« Byron Moreno » : différence entre les versions
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'''Byron Aldemar Moreno Ruales''', plus connu sous le nom de '''Byron Moreno''', né le [[23 novembre]] [[1969]] à [[Quito]], est un ancien arbitre de [[football]] équatorien. |
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| [[Copa América 1997|1997]], [[Copa América 1999|1999]] | [[Copa América]] |
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| [[Coupe du monde de football des moins de 17 ans 1999|1999]] | [[Coupe du monde de football des moins de 17 ans|Coupe du monde -17 ans]] |
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| [[Coupe du monde de football de 2002|2002]] | [[Coupe du monde de football|Coupe du monde]] |
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'''Byron Moreno''', né le {{date|23 novembre 1969}} à [[Quito]], est un ancien arbitre de [[football]] [[Équateur (pays)|équatorien]]. |
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Moreno officie dans le [[Championnat d'Équateur de football|championnat d'Équateur]], puis dirige des matches de [[Copa América]]. Il arbitre lors de la [[Coupe du monde de football des moins de 17 ans 1999|coupe du monde des moins de 17 ans de 1999]] et de la [[Coupe du monde de football de 2002|Coupe du monde de 2002]]. Il est surnommé ''El Justiciero'' et son arbitrage suscite à plusieurs reprises des controverses. En 2002, après un match de championnat émaillé d'incidents, il est suspendu durant 20 matches par la [[Fédération équatorienne de football|fédération équatorienne]]. L'année suivante, il présente sa démission et devient consultant sportif. Arrêté à New York en septembre 2010, l'ancien arbitre est condamné en septembre 2011 à deux ans et demi de prison pour [[trafic de stupéfiants]]. Il est libéré pour bonne conduite en décembre 2012. |
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==Controverse== |
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Moreno a été en grande partie blâmé par la communauté italienne après l'élimination de l'équipe d'Italie lors de la Coupe du monde 2002 face à la Corée du Sud en huitième de finale. Beaucoup de membres de l'équipe italienne, notamment l'attaquant italien [[Francesco Totti]] et l'entraîneur, ont suggéré à une conspiration d'éliminer l'Italie de la compétition. [[Giovanni Trapattoni]] a même suggéré publiquement que la [[FIFA]] a ordonné à l'arbitre, pour assurer une victoire coréenne et qu'un des deux pays organisateurs soit qualifier pour la suite du tournoi. La plupart des médias mondiaux (Incluant l'Espagne) restaient sceptiques sur les réclamations italiennes, mais après le fiasco du match Espagne-Corée du Sud, le journal sportif le plus célèbre en Espagne, [[Marca (journal)|Marca]], a « ''capitulé'' » avec des titres comme : '''¡Atraco!''' (« L'attaque à main armée ! ») et '''Italia tenía razón''' (« l'Italie avait raison »). |
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== Biographie == |
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Quelques déclarations des mauvais perdants concernant Moreno : |
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=== Début de carrière === |
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Byron Moreno étudie le droit à l'[[université centrale de l'Équateur]]<ref name="Lanacion.com.ar 2000-03-29"/>. Il commence sa carrière d'arbitre dans le [[championnat d'Équateur de football]]. Réputé pour la sévérité de son arbitrage, il est surnommé ''El Justiciero''<ref name="Lasprovincias.es-EFE 2010-09-23"/>. Les nombreux cartons qu'il distribue lui valent des comparaisons avec l'argentin [[Javier Castrilli]], lui-même surnommé ''El Sheriff''. Moreno estime que son interprétation des [[lois du jeu]] le rapproche plutôt d'[[Horacio Elizondo]]<ref name="Lanacion.com.ar 2000-03-29"/>. Au cours des années 1990, il est choisi pour diriger des matches de [[Copa América]]. En 1999, il arbitre lors de la [[Coupe du monde de football des moins de 17 ans 1999|Coupe du monde des moins de 17 ans]]. Il participe ensuite aux éliminatoires pour la Coupe du monde dans la zone [[Amérique du Sud]] et devient en 2002 le second arbitre équatorien de l'histoire à officier durant une [[Coupe du monde de football]]<ref name="Bbc.co.uk 2010-09-23"/>. |
