant à Saint-Tropez, dans les îles grecques ou à Amsterdam. Indéniablement branché musique, il chante pour la première fois sur une scène lors d'un festival d'été à Ostende en 1969. Suite à celà, il fait ses armes au sein de groupes dont Freckle Face entre 1972 et 1975 dans lequel il tient l'harmonica. Après un unique album auto-produit en 1975, Arno quitte le groupe pour un autre, Tjens Couter. C'est en fait un duo qu'il partage avec Paul Decouter. Comme dans Freckle Face, le répertoire est plutôt rhythm'n'blues et de toute façon, très anglo-saxon.

T Matic

Vers 1977, Arno et Decouter forment TC Bland avec Ferre Baelen et Rudy Cloet. Le groupe connaît une certaine notoriété et tourne beaucoup à travers l'Europe. Mais en 1980, rejoints par Serge Feys aux claviers, la formation devient TC Matic, un des groupes les plus novateurs du rock européen de cette époque. Rapidement, Decouter est remplacé par Jean-Marie Aerts, qui restera l'un des compagnons de route d'Arno. Européens, ils le sont vraiment. Leurs tournées traversent régulièrement la Scandinavie, l'Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas ou l'Allemagne. Au cours de l'été 1981, sort un tout premier album éponyme. Puis, sur le label EMI, ils enregistrent plusieurs albums dont "l'Apache" en 1982. Certains de leurs titres comme "Elle adore le noir" ou "Putain putain" restent encore aujourd'hui des compositions phares de l'époque.

En 1985, ils assurent la première partie de la tournée européenne des Écossais de Simple Minds. Mais 1985 marque aussi la fin de TC Matic qui cesse définitivement d'exister en 1986.

Arno se lance alors dans une carrière solo avec un premier album à son nom dès 1986. Enregistré avec une partie des musiciens de TC Matic et entièrement composé par Arno, l'album est essentiellement en anglais. Un seul titre en français sort du lot, "Qu'est-ce que c'est ?", dont l'unique texte est "Qu'est-ce que c'est ?" répété une bonne quarantaine de fois.

Solo

Au cours de toutes ses années au sein de différents groupes, Arno s'est forgé une solide notoriété sur la scène musicale. Son talent d'interprète est déjà largement reconnu. Quant à sa personnalité un peu sauvage et tout en cassures, elle le place parmi les artistes les plus remarqués de la scène rock. Dans sa nouvelle voie solitaire, Arno n'a donc pas trop de mal à s'affirmer dans le paysage musical.

Dès 1988, il sort un second album, "Charlatan", encore essentiellement en anglais. On y trouve cependant "Le Bon Dieu", une sublime reprise du plus fameux des chanteurs belges, Jacques Brel. Deux ans plus tard, installé un temps à Paris, il sort "Ratata". De ce disque presque entièrement écrit avec Jean-Marie Aerts, on se souvient de "Lonesome Zorro", entêtante mélodie soutenue par la voix de sa choriste Beverly Brown. Le 26 juin 1990, Arno monte sur la scène parisienne de la Cigale.

En 1991, Arno contribue à l'album de sa compagne Marie-Laure Béraud sur un titre, "Tout m'est égal". Parallèlement à son parcours solo, Arno ne dédaigne pas replonger dans quelques expériences collectives. C'est ainsi qu'en 1991, on le retrouve au sein de Charles et les Lulus pour un album éponyme. Entouré de Roland Van Campenhout et d'Adriano Cominotto, il reprend des classiques du blues de Willie Dixon, Sonny Boy Williamson ou Rufus Thomas.

Du blues, Arno passe directement à Nashville pour enregistrer son nouvel album en 1993, "Idiots savants". Après Brel, c'est à Adamo, autre célébrité de la chanson belge, qu'Arno emprunte un des plus fameux titres, "les Filles du bord de mer". Cette nouvelle reprise confirme le talent indéniable pour redonner une nouvelle vie à d'anciennes chansons. Cette dernière reste d'ailleurs une des plus belles interprétations du répertoire d'Arno.

