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== Œuvres architecturales ==
== Œuvres architecturales ==
1926 : le "Grand Chai" de Mouton, commandé par Philippe de Rothschild

1927 : Bar restaurant Chiquito, rue du Colisée, Paris
1927 : Bar restaurant Chiquito, rue du Colisée, Paris



Version du 31 janvier 2019 à 02:16

L'immeuble Paris-Madrid à Madrid
L'intérieur de la casa Serralves à Porto
Portrait de l'architecte Charles Siclis par le studio Harcourt vers 1935-1936

Charles Siclis, né en 1889 à Paris, mort en 1942 à New York, est un architecte et décorateur français

Il fit ses études à l'École des beaux-arts de Paris où il a acheva sa formation en 1920 et commença sa carrière dans l'atelier de Jean-Louis Pascal. En 1925, il participa à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, en réalisant le design du pavillon et du jardin de la place de Clichy. Charles Siclis installa ses ateliers à Paris, Biarritz et Nice. Il eut une carrière internationale, en réalisant ou en modifiant des œuvres dans plusieurs pays européens (la casa Serralves à Porto, le Paris-Madrid à Madrid...) et aux États-Unis, où il immigra pendant la Seconde Guerre mondiale.

Son nom est resté associé aux constructions de cinémas, de casinos et, surtout aux théâtres de style moderne art déco. Il a également créé des villas et hôtels de luxe, sur la côte basque et la Côte d'Azur, qu'il a réalisés pour le gotha. Le baron Philippe de Rothschild, son ami, fut son mécène notamment pour la construction du théâtre Saint-Georges[1] en 1928, avec ses formes géométriques améliorées, du théâtre des Mathurins[2] ou théâtre Pigalle [3](1929), sa plus belle œuvre, qui fut détruite et remplacée par un garage. Son travail a été remarqué avec la réalisation et décoration de cafés comme le Chiquito en 1927, le Colisée[4] en 1932, la Maison du café en 1933, le Triomphe[5] en 1934 ou le Dupont-Barbès en 1935[6], à Paris. Charles Siclis explorait des formes et des techniques modernes, radicales et novatrices à l'entre-deux-guerres et travaillait parallèlement autour des styles régionaux français.

À Saint-Symphorien, en Gironde, une maison d'habitation particulière, dite maison Siclis, réalisée entre 1934 et 1938, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2007[7].

En 2016, l'ouvrage L'Étoile filante Charles Siclis par André Tavares est publié aux éditions B2[8]

Œuvres architecturales

1926 : le "Grand Chai" de Mouton, commandé par Philippe de Rothschild

1927 : Bar restaurant Chiquito, rue du Colisée, Paris

1928 : Théâtre Saint Georges, Paris

1935 : Cinéma Paris-Soir, avenue des Ternes, Paris

1935 : Galerie Anspach, Bruxelles (collaborateur : Polak architecte ingénieur)

Bibliographie

Les grands architectes - Siclis par Henri Hérault, "Art et Médecine", n° 2, novembre 1930

Charles Siclis, par Marcel Zahar, Paris, "L’Architecture d’Aujourd’hui", 1937

Notes et références

  1. Le théâtre Saint-Georges
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  3. « Le Théâtre Pigalle, salle de cinéma (Cinéma 1929) », sur La Belle Equipe, (consulté le )
  4. Le café du Colisée
  5. Joanne Vajda, « Le café parisien. Échanges de vues », Labyrinthe, no 9,‎ , p. 59–76 (ISSN 1950-6031, DOI 10.4000/labyrinthe.931, lire en ligne, consulté le )
  6. « BARBÈS CAFÉS. AVANT TATI, LE DUPONT BARBÈS 2/2 », sur PARIS-LOUXOR (consulté le )
  7. « Inscription de la maison Siclis », notice no PA33000097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 10 juillet 2014.
  8. « L'Étoile filante Charles Siclis - Editions B2 », sur editions-b2.com (consulté le )