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=== Coupe du monde 2002 === |
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[[Giovanni Trapattoni]] : « Je ne comprends pas pourquoi Totti a dû quitter le terrain. C'était sans conteste un pénalty » |
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Au cours de la [[Coupe du monde de football de 2002|Coupe du monde 2002]], Moreno dirige notamment le huitième de finale opposant l'[[Équipe d'Italie de football|Italie]] à l'un des deux pays organisateurs, la [[Équipe de Corée du Sud de football|Corée du Sud]]. Plusieurs décisions arbitrales, survenues au cours des [[prolongation]]s, suscitent la controverse<ref name="Theglobeandmail.com 2014-06-10"/>. Lorsque l'attaquant italien [[Francesco Totti]], qui entre balle au pied dans la surface, est taclé par le défenseur coréen [[Song Chong-gug]] et chute, l'arbitre ne siffle pas [[Loi 14 du football|penalty]]. Il estime qu'il s'agit d'une simulation et donne à l'italien un second [[carton jaune]], synonyme d'[[Loi 12 du football|expulsion]]. En réalité, [[Song Chong-gug]] ne déséquilibra pas [[Francesco Totti|Totti]] intentionnellement, il toucha le ballon, une demi-seconde avant de toucher le capitaine de l’[[Associazione Sportiva Roma|A.S Roma]]. Plus tard, [[Damiano Tommasi]] se présente seul devant le gardien coréen, mais est signalé [[Loi 11 du football|hors-jeu]]<ref name="Theglobeandmail.com 2014-06-10"/>{{,}}<ref name="Theguardian.com 2014-06-01"/>. Les décisions de l'arbitre sont critiquées par le sélectionneur italien [[Giovanni Trapattoni]], qui y voit la preuve d'une conspiration afin d'assurer la qualification de l'équipe de Corée du Sud, par les médias italiens qui y consacrent leurs gros titres, ainsi que par des membres de la classe politique, comme le ministre [[Franco Frattini]]<ref name="Theglobeandmail.com 2014-06-10"/>{{,}}<ref name="Theguardian.com 2014-06-01"/>. |
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« Si le Japon était encore dans le tournoi, peut être que ça ne se serait pas passé comme ça et que nous serions qualifier » ''(Trapattoni suppose que le match n'aurait pas était arbitré ce cette manière si le Japon ne s'était pas fait éliminé, et que l'arbitre n'aurait pas avantagé l'autre pays organisateur du tournoi)'' |
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Au sujet de l'action ayant entraîné l'expulsion de Totti, le président de la FIFA [[Sepp Blatter]] déclare : « Totti n'a pas « plongé », mais il n'y avait pas non plus penalty. » (« ''Totti's sending off against Korea was neither a penalty nor a dive''. »)<ref name="Bbc.co.uk 2002-06-20"/>. En 2014, paraît dans l'édition italienne du magazine ''[[Vice (magazine)|Vice]]'' un article consacré au match de 2002, dans lequel le journaliste Daniele Manusia estime que les réactions initiales étaient disproportionnées et qu'il y a peu à redire sur la prestation de Moreno (« ''Devo dire che non ho trovato molto da rimproverare alla prestazione dell'arbitro Moreno.'' ») en dehors de l'expulsion de Totti, qui selon lui constitue une grave erreur, mais non préméditée (« ''l'espulsione di Totti mi sembra un errore grossolano, ma non premeditato.'' »)<ref name="Theguardian.com 2014-06-01"/>{{,}}<ref name="Vice.com 2014-05-02"/>. L'arbitre, quant à lui, estime ne pas avoir commis d'erreur durant le match<ref name="Theguardian.com 2014-06-01"/>. |
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[[Francesco Toldo]] : « C'est une honte. Pendant trois matchs, l'arbitre a mené une petite guerre contre nous. » ''(l'Italie s'est vue refuser 5 buts en 3 matchs et était constamment pénalisé par l'arbitrage)'' |
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=== Rencontre entre Liga de Quito et Barcelona SC === |
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[[Francesco Totti]] : « Nous avons joué à onze contre douze. » |