Le 16 février 1994, c'est sur la scène de l'Élysée-Montmartre qu'Arno fait une escale parisienne.

1994 : Arno et les Subrovnicks

Après Charles et les Lulus, nouvelle parenthèse collective avec Arno et les Subrovnicks en 1994. C'est entouré d'anciennes connaissances, Adriano Cominotto (ex-Lulu), Rudy Cloet (ex-TC Matic) plus Geoffrey Burton et François Garny, qu'Arno enregistre l'album "Water" dans le sud-ouest de la France.

Toujours en 1994, Arno se lance dans la musique de film avec "Personne ne m'aime" de la Française Marion Vernoux. Le milieu du cinéma ne lui est pas inconnu et déjà en 1978 en Belgique, il avait écrit la musique du film "le Concert d'un homme seul".

Après plus de 20 ans de carrière essentiellement anglophone, Arno sort en 1995 son premier album intégralement en français. Treize titres co-signés avec Jean-Marie Aerts ou Ad Cominotto. On retrouve la reprise de Brel, "le Bon Dieu" ainsi que deux nouvelles, "Elle pense à lui" de CharlElie Couture et surtout "Comme à Ostende", signée Léo Ferré et Jean-Roger Caussimon. Arno atteint les classements de meilleures ventes avec le titre, "les Yeux de ma mère". L'album privilégie le mélange des genres, du tango au jazz en passant par un blues auquel la voix d'Arno donne toujours une texture particulière.

Le 13 décembre, Arno est au Bataclan de Paris avant d'entamer une tournée qui traverse la France, la Suisse, mais qui s'envole aussi aux Etats-Unis puisqu'il chante à New York et à Austin, Texas.

L'année suivante, on retrouve Arno dans les sphères cinématographiques mais en tant qu'acteur. Il joue un maître nageur homosexuel dans "Camping Cosmos", le film du Belge Jan Bucquoy, réalisateur du très remarqué "la Vie sexuelle des Belges".

Retour sur scène en octobre 1996 avec une soirée à l'Olympia le 7. Un album live sort d'ailleurs dès l'année suivante, "Arno (en concert à la Française)" qui reprend les meilleurs moments de ses tournées. Un album en anglais sort aussi en 1997, "Give me the gift", mais destiné seulement au marché américain. Enfin toujours en 1997, L'acteur Michel Piccoli lui donne un rôle dans "Alors voilà". Arno en écrit la bande originale.

Définitivement Rock 

De Charles et les Lulus, Arno passe à Charles and the White Trash Blues en 1998. Au sein de ce nouveau groupe occasionnel où on retrouve le guitariste Geoffrey Burton, il offre un album entre blues et rock et dont les reprises, désormais habituelles dans son répertoire, vont cette fois des Kinks à Nina Simone.

En 1999, c'est toujours autour d'une reprise qu'on le retrouve. Mais cette fois c'est en tant qu'invité sur l'album de l'Américaine, installée en Belgique, Beverly Jo Scott. Ensemble ils signent un titre réjouissant qui fait la synthèse de "la Fille du Père Noël" de Dutronc et de "Jean Genie" de Bowie.

Un nouvel album paraît fin août 1999, "A Poil Commercial". Toujours dans une veine blues-rock, ce disque met une fois de plus en valeur la voix façon "whisky-clope" d'un chanteur tendre et attachant. Une tournée de 170 dates s'ensuit tout au long de l'année 2000. En octobre, après un des derniers concerts à Prague, le chanteur est invité par la Cité de la musique à Paris pour une carte blanche lui permettant de monter un spectacle au contenu de son choix. Sans invités, et avec son groupe habituel, il donne pour l'occasion, et pendant trois jours, un bal rock classieux et chaleureux applaudi par un public tout acquis. Un mois plus tard, sort une compilation qui résume 30 ans de carrière.

