Vladimir Golschmann
Naissance |
Paris 13e, France |
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Décès |
(à 78 ans) New York, États-Unis |
Activité principale | Chef d'orchestre |
Formation | Schola Cantorum |
Ascendants | Léon Golschmann |
Vladimir Golschmann, né le [1] à Paris 13e et décédé le à New York, est un chef d'orchestre français, d'origine russe et naturalisé américain en 1947.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il a fait ses études à la Schola Cantorum. En 1919, il fonde les "Concerts Golschmann" qui aborde les œuvres contemporaines. Il est notamment connu pour avoir défendu les œuvres du Groupe des six, Arthur Honegger, Louis Durey, Francis Poulenc, Georges Auric et Germaine Tailleferre. Diaghilev lui confie en 1920 la reprise du Sacre du Printemps (créé en 1913). Golschmann dirige les Ballets suédois (1923). En 1924, il joue aux États-Unis à la tête de la Philharmonie de New-York. De 1928 à 1930, il dirige l'Orchestre national royal d'Écosse. Après le décès de son père Léon Golschmann en 1926[2], il s'installe aux États-Unis. De 1931 à 1958, il dirige le Saint Louis Symphony Orchestra. De 1964 à 1969, il dirige l'Orchestre symphonique de Denver. Avec Glenn Gould et le Columbia Symphony Orchestra, il a enregistré les concertos pour piano et orchestre no 1 à 5 de J.S. Bach (violon solo : Charles Libove), pour Columbia (Masterworks MS 7294).
Créations
[modifier | modifier le code]Vladimir Golschmann a créé ou repris:
- Le Sacre du printemps d'Igor Stravinsky (1920, reprise, depuis la création en 1913)
- le Bœuf sur le toit, ballet de Darius Milhaud, le à la Comédie des Champs-Élysées ;
- la Pastorale d'été d'Arthur Honegger le à la salle Gaveau ;
- La Belle Excentrique, suite de danses d'Erik Satie le au Théâtre du Colisée ;
- les tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla le dans le palais de la princesse de Polignac à Paris ;
- la Création du monde, ballet de Darius Milhaud, le au Théâtre des Champs-Élysées ;
- Angélique, farce de Jacques Ibert le au théâtre Femina ;
- le Divertissement, de Jacques Ibert en 1930 ;
- le Concerto pour violon de Robert Schumann le avec l'Orchestre symphonique de Saint Louis et Yehudi Menuhin [3];
- la Sultane de Darius Milhaud en 1941 ;
- le Concerto pour violon d'Erich Wolfgang Korngold le avec l'Orchestre symphonique de Saint Louis et Jascha Heifetz ;
- la Symphonie no 7 d'Alexandre Tansman en 1947 ;
- le Concerto pour marimba, vibraphone et orchestre de Darius Milhaud avec le Saint Louis Symphony Orchestra en 1949 ;
- la Symphonie no 2 de Pierre Hasquenoph en 1965.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance n° 13/3199/1893 (acte du 20 décembre précisant « né le 16 de ce mois »). Mentions marginales : mariages, en 1918 avec Marguerite Soyer, puis en 1930 avec Jeanne Lecointe.
- Le Gaulois, 2 décembre 1926.
- Le concerto a été créé le 26 novembre 1937 à Berlin par Karl Böhm, l'Orchestre Philharmonique de Berlin et Georg Kulenkampff, mais dans une version revue par Paul Hindemith afin de la rendre plus brillante. Il a ensuite été joué le 6 décembre 1937 à New York par Yehudi Menuhin accompagné au piano par Ferguson Webster. La représentation du 23 décembre 1937 dirigée par Vladimir Golschmann a été la première représentation avec orchestre dans la version originale.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Pâris (préf. Alain Pâris), Dictionnaire des interprètes et de l’interprétation musicale au XXe siècle, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1985, 1989, 1995), 4e éd. (1re éd. 1982), 1278 p. (ISBN 2-221-08064-5), p. 462
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Vladimir Golschmann (1893-1972)... les années 1919 à 1939...