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Une rencontre du [[Championnat d'Équateur de football|championnat d'Équateur]] entre [[Liga Deportiva Universitaria de Quito|Liga de Quito]] et le [[Barcelona Sporting Club]] de Guayaquil dirigée par Byron Moreno en 2002 est émaillée d'incidents. L'arbitre siffle deux [[Loi 14 du football|penalties]] vivement contestés, valide un but avant de se dédire, et [[Loi 12 du football|expulse]] deux joueurs. En fin de match, il accorde six minutes d'[[arrêts de jeu]], mais laisse la partie se dérouler durant 13 minutes. L'équipe de Quito marque deux buts pendant le temps supplémentaire, ce qui lui permet de l'emporter sur le score de 4-3. Moreno étant candidat au poste de conseiller municipal de la ville de Quito, le président du Barcelona SC, Leonardo Bohrer, estime qu'exercer dans le même temps son activité d'arbitre est contraire à la déontologie<ref name="Bbc.co.uk 2002-09-13"/>. Candidat du [[Parti rénovateur institutionnel de l'action nationale]] (PRIAN), le parti [[Populisme (politique)|populiste]] fondé en 2002 par l'industriel équatorien de la banane [[Álvaro Noboa]], Moreno n'est pas élu au conseil municipal de Quito<ref name="Elpais.com 2003-01-10"/>{{,}}<ref name="Wsc.co.uk 2003-03"/>. |
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=== Enquête de la FIFA === |
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Moreno est suspendu pour 20 matches par la [[Fédération équatorienne de football|fédération équatorienne]]. Ces controverses poussent la [[Fédération internationale de football association|Fédération internationale de football]] à ouvrir une enquête à son sujet<ref name="Bbc.co.uk 2002-09-13"/>. Elle est confiée à la commission de discipline de la FIFA, qui classe l'affaire en janvier 2003. Après son retour à la compétition, Byron Moreno expulse trois joueurs de Liga de Quito lors d'une rencontre de championnat face au [[Club Deportivo Cuenca]]. Mal noté par sa hiérarchie, il est suspendu pour un match<ref name="Letemps.ch 2010-09-25"/>. En juin 2003, l'arbitre présente sa démission à la fédération équatorienne de football<ref name="Theguardian.com 2014-06-01"/>{{,}}<ref name="Eluniverso.com 2003-06-07"/>. |
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=== Après son départ à la retraite === |
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===Italie vs Corée du Sud=== |
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L'ex-arbitre est rémunéré par la [[Rai (télévision)|Rai]] pour prendre part à plusieurs émissions satiriques durant lesquelles il est brocardé<ref name="Theglobeandmail.com 2014-06-10"/>{{,}}<ref name="Theguardian.com 2014-06-01"/>. En Équateur, il devient consultant sportif pour une chaîne de télévision<ref name="Bbc.co.uk 2010-09-23"/>{{,}}<ref name="Theglobeandmail.com 2014-06-10"/>. |
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Il y a eu plusieurs décisions prises par Moreno pendant le match qui ont « ''appuyé'' » les réclamations. La plus controversé étant le hors-jeu pourtant indiscutable sifflé sur [[Damiano Tommasi]] pendant les prolongations, le joueur continuant pourtant son action pour pousser la balle dans le but vide alors que tous les joueurs s'étaient arrêtés de jouer, ce qui permit aux Italiens de pouvoir réclamer un but refusé. La décision de Moreno d'expulser [[Francesco Totti]] suite à un deuxième carton jaune pour une ''simulation'' a aussi été saluée de la controverse, suite à un léger contact avec le défenseur coréen [[Song Chong-gug]], bien qu'il n'y ait ni faute et encore moins penalty. Six ans plus tard, sous le pression, Moreno avoua son erreur et s'excusa dans le quotidien italien [[La Gazzetta dello Sport]] mais a blâmé son arbitre de touche suite aux erreurs du match et notamment du but de Tommasi. |
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== Démêlés judiciaires == |
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===Théorie de la conspiration=== |