Le 26 février 2002, Arno est de retour avec un album à son image : rock et attendrissant. Intitulé "Arno Charles Ernest", le CD renferme 15 titres plus acoustiques dont un duo avec Jane Birkin ("Elisa") et une reprise des Rolling Stones, "Mother's Little Helper". Très vite, il entame une tournée avec un passage à l'Olympia de Paris le 8 mars.

2004 : "French Bazaar"

Insatiable gourmand des mots, Arno sort en mai 2004 son deuxième album écrit entièrement en français, "French Bazaar", le 26ème de sa carrière. Lucide, acide et moqueur, le Flamand prouve à cinquante cinq ans une belle vitalité qui s’exprime pleinement dans des concerts toujours sold out.

"French Bazaar" est récompensé par une Victoire de la Musique 2005 catégorie "Meilleur album pop-rock de l'année".  

Arno part le 23 septembre 2004 pour une tournée marathon, le Arno Solo Tour, dont il tiendra le rythme effréné jusqu'au 23 mai 2006. Montréal, Québec, New York, Washington, Moscou, Beyrouth, Hanoi, Ho Chi Minh Ville : Arno parcourt le monde entier pendant près d'un an et demi. Quelques pauses, de temps en temps,  lui permettent de collaborer à divers projets musicaux. Il participe notamment au disque hommage à Nino Ferrer, "On dirait Nino", sorti le 18 avril 2005, dans lequel il reprend le fameux "Mirza".

En août paraît "Live in Brussels", seize titres live qui ravissent les fans du Flamand. Enregistré à l’Ancienne Belgique, salle mythique de la capitale belge, en mars 2005, l'album donne une belle vision de l'ampleur que prennent Arno et ses chansons sur scène. Arno continue sa tournée mondiale. Quelques semaines plus tard, le 12 mars, Arno publie le DVD "Live in Brussels".

Le 10 février 2006, un album hommage lui est dédié, intitulé "Putain putain une tribu pour Arno". Cali, les Têtes Raides, Rodolphe Burger ou Daguerre reprennent les tubes du chanteur bègue. Lors de son édition 2006, le Festival de Cannes projette, le 22 mai, dans le cadre de la Semaine de la Critique, "Komma", un film belge de Martine Doven, dans lequel Arno interprète le rôle principal.

Toujours côté cinéma, Arno joue et participe également en 2006 à la réalisation de la bande originale du film flamand "Ex-Drummer", du cinéaste Koen Mortier. Au printemps 2007, il apparaît sur les écrans dans "J'ai toujours voulu être un gangster", un film réalisé par Samuel Benchetrit. Mais toutes ces expériences n'empêchent pas le rocker ostendais de bûcher sur son nouvel album. Lequel sort le 22 janvier 2007.

2007 : "Jus de Box"

Ce trente-deuxième disque d'Arno s'appelle "Jus de Box", "parce qu'il est comme un juke-box, dans le sens où chaque morceau est différent", explique le chanteur. Français, flamand, anglais et ostendais (la langue maternelle d'Arno) : cet album de quatorze chansons fait la part belle au multilinguisme. La diversité musicale est aussi au rendez-vous avec des titres tour à tour rock, blues, métal, disco… Même le rap s'y invite, avec un décoiffant duo entre Arno et Faf la Rage, un rappeur marseillais. Intitulé "I'm not Into hop", le morceau a été commandé à Arno par Universal. Toute son élaboration est passée par Internet, tant est si bien que les deux chanteurs ne se sont pas rencontrés !

Pas de reprises par contre sur "Jus de Box". Si Arno avait revisité Adamo, Brel, Ferré, Gainsbourg ou les Rolling Stones sur de précédents opus, il préfère ici choyer chaque chanson, lui attribuant un style et un thème bien précis. Le cynisme des politiciens et des Américains sur "Miss Amérique", l'écologie et les dérives liées à la technologie sur "Mourir à Plusieurs"…  Les thématiques sont variées. Un vrai juke-box qu'Arno emmène sur scène dès le mois d'avril.

