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Le '''{{w|travail}}''' désigne communément l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ce qui est utile. |
Le '''{{w|travail}}''' désigne communément l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ce qui est utile. |
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== Droit == |
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=== ''Déclaration universelle des Droits de l’Homme'' des Nations-Unies, 10 décembre 1948 === |
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{{citation |
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|citation=<poem>1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. |
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2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. |
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3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale. |
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4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts. </poem> |
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|original= |
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|langue=fr |
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|précisions=Extrait de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III) le 10 décembre 1948. |
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{{Réf Livre |
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|titre=Charte internationale des Droits de l’Homme |
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|auteur=Organisation des Nations Unies |
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|éditeur=Organisation des Nations Unies |
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|année=1948 |
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|page=5 |
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|section=Article 23 |
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|s=Charte internationale des Droits de l’Homme (1948)/Déclaration universelle des Droits de l’Homme |
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{{citation |
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|citation=Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. |
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|original= |
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|langue=fr |
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|précisions=Extrait de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III) le 10 décembre 1948. |
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{{Réf Livre |
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|titre=Charte internationale des Droits de l’Homme |
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|auteur=Organisation des Nations Unies |
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|éditeur=Organisation des Nations Unies |
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|année=1948 |
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|page=5 |
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|section=Article 24 |
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|s=Charte internationale des Droits de l’Homme (1948)/Déclaration universelle des Droits de l’Homme |
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==À classer== |
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==== [[Léon Blum]], ''Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann'', 1901 ==== |
==== [[Léon Blum]], ''Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann'', 1901 ==== |
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{{citation|citation=— Mon enfant, il faut aimer la vie, et travailler pour qu'elle aime chacun de nous. Et si nous la trouvons mauvaise et dure, il faut l'aimer cependant, et la réaliser meilleure, non par le désespoir et la violence, mais par le travail. C'est ce que les meilleurs d'entre nous comprennent spontanément. Ils aiment ''naturellement'' le travail, l'action, la pensée ; ils sont nés les bons ouvriers robustes, prêts à la tâche, qui sauront souffrir et travailler seuls. Mais aux plus faibles pour les gagner au devoir de vivre, à la joie de vivre, il faut le bonheur, l'amour, la paix au cœur, le charme continu des présences douces. Ce que je dis est vrai de toutes les faiblesses, et il n'est pas un de nous qui, à certaines heures, ne soit un faible à son tour. C'est pourquoi l'avenir, à qui incombent tant de grandes tâches, qui doit réaliser la paix du travail, l'équité laborieuse, devra, peut-être avant toute chose, assurer toute sa liberté à l'amour.}} |
{{citation|citation=— Mon enfant, il faut aimer la vie, et travailler pour qu'elle aime chacun de nous. Et si nous la trouvons mauvaise et dure, il faut l'aimer cependant, et la réaliser meilleure, non par le désespoir et la violence, mais par le travail. C'est ce que les meilleurs d'entre nous comprennent spontanément. Ils aiment ''naturellement'' le travail, l'action, la pensée ; ils sont nés les bons ouvriers robustes, prêts à la tâche, qui sauront souffrir et travailler seuls. Mais aux plus faibles pour les gagner au devoir de vivre, à la joie de vivre, il faut le bonheur, l'amour, la paix au cœur, le charme continu des présences douces. Ce que je dis est vrai de toutes les faiblesses, et il n'est pas un de nous qui, à certaines heures, ne soit un faible à son tour. C'est pourquoi l'avenir, à qui incombent tant de grandes tâches, qui doit réaliser la paix du travail, l'équité laborieuse, devra, peut-être avant toute chose, assurer toute sa liberté à l'amour.}} |
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====[[Jacques Ellul]]==== |
====[[Jacques Ellul]]==== |
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{{citation|citation= Tout refus de travail, tout refus de participer à la technique dans notre société est un acte de déviance notoire. L'un des plus graves sans doute! }} |
{{citation|citation= Tout refus de travail, tout refus de participer à la technique dans notre société est un acte de déviance notoire. L'un des plus graves sans doute ! }} |
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{{Réf Livre |
{{Réf Livre |
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|titre= Déviances et déviants |