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Byron Moreno est arrêté en septembre 2010 à l'[[Aéroport international John-F.-Kennedy|aéroport Kennedy de New York]] en possession de six kilos d'[[héroïne]] dissimulés sous ses vêtements<ref name="Letemps.ch 2010-09-25"/>{{,}}<ref name="Elcomercio.com 2012-12-04"/>. Après avoir plaidé coupable, il est placé en détention dans l'attente de son jugement. Selon son avocat, l'ancien arbitre a accepté de faire entrer de la drogue aux [[États-Unis]] afin d'éponger ses dettes. En septembre 2011, il est condamné à deux ans et demi de prison pour [[trafic de stupéfiants]]. Emprisonné au centre de détention métropolitain de Brooklyn (MDC Brooklyn), il est libéré pour bonne conduite en décembre 2012<ref name="Theglobeandmail.com 2014-06-10"/>{{,}}<ref name="Theguardian.com 2014-06-01"/>. |
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Le Président de la [[FIFA]] [[Sepp Blatter]] a reconnues que des erreurs ont été commises, mais nié les allégations de conspiration et exposé que les décisions douteuses de Moreno pendant le match n'étaient pas la raison pourquoi l'Italie avait perdu. Sepp Blatter a dit : « l'élimination de l'Italie n'est pas seulement à causes des erreurs d'arbitrage et ces erreurs ne sont pas préméditées... L'Italie a fait des erreurs tant dans la défense que dans l'attaque pendant le match ». |
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== Références == |
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===Après la coupe du monde 2002=== |
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{{Références|colonnes=2|références= |
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Un nouveau scandale a eu lieu en septembre 2002, Moreno a été suspendu pour vingt matchs et jugés par la fédération de football équatoriennes et la FIFA après le match entre Liga de Quito et Barcelone où il a arbitré. Lors de ce match de championnat, au lieu des six minutes d'arrêts de jeu affichées, il octroya des arrêts de jeu d'une durée de douze minutes, ce qui permit à l'équipe de Liga de Quito dont il était candidat au élections pour le poste de conseiller municipal de la ville en octobre prochain, de gagner le match 4:3 pendant les arrêts de jeu alors qu'ils perdaient 2:3. Moreno a aussi été accusé de falsifier les minutes de ce match dans lesquelles Liga de Quito a marqué leurs deux buts gagnants dans son rapport officiel de match. Il a finalement perdu les élections de conseiller municipal de [[Quito]]. En mai 2003, pour son troisième matchs après sa suspension, Moreno a été de nouveau suspendu, pour un match, après qu'il ai expulsé trois joueurs du Quito Deportivo lors du match contre Deportivo Cuenca (score finale 1:1). Il a prit sa retraite d'arbitre le mois suivant, sous la pression de la fédération équatorienne. |
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<ref name="Lanacion.com.ar 2000-03-29">{{Lien web|langue=es|url=http://www.lanacion.com.ar/10813-un-arbitro-de-tarjeta-facil|titre=Un árbitro de tarjeta fácil|date=29 mars 2000|éditeur=''[[La Nación (Argentine)|La Nación]]''}}</ref> |
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<ref name="Lasprovincias.es-EFE 2010-09-23">{{Lien web|langue=es|url=http://www.lasprovincias.es/v/20100923/deportes/futbol/justiciero-pena-prision-20100923.html|titre='El Justiciero' pena en prisión|auteur=Nemesio Rodríguez|date=23 septembre 2010|éditeur=[[EFE (agence de presse)|EFE]]}}</ref> |
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<ref name="Bbc.co.uk 2010-09-23">{{Lien web|langue=es|url=http://www.bbc.com/mundo/cultura_sociedad/2010/09/100922_ecuador_byron_moreno_detencion_arbitro_heroina_jp.shtml|titre=Byron Moreno: de árbitro mundialista ¿a mula del narco?|auteur=Matías Zibell|date=23 septembre 2010|éditeur=''[[BBC World Service|BBC Mundo]]''}}</ref> |
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<ref name="Theglobeandmail.com 2014-06-10">{{Lien web|langue=en|url=https://www.theglobeandmail.com/sports/soccer/world-cup/the-tragic-tale-of-byron-moreno-the-worst-referee-ever/article19110587/|titre=The tragic tale of Byron Moreno, “the worst referee, ever”|auteur=John Doyle|date=10 juin 2014|éditeur=''[[The Globe and Mail]]''}}</ref> |