En mars 2008, Arno est à l'affiche de "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", un film français de Samuel Benchetrit. Drôle à souhait, il y incarne son propre rôle (en totale improvisation) aux côtés d'Alain Bashung. Quelques semaines plus tard, il enregistre un duo ("Ersatz") avec Julien Doré, pour le premier album de ce dernier, qui s'est fait connaître grâce à l'émission télé crochet "La Nouvelle Star".

Le 28 avril, Arno retourne à ses projets personnels avec la sortie de "Covers Cocktail". Un disque de reprises 100% assumé par le chantre, qui aime, décidément, rendre hommage à ses compères. "Knowing me, Knowing you" d'ABBA, "See-Line Woman" de Nina Simone, "I Want to Break Free" de Queen, "Elisa" de Serge Gainsbourg en duo avec Jane Birkin, "Drive my Car" des Beatles en version méconnaissable, "Mirza" de Nino Ferrer, "Je suis sous" de Claude Nougaro… Vingt morceaux au total, réinterprétés à la sauce Arno : voix rauque et audaces musicales garanties !

À partir du mois d'avril, le chanteur flamand tourne au Luxembourg, en Belgique et en France, essentiellement dans les festivals, pour présenter sa dernière création.

2010 : "Brussld"

Le bluesman francophone revient avec un nouvel album, "Brussld" en mars 2010. Un disque imprégné du cosmopolitisme de Bruxelles, ville où il habite depuis 35 ans. On y entend ainsi des paroles en flamand, en français, en anglais, en arabe, sur des chansons qui rendent grâce aux femmes, mais aussi à la fête, aux couples mixtes ainsi qu'à Bob Marley, qu'Arno s'amuse à reprendre sur un mode "Chopin".

Arno emmène ce disque festif et fiévreux sur scène dès le printemps 2010. Il pose son micro le 1er juin au Casino de Paris, le 18 juin à Londres, de nouveau à Paris le 8 novembre…

En 2011, on entend sa voix si reconnaissable sur deux titres de l'album "L'un n'empêche pas l'autre" de Brigitte Fontaine, "Supermatket" et "Inadaptée". Il poursuit par ailleurs la tournée de "Brussld".

Cette même année, le bluesman européen montre qu’il est toujours dans le coup avec le remix de son titre "Putain, Putain" par Stromae. Les deux compatriotes partageront d’ailleurs la scène à plusieurs reprises notamment lors des Victoires de la musique en 2012.

2012 : "Future Vintage"

Crasseux, rugueux et aventureux, Arno est de retour avec un disque plus rock que jamais. Pour ce 12e album studio, enregistré à Bristol au Royaume-Uni, Arno s’est entouré du légendaire producteur John Parish (PJ Harvey, Goldfrapp, Eels…) et de Serge Freys, son complice musical depuis 1979.

Souvent surréalistes, à l’image de la pochette où une main fait tourner un poisson sur un tourne-disque, les textes d’Arno ont de quoi dérouter : "Quand les bonbons parlent, le cerveau bande." ou "j’ai les fesses dans le beurre", affirme cet admirateur de Magritte.

Le tire "Future Vintage" fait référence avec ironie à l’obsession de notre époque pour les choses du passé. Lors de plusieurs interviews, il dénonce le conservatisme du monde du rock’n’roll.

2016 : "Human incognito"

À cheval entre le blues poisseux et le rock romantique, le titre "I am just an old motherfucker" ouvre album "Human incognito" qui sort en janvier 2016. Ce premier morceau semble concentrer à lui tout seul l’art d’Arno. On y retrouve toute la prestance vocale et l’humour désespéré du Belge polyglotte. Et pour tous les morceaux qu'il écrit, son inspiration reste comme toujours, l'observation des humains et de leurs comportements. 

