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Bible Sacy/A Philémon

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Version datée du 25 juillet 2013 à 04:30 par Nyapa (discussion | contributions) (livres)
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ÉPITRE DE SAINT PAUL


A


PHILÉMON.
_______


PAUL, prisonnier de Jésus-Christ ; et Timothée, son frère : à notre cher Philémon, notre coopérateur ;

2 à notre très-chère sœur Appie ; à Archippe, le compagnon de nos combats, et a l’Église qui est en votre maison.

3 Que Dieu, notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, vous donnent la grâce et la paix !

4 Me souvenant sans cesse de vous dans mes prières, je rends grâces à mon Dieu,

5 apprenant quelle est votre foi envers le Seigneur Jésus, et votre charité envers tous les saints ;

6 et de quelle sorte la libéralité qui naît de votre foi, éclate aux yeux de tout le monde, se faisant connaître par tant de bonnes œuvres qui se pratiquent dans votre maison pour l’amour de Jésus-Christ.

7 Car votre charité, mon cher frère, nous a comblés de joie et de consolation, voyant que les cœurs des saints ont reçu tant de soulagement de votre bonté.

8 C’est pourquoi, encore que je puisse prendre en Jésus-Christ une entière liberté de vous ordonner une chose qui est de votre devoir ;

9 néanmoins l’amour que j’ai pour vous, fait que j’aime mieux vous supplier, quoique je sois tel que je suis à votre égard, c’est-à-dire, quoique je sois Paul, et déjà vieux, et de plus maintenant prisonnier de Jésus-Christ.

10 Or la prière que je vous fais est pour mon fils Onésime, que j’ai engendré dans mes liens ;

11 qui vous a été autrefois inutile, mais qui vous sera maintenant très - utile, aussi bien qu’à moi.

12 Je vous le renvoie, et je vous prie de le recevoir comme mes entrailles.

13 J’avais pensé de le retenir auprès de moi, afin qu’il me rendît quelque service en votre place, dans les chaînes que je porte pour l’Évangile ;

14 mais je n’ai rien voulu faire sans votre avis, désirant que le bien que je vous propose n’ait rien de forcé, mais soit entièrement volontaire.

15 Car peut-être qu’il n’a été séparé de vous pour un temps, qu’afin que vous le recouvriez pour jamais,

16 non plus comme un simple esclave, mais comme celui qui d’esclave est devenu l’un de nos frères bien-aimés, qui m’est très-cher à moi en particulier, et qui doit vous l’être encore beaucoup plus, étant à vous et selon le monde, et selon le Seigneur.

17 Si donc vous me considérez comme étroitement uni à vous, recevez-le comme moi-même.

18 S’il vous a fait tort, ou s’il vous est redevable de quelque chose, mettez cela sur mon compte.

19 C’est moi, Paul, qui vous écris de ma main ; c’est moi qui vous le rendrai, pour ne pas vous dire que vous vous devez vous-même à moi.

20 Oui, mon frère, que je reçoive de vous cet avantage dans le Seigneur. Donnez-moi, au nom du Seigneur, cette sensible consolation.

21 Je vous écris ceci dans la confiance que votre soumission me donne, sachant que vous en ferez encore plus que je ne dis.

22 Je vous prie aussi de me préparer un logement. Car j’espère que Dieu me redonnera à vous encore une fois, par le mérite de vos prières.

23 Épaphras, qui est comme moi prisonnier pour Jésus-Christ, vous salue,

24 avec Marc, Aristarque, Démas et Luc, qui sont mes coopérateurs.

25 Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! Amen !

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