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<ref name="Theguardian.com 2014-06-01">{{Lien web|langue=en|url=https://www.theguardian.com/football/2014/jun/01/world-cup-25-stunning-moments-italy-south-korea|titre=World Cup: 25 stunning moments … No21: Italy lose to South Korea in 2002|auteur=Paolo Bandini|date=1er juin 2014|éditeur=''[[The Guardian]]''}}</ref> |
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<ref name="Bbc.co.uk 2002-06-20">{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport3/worldcup2002/hi/other_news/newsid_2055000/2055828.stm|titre=Blatter condemns officials|date=20 juin 2002|éditeur=''[[BBC Sport]]''}}</ref> |
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<ref name="Vice.com 2014-05-02">{{Lien web|langue=it|url=https://www.vice.com/it/read/stili-di-gioco-mondiali-moreno|titre=Corea e Giappone 2002: vi ricordate di Byron Moreno?|auteur=Daniele Manusia|date=2 mai 2014|éditeur=''[[Vice (magazine)|Vice]]''}}</ref> |
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<ref name="Bbc.co.uk 2002-09-13">{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/2255952.stm|titre=Fifa investigates Moreno|date=13 septembre 2002|éditeur=''[[BBC Sport]]''}}</ref> |
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<ref name="Elpais.com 2003-01-10">{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/2003/01/10/deportes/1042153207_850215.html|titre=De más odiado a más gracioso|auteur=Juan Morenilla|date=10 janvier 2003|éditeur=''[[El País]]''}}</ref> |
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<ref name="Wsc.co.uk 2003-03">{{Lien web|langue=en|url=http://www.wsc.co.uk/the-archive/108-Referees/2556-what-a-card|titre=What a card|auteur=Ben Lyttleton|date=mars 2003|éditeur=''[[When Saturday Comes (journal)|When Saturday Comes]]''}}</ref> |
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<ref name="Letemps.ch 2010-09-25">{{Lien web|url=http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a459b37a-c81b-11df-aed6-72fa0626c73f/Les_d%C3%A9rives_de_Byron_Moreno|titre=Les dérives de Byron Moreno|auteur=Fred Hirzel|date=25 septembre 2010|éditeur=''[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]''}}</ref> |
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<ref name="Eluniverso.com 2003-06-07">{{Lien web|langue=es|url=http://www.eluniverso.com/2003/06/07/0001/15/C96F0AA861B248C88ABA5EC32655363A.html|titre=Byron Moreno se retiró del arbitraje |auteur=Jorge Inbaquingo|date=7 juin 2003|éditeur=''[[El Universo]]''}}</ref> |
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<ref name="Elcomercio.com 2012-12-04">{{Lien web|langue=es|url=http://www.elcomercio.com/actualidad/seguridad/byron-moreno-enfrenta-indagacion.html|titre=Byron Moreno enfrenta otra indagación|date=4 décembre 2012|éditeur=''[[El Comercio (quotidien équatorien)|El Comercio]]''}}</ref> |
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== Liens externes == |
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{{Palette Arbitre à la Coupe du monde de football de 2002}} |
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[[Catégorie:Naissance à Quito]] |
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[[Catégorie:Criminel équatorien]] |
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Dernière version du 15 mai 2024 à 17:48
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Byron Moreno
| |
.jpg)
| |
| Fiche d’identité | |
|---|---|
| Nom complet | Byron Aldemar Moreno Ruales |
| Nationalité | Équateur |
| Naissance | à Quito |
| Taille | 1,76 m (5′ 9″) |
| Sport | Football |
| Surnom | El Justiciero |
| Désignations nationales | |
| Années | Compétition |
| -2003 | Championnat d'Équateur |
| Désignations internationales ** | |
| Années | Compétition |
| 1997, 1999 | Copa América |
| 1999 | Coupe du monde -17 ans |
| 2002 | Coupe du monde |
** Compétition internationale d'équipes nationales. |
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Byron Moreno, né le à Quito, est un ancien arbitre de football équatorien.