|titre= Déviances et déviants |
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|année d'origine= 1992 |
|année d'origine= 1992 |
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|page= 57}} |
|page= 57}} |
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{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2017|mois=mai|jour=1}} |
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====Corinne Maier==== |
====Corinne Maier==== |
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|année=1984 |
|année=1984 |
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|page=167 |
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=== Essai === |
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==== [[François Cheng]], ''Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie'', 2013 ==== |
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{{citation| |
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Nous n'ignorons pas cependant la triste réalité : une grande partie de l'humanité est privée de la possibilité de choisir son activité, et accepte un travail à seule fin de « gagner sa vie », situation qui engendre toutes sortes de souffrances et d'injustices. Car l'homme est ainsi réduit à son utilité technique, ce qui est pour lui une mutation. S'il a naturellement besoin de ''faire'', ce n'est pas seulement au niveau d'une production matérielle et directement utile au plan social, c'est surtout dans la dimension de ce que les Grecs appelaient ''poïen'', qui signifie « faire » au sens de la ''poïesis'', la « création ». C'est par ce « faire » créatif, par le travail en vue d'une réalisation que l'homme donne un sens à sa vie, qu'il devient le « poète » de sa vie. Telle est sa vocation, ce à quoi il est appelé. |
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}} |
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{{Réf Livre |
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|titre=Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie |
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|auteur=[[François Cheng]] |
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|éditeur=Albin Michel |
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|année=2013 |
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|ISBN=978-2-226-25191-6 |
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|page=57 |
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==== [[Daniel Pink]], ''La vérité sur ce qui nous motive'', 2009 ==== |
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{{Citation|Un travail routinier et peu intéressant suppose une direction, mais un travail intéressant et peu routinier suppose de l'autonomie.}} |
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{{Réf Livre |
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|titre = La vérité sur ce qui nous motive |
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|auteur = [[Daniel Pink]] |
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|éditeur = Flammarion |
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|année = 2016 |
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|page = 52 |
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|ISBN = 9782081379527 |
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|traducteur = Marc Rozenbaum |
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|année d'origine = 2009 |
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|collection = Clés des champs |
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}} |
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{{Citation|Nous sommes faits pour être actifs et impliqués, et nous savons que les expériences les plus riches de l'existence ne sont pas les moments où nous espérons l'approbation des autres mais ceux dans lesquels nous écoutons notre propre voix : lorsque nous faisons quelque chose qui compte, lorsque nous faisons avec application et lorsque c'est au service d'une cause qui nous dépasse.}} |
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{{Réf Livre |
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|titre = La vérité sur ce qui nous motive |
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|auteur = [[Daniel Pink]] |
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|éditeur = Flammarion |
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|année = 2016 |
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|page = 189-190 |
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|ISBN = 9782081379527 |
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|traducteur = Marc Rozenbaum |
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|année d'origine = 2009 |
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|collection = Clés des champs |
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=== Lettre === |
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==== [[Léon XIII]], ''Rerum Novarum'', Lettre encyclique, 1891 ==== |
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{{citation| |
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Que le patron et l'ouvrier fassent donc tant et de telles conventions qu'il leur plaira, qu'ils tombent d'accord notamment sur le chiffre du salaire. Au-dessus de leur libre volonté, il est une loi de justice naturelle plus élevée et plus ancienne, à savoir que le salaire ne doit pas être insuffisant à faire subsister l'ouvrier sobre et honnête. Si, contraint par la nécessité ou poussé par la crainte d'un mal plus grand, l'ouvrier accepte des conditions dures, que d'ailleurs il ne peut refuser parce qu'elles lui sont imposées par le patron ou par celui qui fait l'offre du travail, il subit une violence contre laquelle la justice proteste. |
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}} |
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{{Réf Article |
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|titre=Rerum Novarum, Lettre encyclique de sa sainteté le pape Léon XIII |
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|auteur=[[Léon XIII]] |
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|publication=Le Vatican |
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|date=1891 |
