On donne une description schematique de la microsonde nucleaire. Les caracteristiques, ainsi que les performances de l'appareil, sont exposees. Des exemples d'applications, empruntes a la biologie et a la metallurgie, sont notamment presentes

 Les diverses reactions photonucleaires utilisables a des fins analytiques, la specificite et les performances qui les caracterisent, sont exposees. L'influence des conditions experimentales d'irradiation d'une part sur les limites de detection theoriques autorisees, d'autre part sur l'importance relative des reactions nucleaires, competitives susceptibles d'entrainer des interferences, est examinee; notamment au sujet de la determination du carbone, de l'azote et de l'oxygene. Il est montre que le choix de l'energie maximale d'irradiation permet de s'affranchir de ces effets parasites d'origines nucleaires. Des exemples d'applications se rapportant aux dosages de traces d'elements legers, en particulier du carbone, de l'azote et de l'oxygene dans des metaux ou des semi-conducteurs et aux analyses multielementaires instrumentales de materiaux biologiques de filtres de prelevements atmospheriques et surtout de produits agricoles, sont presentes

 Les principaux moyens d'activation, leurs performances potentielles respectives et leurs domaines d'applications privilegies, sont sommairement rappeles. Les possibilites offertes par les particules chargees et les photons gamma en ce qui concerne la determination des elements legers ou le dosage d'autres impuretes, dans des materiaux purs, sont passees en revue. Des exemples, relatifs a l'evaluation des teneurs en bore, en carbone, en azote, en oxygene ou en fluor dans de metaux (Na, Al, Ti, Ni, Cu, Zr, Mo, Ta, W, Pb, ... ), des alliages (PbCuTe, PbSnCd), et des semiconducteurs (Si, AsGa, InP, ... ), sont presentes. Pour certains de ces produits, les resultats obtenus par les methodes nucleaires sont confrontes aux valeurs fournies par d'autres techniques analytiques. La superiorite des premieres, des lors que les niveaux de concentration de ces impuretes sont inferieurs a 1 μg.g^-1, apparait nettement

 Les moyens d'activation, les reactions nucleaires, ainsi que les methodes de separation chimique, mis en oeuvre pour doser des traces de carbone, d'azote et d'oxygene dans les metaux et les semi-conducteurs sont sommairement decrits. Les resultats obtenus sont passes en revue. Ils concernent notamment les analyses suivantes: determination du carbone et de l'oxygene dans des metaux alcalins; dosage de l'azote et de l'oxygene dans des metaux refractaires; determination du carbone, de l'azote et surtout de l'oxygene dans divers metaux et les semiconducteurs. Dans certains cas, les teneurs determinees par les procedes d'activation aux photons γ ou aux particules chargees sont comparees aux resultats obtenus par d'autres methodes

 Le carbone et l'azote sont determines au moyen des reactions nucleaires suivantes: ¹²C(γ,n)¹¹C et ¹⁴N(p,α)¹¹C. Les performances theoriquement offertes par cette methode, ainsi que l'importance relative des principales interferences, sont considerees. Le procede developpe pour separer le carbone-11 du zirconium est decrit et son efficacite est evaluee. Les resultats obtenus sont confrontes aux valeurs fournies par plusieurs autres laboratoires ayant mis en oeuvre des techniques analytiques tres diverses