Moreno officie dans le championnat d'Équateur, puis dirige des matches de Copa América. Il arbitre lors de la coupe du monde des moins de 17 ans de 1999 et de la Coupe du monde de 2002. Il est surnommé El Justiciero et son arbitrage suscite à plusieurs reprises des controverses. En 2002, après un match de championnat émaillé d'incidents, il est suspendu durant 20 matches par la fédération équatorienne. L'année suivante, il présente sa démission et devient consultant sportif. Arrêté à New York en septembre 2010, l'ancien arbitre est condamné en septembre 2011 à deux ans et demi de prison pour trafic de stupéfiants. Il est libéré pour bonne conduite en décembre 2012.
Biographie
[modifier | modifier le code]Début de carrière
[modifier | modifier le code]Byron Moreno étudie le droit à l'université centrale de l'Équateur[1]. Il commence sa carrière d'arbitre dans le championnat d'Équateur de football. Réputé pour la sévérité de son arbitrage, il est surnommé El Justiciero[2]. Les nombreux cartons qu'il distribue lui valent des comparaisons avec l'argentin Javier Castrilli, lui-même surnommé El Sheriff. Moreno estime que son interprétation des lois du jeu le rapproche plutôt d'Horacio Elizondo[1]. Au cours des années 1990, il est choisi pour diriger des matches de Copa América. En 1999, il arbitre lors de la Coupe du monde des moins de 17 ans. Il participe ensuite aux éliminatoires pour la Coupe du monde dans la zone Amérique du Sud et devient en 2002 le second arbitre équatorien de l'histoire à officier durant une Coupe du monde de football[3].
Coupe du monde 2002
[modifier | modifier le code]Au cours de la Coupe du monde 2002, Moreno dirige notamment le huitième de finale opposant l'Italie à l'un des deux pays organisateurs, la Corée du Sud. Plusieurs décisions arbitrales, survenues au cours des prolongations, suscitent la controverse[4]. Lorsque l'attaquant italien Francesco Totti, qui entre balle au pied dans la surface, est taclé par le défenseur coréen Song Chong-gug et chute, l'arbitre ne siffle pas penalty. Il estime qu'il s'agit d'une simulation et donne à l'italien un second carton jaune, synonyme d'expulsion. En réalité, Song Chong-gug ne déséquilibra pas Totti intentionnellement, il toucha le ballon, une demi-seconde avant de toucher le capitaine de l’A.S Roma. Plus tard, Damiano Tommasi se présente seul devant le gardien coréen, mais est signalé hors-jeu[4],[5]. Les décisions de l'arbitre sont critiquées par le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni, qui y voit la preuve d'une conspiration afin d'assurer la qualification de l'équipe de Corée du Sud, par les médias italiens qui y consacrent leurs gros titres, ainsi que par des membres de la classe politique, comme le ministre Franco Frattini[4],[5].
Au sujet de l'action ayant entraîné l'expulsion de Totti, le président de la FIFA Sepp Blatter déclare : « Totti n'a pas « plongé », mais il n'y avait pas non plus penalty. » (« Totti's sending off against Korea was neither a penalty nor a dive. »)[6]. En 2014, paraît dans l'édition italienne du magazine Vice un article consacré au match de 2002, dans lequel le journaliste Daniele Manusia estime que les réactions initiales étaient disproportionnées et qu'il y a peu à redire sur la prestation de Moreno (« Devo dire che non ho trovato molto da rimproverare alla prestazione dell'arbitro Moreno. ») en dehors de l'expulsion de Totti, qui selon lui constitue une grave erreur, mais non préméditée (« l'espulsione di Totti mi sembra un errore grossolano, ma non premeditato. »)[5],[7]. L'arbitre, quant à lui, estime ne pas avoir commis d'erreur durant le match[5].