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|page=url |
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|url=https://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html |
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}} |
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{{citation| |
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Il faut encore pourvoir d'une manière toute spéciale à ce qu'en aucun temps l'ouvrier ne manque de travail, et qu'il y ait un fonds de réserve destiné à faire face, non seulement aux accidents soudains et fortuits inséparables du travail industriel, mais encore à la maladie, à la vieillesse et aux coups de la mauvaise fortune. |
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}} |
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{{Réf Article |
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|titre=Rerum Novarum, Lettre encyclique de sa sainteté le pape Léon XIII |
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|auteur=[[Léon XIII]] |
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|publication=Le Vatican |
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|date=1891 |
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|page=url |
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|url=https://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html |
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=== Roman === |
=== Roman === |
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==== [[Louis-Ferdinand Céline]], ''Londres'', 1934 ==== |
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{{citation| |
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Hier encore on devait travailler ici, ce matin même peut-être. Un atelier, l’endroit des hommes, devient adorable, irrésistible, dès que les hommes sont partis. Toute la tendresse qu’on n’ose pas vient sans crainte alors prendre leur place. L’Humble, dès qu’il s’en va, n’est ni vivant ni mort, il est tout. |
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}} |
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{{Réf Livre |
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|titre=Londres |
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|auteur=[[Louis-Ferdinand Céline]] |
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|éditeur=Galimard |
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|année=2022 |
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|année d'origine = 1934 ? |
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|ISBN=978-2-07-298337-5 |
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|page=470 |
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}} |
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==== [[Georges Darien]], ''La Belle France'', 1898==== |
==== [[Georges Darien]], ''La Belle France'', 1898==== |
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{{Citation|citation=Les pauvres croient [...] que le travail ennoblit, libère. La noblesse d'un mineur au fond de son puits, d'un mitron dans la boulangerie ou d'un terrassier dans une tranchée, les frappe d'admiration, les séduit. On leur a tant répété que l'outil est sacré qu'on a fini par les en convaincre. Le plus beau geste de l'homme est celui qui soulève un fardeau, agite un instrument, pensent-ils. "Moi, je travaille", déclarent-ils, avec une fierté douloureuse et lamentable. La qualité de bête de somme semble, à leurs yeux, rapprocher de l'idéal humain. Il ne faudrait pas aller leur dire que le travail n'ennoblit pas et ne libère point ; que l'être qui s'étiquette Travailleur restreint, par ce fait même, ses facultés et ses aspirations d'homme ; que, pour punir les voleurs et autres malfaiteurs et les forcer à rentrer en eux-mêmes, on les condamne au travail, on fait d'eux des ouvriers. Ils refuseraient de vous croire. Il y a, surtout, une conviction qui leur est chère, c'est que le travail, tel qu'il existe, est absolument nécessaire. On n'imagine pas une pareille sottise. La plus grande partie du labeur actuel est complètement inutile.}} |
{{Citation|citation=Les pauvres croient [...] que le travail ennoblit, libère. La noblesse d'un mineur au fond de son puits, d'un mitron dans la boulangerie ou d'un terrassier dans une tranchée, les frappe d'admiration, les séduit. On leur a tant répété que l'outil est sacré qu'on a fini par les en convaincre. Le plus beau geste de l'homme est celui qui soulève un fardeau, agite un instrument, pensent-ils. "Moi, je travaille", déclarent-ils, avec une fierté douloureuse et lamentable. La qualité de bête de somme semble, à leurs yeux, rapprocher de l'idéal humain. Il ne faudrait pas aller leur dire que le travail n'ennoblit pas et ne libère point ; que l'être qui s'étiquette Travailleur restreint, par ce fait même, ses facultés et ses aspirations d'homme ; que, pour punir les voleurs et autres malfaiteurs et les forcer à rentrer en eux-mêmes, on les condamne au travail, on fait d'eux des ouvriers. Ils refuseraient de vous croire. Il y a, surtout, une conviction qui leur est chère, c'est que le travail, tel qu'il existe, est absolument nécessaire. On n'imagine pas une pareille sottise. La plus grande partie du labeur actuel est complètement inutile.}} |
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{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=mars|jour=26|commentaire=|}} |
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=mars|jour=26|commentaire=|}} |
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==== [[Jean-Marie Adiaffi]], ''Les naufragés de l’intelligence'' , 2000 ==== |
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{{citation |
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|citation=Le travail est le berceau fécond des autres valeurs.}} |
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{{Réf Livre |
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|titre=Les naufragés de l’intelligence |
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|auteur= Jean-Marie Adiaffi |
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|éditeur=CEDA |
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|année=2000 |
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|page=212 |