Exit les claviers et les synthétiseurs, le rockeur revient à un son plus organique avec une fois encore aux manettes le producteur britannique John Parrish, fan comme lui du musicien américain Captain Beefheart. Les morceaux oscillent entre la langue française et la langue anglaise.

Arno se produit sur les scènes belges françaises et suisses car comme il le reconnait lui-même, il ne peut se passer de l'adrenaline que procure les prestations en public. 

Les 21 et 22 mai 2019, il célèbre son anniversaire, 70 ans au compteur, sur scène à Ostende, concerts qui se donnent à guichets fermés.

2019 : "Santeboutique"

En septembre, le rockeur belge sort son 13e album "Santeboutique". Dix titres qui naviguent entre dérision et pessimisme, le tout sur un blues rocailleux à souhait comme il nous en a donné l’habitude. Le premier extrait de l'album est "Oostende bonsoir", hommage à cette ville qui l'a vu naître.

Et logiquement, il repart en tournée, fidèle à son public et aux ambiances rock qu’il affectionne depuis tant d’années. Du 23 au 25 janvier 2020, il se produit à l'Ancienne Belgique, la salle de concert bruxelloise. Quelques jours avant son concert prévu au Trianon à Paris le 11 février, qu'il assure quand même, il annonce être atteint d'un cancer du pancréas.

Mais il est contraint de repousser 13 concerts qu'il comptait donner lors de sa tournée "Santeboutique". Il subit en effet une intervention chirurgicale début février.

Après un traitement de chimiothérapie, Arno reprend les concerts en juillet 2020 lors du festival Rock Werchter, en Belgique.

Il reprend aussi la route des studios, le studio ICP d'Ixelles en l'occurrence, pour enregistrer un florilège de ses chansons dans une version piano-voix, au côté du pianiste Sofiane Pamart. "Les yeux de ma mère", "Je veux vivre", "Solo gigolo"… son répertoire se révèle ainsi plein d'émotion. Intitulé "Vivre", l'album parait en mars 2021.

Très affaibli par la maladie, Arno ne se déplace pas pour en assurer la promotion. En juillet, il annonce l'annulation de tous ses concerts prévus jusqu'à la fin de l'année afin de se reposer.

Se sachant condamné, Arno décide de remonter sur scène tant qu'il en a la force. Il donne ses derniers concerts en février 2022 à l'Ancienne Belgique à Bruxelles et au Kursaal d'Ostende. Il retrouve le public pour un ultime rendez-vous le 11 mars 2022 à Ostende, sa ville natale.

2022 : disparition

Arno décède le 23 avril 2022 à Bruxelles, à l'âge de 72 ans. Ses cendres sont dispersées quelques semaines plus tard en mer, au large d'Ostende. 

Quelques semaines avant sa mort, il avait enregistré un dernier album, "Opex" (du nom d'un quartier d'Ostende où il avait été élevé), qui parait en septembre 2022. Teintées de blues, les dix chansons inédites se révèlent bouleversantes.  Sans pour autant omettre l'ironie, qu'il maniait si bien, ni l'inattendu comme ce duo avec Mireille Mathieu ("La Paloma adieu"). Fan de la chanteuse, il avait pu réaliser ce dernier rêve.

En septembre 2023, son label Pias publie un album de duos, "Les duettes", réalisé sous la direction artistique de Mirko Banovic, bassiste et complice musical d'Arno durant de longues années. On y retrouve 18 titres sur lesquels il avait partagé le micro avec d'autres artistes dont Stromae ("Putain, putain"), Brigitte Fontaine ("Supermarket") ou Christophe ("Paradis perdus").

Février 2024

Discographie
LES DUETTES
Album - 2023 - Pias
OPEX
Album - 2022 - Pias
VIVRE
Album - 2021 - Pias
SANTEBOUTIQUE
Album - 2019 - Naïve
HUMAN INCOGNITO
HUMAN INCOGNITO
Album - 2015 - Naïve
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