Rencontre entre Liga de Quito et Barcelona SC
[modifier | modifier le code]Une rencontre du championnat d'Équateur entre Liga de Quito et le Barcelona Sporting Club de Guayaquil dirigée par Byron Moreno en 2002 est émaillée d'incidents. L'arbitre siffle deux penalties vivement contestés, valide un but avant de se dédire, et expulse deux joueurs. En fin de match, il accorde six minutes d'arrêts de jeu, mais laisse la partie se dérouler durant 13 minutes. L'équipe de Quito marque deux buts pendant le temps supplémentaire, ce qui lui permet de l'emporter sur le score de 4-3. Moreno étant candidat au poste de conseiller municipal de la ville de Quito, le président du Barcelona SC, Leonardo Bohrer, estime qu'exercer dans le même temps son activité d'arbitre est contraire à la déontologie[8]. Candidat du Parti rénovateur institutionnel de l'action nationale (PRIAN), le parti populiste fondé en 2002 par l'industriel équatorien de la banane Álvaro Noboa, Moreno n'est pas élu au conseil municipal de Quito[9],[10].
Enquête de la FIFA
[modifier | modifier le code]Moreno est suspendu pour 20 matches par la fédération équatorienne. Ces controverses poussent la Fédération internationale de football à ouvrir une enquête à son sujet[8]. Elle est confiée à la commission de discipline de la FIFA, qui classe l'affaire en janvier 2003. Après son retour à la compétition, Byron Moreno expulse trois joueurs de Liga de Quito lors d'une rencontre de championnat face au Club Deportivo Cuenca. Mal noté par sa hiérarchie, il est suspendu pour un match[11]. En juin 2003, l'arbitre présente sa démission à la fédération équatorienne de football[5],[12].
Après son départ à la retraite
[modifier | modifier le code]L'ex-arbitre est rémunéré par la Rai pour prendre part à plusieurs émissions satiriques durant lesquelles il est brocardé[4],[5]. En Équateur, il devient consultant sportif pour une chaîne de télévision[3],[4].
Démêlés judiciaires
[modifier | modifier le code]Byron Moreno est arrêté en septembre 2010 à l'aéroport Kennedy de New York en possession de six kilos d'héroïne dissimulés sous ses vêtements[11],[13]. Après avoir plaidé coupable, il est placé en détention dans l'attente de son jugement. Selon son avocat, l'ancien arbitre a accepté de faire entrer de la drogue aux États-Unis afin d'éponger ses dettes. En septembre 2011, il est condamné à deux ans et demi de prison pour trafic de stupéfiants. Emprisonné au centre de détention métropolitain de Brooklyn (MDC Brooklyn), il est libéré pour bonne conduite en décembre 2012[4],[5].
Références
[modifier | modifier le code]- (es) « Un árbitro de tarjeta fácil », La Nación,
- (es) Nemesio Rodríguez, « 'El Justiciero' pena en prisión », EFE,
- (es) Matías Zibell, « Byron Moreno: de árbitro mundialista ¿a mula del narco? », BBC Mundo,
- (en) John Doyle, « The tragic tale of Byron Moreno, “the worst referee, ever” », The Globe and Mail,
- (en) Paolo Bandini, « World Cup: 25 stunning moments … No21: Italy lose to South Korea in 2002 », The Guardian,
- (en) « Blatter condemns officials », BBC Sport,
- (it) Daniele Manusia, « Corea e Giappone 2002: vi ricordate di Byron Moreno? », Vice,
- (en) « Fifa investigates Moreno », BBC Sport,
- (es) Juan Morenilla, « De más odiado a más gracioso », El País,
- (en) Ben Lyttleton, « What a card », When Saturday Comes,
- Fred Hirzel, « Les dérives de Byron Moreno », Le Temps,
- (es) Jorge Inbaquingo, « Byron Moreno se retiró del arbitraje », El Universo,
- (es) « Byron Moreno enfrenta otra indagación », El Comercio,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au sport :