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|ISBN=2-86394-353-7 |
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== Philosophie == |
== Philosophie == |
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Ce concept spinoziste de « puissance » implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les « perfections » comme dit [[Baruch Spinoza|Spinoza]], qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une « perfection ») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}} |
Ce concept spinoziste de « puissance » implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les « perfections » comme dit [[Baruch Spinoza|Spinoza]], qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une « perfection ») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}} |
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{{Réf Article|titre=Une sociologie en puissance ?|auteur=Françoise Barbaras|publication=Le Magazine Littéraire|numéro=493|date=Janvier 2010|page=82}} |
{{Réf Article|titre=Une sociologie en puissance ?|auteur=Françoise Barbaras|publication=Le Magazine Littéraire|numéro=493|date=Janvier 2010|page=82}} |
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== Presse == |
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==== [[Matthew Crawford]], ''Seules les traditions peuvent résister à la puissance du marché'', 2016 ==== |
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{{citation| |
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Je pense qu'un bon travail se caractérise par la marge qu'il laisse pour progresser en compétence et en compréhension. […] <br /> |
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Une autre caractéristique d'un travail de qualité est la capacité à mesurer l'effet direct de ce travail dans et sur le monde, et de voir que ces effets sont bons. C'est ce qui nous permet de nous approprier nos actions, de faire en sorte qu'elles deviennent intelligibles à nos propres yeux : on les assume soi-même, directement, en les affirmant publiquement. |
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}} |
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{{Réf Article |
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|titre=Seules les traditions peuvent résister à la puissance du marché. |
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|auteur=propos recueillis par [[Eugénie Bastié]] |
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|traducteur=Pierre Jova |
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|publication=Revue Limite |
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|date=Octobre 2016 |
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|numéro=4 |
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|page=64 |
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}} |
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==== [[Pierre-Yves Gomez]], ''Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral'', 2016 ==== |
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{{citation| |
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Il faut affirmer qu'il n'y a rien de plus stupide qu'un ordinateur, tas de composants électroniques parcouru par un courant électrique auquel seule l'intelligence humaine donne une signification et une valeur. Coupez le courant, l'ordinateur n'est qu'une boîte. Il nous faut réapprendre à considérer les techniques comme des outils au service du travail. Et donc mettre le travail des hommes en premier. C'est l'homme et lui seul qui donne le sens de son travail et qui doit en avoir la responsabilité. La première conversion est donc d'ordre spirituel : elle conduit à choisir son maître. |
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}} |
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{{Réf Article |
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|titre=Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral |
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|auteur=Entretien avec [[Pierre-Yves Gomez]] par Johannes Herrmann et Foucauld Guiliani |
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|traducteur= |
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|publication=Revue Limite |
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|date=Octobre 2016 |
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|numéro=4 |
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|page=76 |
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{{citation| |
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Il faut choisir : ou bien une société qui se fonde sur la reconnaissance du travail de ses membres, sous toutes ses formes, ou bien une société du consumérisme qui s'établit à partir de la consommation la plus large et la plus intense. Le choix est là. À mon sens, c'est la question politique fondamentale de notre génération. |
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}} |
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{{Réf Article |
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|titre=Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral |
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|auteur=|auteur=Entretien avec [[Pierre-Yves Gomez]] par Johannes Herrmann et Foucauld Guiliani |
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|traducteur= |
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|publication=Revue Limite |
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|date=Octobre 2016 |
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|numéro=4 |
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|page=77 |
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}} |
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== Divers == |
== Divers == |
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[[Catégorie:Travail]] |
[[Catégorie:Travail]] |
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[[Catégorie:Droit du travail]] |
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[[Catégorie:Sociologie de l'emploi]] |
Dernière version du 28 mai 2023 à 09:35
Le travail désigne communément l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ce qui est utile.
