| Abstract: | Quatrième de couverture : Le 14 novembre 2016 s'éteignait l'archéologue médiéviste Alessandra Antonini. Dans les semaines qui ont suivi son décès, l'idée d'un volume d'hommage a fait son chemin. Trente-et-un collègues, amis et connaissances ont répondu à l'appel à contribution lancé en avril 2017 autour des thèmes et des domaines d'activités qu'Alessandra Antonini a contribué à éclairer tout au long de sa carrière: les débuts du christianisme en Suisse, le funéraire, l'histoire des monuments, les églises, les châteaux, les maisons rurales et le bâti en général. Le présent volume regroupe vingt-sept contributions originales, qui présentent des résultats de recherches inédits ou renouvellent nos connaissances en profondeur. Il s'organise en quatre parties qui constituent autant de jalons du parcours professionnel d'Alessandra Antonini. Une première gerbe de textes porte ainsi sur Saint-Maurice d'Agaune à travers l'étude des tuiles du souvenir, l'analyse d'une aula du Haut Moyen Age, la redécouverte d'une aile perdue de l'abbaye ou l'histoire du vivier abbatial. Succède une série de contributions consacrées à Sion, qui s'intéressent aux monnaies retrouvées lors des fouilles du château de Valère, à des bâtiments de la vieille ville, dont la maison de Platea et l'ancienne Chancellerie d'Etat, ou à la mise en valeur du site archéologique de Sous-le-Scex. La troisième séquence s'organise, quant à elle, autour du patrimoine bâti. Elle propose des contributions consacrées à différents châteaux situés en Valais (Châteauneuf, Beauregard et la Soie) et à Genève (La BâtieRouelbeau), à des anciens bâtiments d'alpage dans le haut val de Bagnes et à la ferme de Daval, dans la région de Sierre. Enfin, la quatrième partie présente des études relatives au patrimoine religieux valaisan (Bourg-Saint-Pierre), suisse (Müstair et Muralto) et français (Luxeuil et Dijon). Sur ces quatre parties se greffe une dernière partie regroupant des contributions qui reflètent la diversité des intérêts d'Alessandra Antonini et qui portent tant sur les céramiques découvertes sur le site de Gamsen, les origines des bisses valaisans ou des inscriptions latines inédites du Valais central que sur l'histoire du chat domestique en Valais, Emmanuel Franc, un colon valaisan établi à Saint-Domingue au XVIIIe siècle, ou les décors peints des cercueils valaisans et fribourgeois au cours des derniers siècles. Le tout forme un magnifique témoignage de la diversité des champs de recherche d'une archéologue ... |
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