Droit
[modifier]Déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations-Unies, 10 décembre 1948
[modifier]1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
- Extrait de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III) le 10 décembre 1948.
- Charte internationale des Droits de l’Homme, Organisation des Nations Unies, éd. Organisation des Nations Unies, 1948, Article 23, p. 5 (texte intégral sur Wikisource)
- Extrait de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III) le 10 décembre 1948.
- Charte internationale des Droits de l’Homme, Organisation des Nations Unies, éd. Organisation des Nations Unies, 1948, Article 24, p. 5 (texte intégral sur Wikisource)
À classer
[modifier]- Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann, Léon Blum, éd. Gallimard, 1937, 9 avril 1898, p. 74 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Déviances et déviants (1992), Jacques Ellul, éd. érès, 2013, p. 57
- Citation choisie pour le 1 mai 2017.
Corinne Maier
[modifier]- À propos des 10 commandements imposés au cadre moyen.
- Bonjour paresse (2004), Corinne Maier, éd. Michalon, 2004 (ISBN 2-84186-231-3), p. 109
- Vers un monde sans pauvreté, Muhammad Yunus (trad. Olivier Ragasol Barbey et Ruth Alimi), éd. Jean Claude Lattès, 1997 (ISBN 978-2-253-12206-7), p. 346
Littérature
[modifier]Biographie
[modifier]André Maurois, Lélia ou la vie de George Sand, 1952
[modifier]- Lélia ou la vie de George Sand (1952), André Maurois, éd. Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 2-253-10923-1), chap. I. Aurore Dupin, V. L'héritière de Nohant, p. 69
Jerzy Popiełuszko, Le chemin de ma croix, 1984
[modifier]- Le chemin de ma croix, Jerzy Popiełuszko (trad. Michel de Wieyzka), éd. cana, 1984, p. 167
Essai
[modifier]François Cheng, Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie, 2013
[modifier]Nous n'ignorons pas cependant la triste réalité : une grande partie de l'humanité est privée de la possibilité de choisir son activité, et accepte un travail à seule fin de « gagner sa vie », situation qui engendre toutes sortes de souffrances et d'injustices. Car l'homme est ainsi réduit à son utilité technique, ce qui est pour lui une mutation. S'il a naturellement besoin de faire, ce n'est pas seulement au niveau d'une production matérielle et directement utile au plan social, c'est surtout dans la dimension de ce que les Grecs appelaient poïen, qui signifie « faire » au sens de la poïesis, la « création ». C'est par ce « faire » créatif, par le travail en vue d'une réalisation que l'homme donne un sens à sa vie, qu'il devient le « poète » de sa vie. Telle est sa vocation, ce à quoi il est appelé.
- Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie, François Cheng, éd. Albin Michel, 2013 (ISBN 978-2-226-25191-6), p. 57
Daniel Pink, La vérité sur ce qui nous motive, 2009
[modifier]- La vérité sur ce qui nous motive (2009), Daniel Pink (trad. Marc Rozenbaum), éd. Flammarion, coll. « Clés des champs », 2016 (ISBN 9782081379527), p. 52
- La vérité sur ce qui nous motive (2009), Daniel Pink (trad. Marc Rozenbaum), éd. Flammarion, coll. « Clés des champs », 2016 (ISBN 9782081379527), p. 189-190
Lettre
[modifier]Que le patron et l'ouvrier fassent donc tant et de telles conventions qu'il leur plaira, qu'ils tombent d'accord notamment sur le chiffre du salaire. Au-dessus de leur libre volonté, il est une loi de justice naturelle plus élevée et plus ancienne, à savoir que le salaire ne doit pas être insuffisant à faire subsister l'ouvrier sobre et honnête. Si, contraint par la nécessité ou poussé par la crainte d'un mal plus grand, l'ouvrier accepte des conditions dures, que d'ailleurs il ne peut refuser parce qu'elles lui sont imposées par le patron ou par celui qui fait l'offre du travail, il subit une violence contre laquelle la justice proteste.
- « Rerum Novarum, Lettre encyclique de sa sainteté le pape Léon XIII », Léon XIII, Le Vatican, 1891 (lire en ligne)
Il faut encore pourvoir d'une manière toute spéciale à ce qu'en aucun temps l'ouvrier ne manque de travail, et qu'il y ait un fonds de réserve destiné à faire face, non seulement aux accidents soudains et fortuits inséparables du travail industriel, mais encore à la maladie, à la vieillesse et aux coups de la mauvaise fortune.
- « Rerum Novarum, Lettre encyclique de sa sainteté le pape Léon XIII », Léon XIII, Le Vatican, 1891 (lire en ligne)
Nouvelle
[modifier]Charles Bukowski, Nouveaux contes de la folie ordinaire, 1967
[modifier]La grande défonce
- Journal d'un vieux dégueulasse (1982), Charles Bukowski, éd. Grasset & Fasquelle, coll. « Le Livre de Poche », 1967 (ISBN 978-2-253-03621-0), La grande défonce, p. 209
Notes sur la peste
- Journal d'un vieux dégueulasse (1982), Charles Bukowski, éd. Grasset & Fasquelle, coll. « Le Livre de Poche », 1967 (ISBN 978-2-253-03621-0), Notes sur la peste, p. 219
Prose poétique
[modifier]Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
[modifier]- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), V. La baie de la faim, p. 58
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
[modifier]Travaux du poète
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — VII, p. 53
Roman
[modifier]Louis-Ferdinand Céline, Londres, 1934
[modifier]Hier encore on devait travailler ici, ce matin même peut-être. Un atelier, l’endroit des hommes, devient adorable, irrésistible, dès que les hommes sont partis. Toute la tendresse qu’on n’ose pas vient sans crainte alors prendre leur place. L’Humble, dès qu’il s’en va, n’est ni vivant ni mort, il est tout.
Georges Darien, La Belle France, 1898
[modifier]- La Belle France, Georges Darien, éd. P. V. Stock,, 1901, p. 98
Gabriele D'Annunzio, Le Feu, 1900
[modifier]- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 8
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 68 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
John Darnton, La Conspiration de Darwin, 2005
[modifier]- La Conspiration de Darwin (2005), John Darnton (trad. Jean-Pascal Bernard), éd. Michel Lafon, 2006 (ISBN 9782749904627), chap. 1er, p. 9
- Citation choisie pour le 26 mars 2010.
Jean-Marie Adiaffi, Les naufragés de l’intelligence , 2000
[modifier]- Les naufragés de l’intelligence, Jean-Marie Adiaffi, éd. CEDA, 2000 (ISBN 2-86394-353-7), p. 212
Philosophie
[modifier]Emil Cioran, Sur les cimes du désespoir, 1934
[modifier]- Sur les cimes du désespoir, Emil Cioran, éd. L'Herne, 1990, p. 194
Un peu de poison par-ci par-là : cela donne des rêves agréables. Et beaucoup de poison, pour finir : cela donne une mort agréable.
On travaille encore car le travail est un divertissement. Mais on prend soin que le divertissement ne soit pas trop fatiguant [...].
Point de berger et un troupeau. Chacun veut la même chose : chacun sera pareil, celui qui sentira les choses autrement, ira volontairement à l'asile d'aliénés.
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Prologue de Zarathoustra », 5, p. 27
Friedrich Nietzsche, L’Antéchrist, 1888
[modifier]- L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche, éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2006 (ISBN 978-2-07-032557-3), Aphorisme 23, p. 11
Françoise Barbaras, Une sociologie en puissance ?, 2010
[modifier]En termes modernes, la puissance chez Spinoza renvoie au concept scientifique de travail ; elle a la dimension d'une énergie, grandeur scalaire, et non d'une force, vecteur de changement, supposant à la fois un point d'application, la localisation d'une source et une direction.
Ce concept spinoziste de « puissance » implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les « perfections » comme dit Spinoza, qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une « perfection ») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Une sociologie en puissance ? », Françoise Barbaras, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 82
Presse
[modifier]Matthew Crawford, Seules les traditions peuvent résister à la puissance du marché, 2016
[modifier]Je pense qu'un bon travail se caractérise par la marge qu'il laisse pour progresser en compétence et en compréhension. […]
Une autre caractéristique d'un travail de qualité est la capacité à mesurer l'effet direct de ce travail dans et sur le monde, et de voir que ces effets sont bons. C'est ce qui nous permet de nous approprier nos actions, de faire en sorte qu'elles deviennent intelligibles à nos propres yeux : on les assume soi-même, directement, en les affirmant publiquement.
- « Seules les traditions peuvent résister à la puissance du marché. », propos recueillis par Eugénie Bastié (trad. Pierre Jova), Revue Limite, nº 4, Octobre 2016, p. 64
Pierre-Yves Gomez, Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral, 2016
[modifier]Il faut affirmer qu'il n'y a rien de plus stupide qu'un ordinateur, tas de composants électroniques parcouru par un courant électrique auquel seule l'intelligence humaine donne une signification et une valeur. Coupez le courant, l'ordinateur n'est qu'une boîte. Il nous faut réapprendre à considérer les techniques comme des outils au service du travail. Et donc mettre le travail des hommes en premier. C'est l'homme et lui seul qui donne le sens de son travail et qui doit en avoir la responsabilité. La première conversion est donc d'ordre spirituel : elle conduit à choisir son maître.
- « Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral », Entretien avec Pierre-Yves Gomez par Johannes Herrmann et Foucauld Guiliani, Revue Limite, nº 4, Octobre 2016, p. 76
Il faut choisir : ou bien une société qui se fonde sur la reconnaissance du travail de ses membres, sous toutes ses formes, ou bien une société du consumérisme qui s'établit à partir de la consommation la plus large et la plus intense. Le choix est là. À mon sens, c'est la question politique fondamentale de notre génération.
- « Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral », Entretien avec Pierre-Yves Gomez par Johannes Herrmann et Foucauld Guiliani, Revue Limite, nº 4, Octobre 2016, p. 77
Divers
[modifier]- (en) Most factories are like military dictatorships. Those at the bottom are privates, the supervisors are sergeants, and on up through the hierarchy. The organisation can dictate everything from our clothing and hair style to how we spend a large portion of our lives, during work. It can compel overtime; it can require us to see a company doctor if we have a medical complaint; it can forbid us free time to engage in political activity; it can suppress freedom of speech, press and assembly -- it can use ID cards and armed security police, along with closed-circuit TVs to watch us; it can punish dissenters with 'disciplinary layoffs' (as GM calls them), or it can fire us. We are forced, by circumstances, to accept much of this, or join the millions of unemployed. . . In almost every job, we have only the 'right' to quit. Major decisions are made at the top and we are expected to obey, whether we work in an ivory tower or a mine shaft.
- Reinventing Anarchy, Again, Howard J. Ehrlich (trad. Wikiquote), éd. AK Press, 1979, For Democracy Where We Work: A rationale for social self-management, p. 193-194