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=== Le club de l'horloge, entre droite de gouvernement et Front national === |
=== Le club de l'horloge, entre droite de gouvernement et Front national === |
Version du 31 janvier 2017 à 21:41
Le carrefour de l'Horloge — dénommé club de l'Horloge de 1974 à 2015 — est un cercle de pensée politique français fondé en 1974 notamment par Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et Henry de Lesquen.
Situé entre droite — il prône l'union de sa frange modérée avec le Front national — et extrême droite, il se réclame du national-libéralisme et des principes républicains.
À travers l’organisation de colloques et la publication d'ouvrages, il intervient dans le débat d'idées en mettant en avant la liberté économique, la souveraineté du peuple et l'identité de la nation.
Les participants du carrefour de l'Horloge s’expriment régulièrement à l’antenne de Radio Courtoisie depuis la création de celle-ci en 1987.
Historique
Le club de l'Horloge est fondé le par Jean-Paul Antoine, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou, Henry de Lesquen, Didier Maupas et Bernard Mazin, tous anciens élèves de l'École nationale d'administration (ENA).
Le club de l'horloge, entre droite de gouvernement et Front national
Le club se tisse de nombreux liens à droite. Alain Madelin est l'un des plus assidus aux colloques et séminaires jusqu'en 1984. Ministre en 1986, il prend à son cabinet comme chargé des études et discours le secrétaire général du club, Michel Leroy. Alain Juppé, quant à lui, prend également part à des réflexions en commun avec le club de l'Horloge, en publiant avec lui un ouvrage en 1982.
Jusqu'à la fin des années 1980 au moins, le club reste proche de la droite de gouvernement, et surtout des éléments les plus à droite de ces partis. Ainsi, en 1989, il présente un rapport commun avec le club 89, boîte à idées du Rassemblement pour la République (RPR).
Or malgré tous les efforts qui ont été faits du côté de la direction du club de l'Horloge et du côté d'un certain nombre de personnalités de la droite classique, qui souhaitaient le renforcement du club de l'Horloge et l'union de la droite, mais également de personnalités de la droite populiste, l'union n'a pas été possible.
Ainsi, les principaux dirigeants, à l'exception d'Henry de Lesquen, ont adhéré au FN dans les années 1980 : Jean-Claude Bardet, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et Bruno Mégret. Mais le club compte également des adhérents ou des sympathisants qui ont été membres du Mouvement pour la France, à commencer par son président Henry de Lesquen, ou du Centre national des indépendants et paysans (Christian Vanneste).
À la fin des années 1970, le club de l'Horloge a été considéré comme partie prenante de la « Nouvelle Droite » symbolisée par le GRECE. Henry de Lesquen a cependant vigoureusement contesté cet amalgame entre le club de l'Horloge et la « Nouvelle Droite »[1]. Car si le club résulte bien d'une dissidence au sein du GRECE, il s'en est détaché dès 1978 pour entrer en concurrence avec lui, et a rejeté cette étiquette[2]. Et si plusieurs de ses membres sont dans l’orbite du GRECE, si le club en reprend quelques-unes des thèses, dont les « théories génétiques néo-racialistes », sur le plan économique et politique, en revanche, il s'en distingue par un « national-libéralisme anti-jacobin »[3]. Le club de l'Horloge affirme pour sa part que christianisme est indissociable de l'identité de la France et défend un libéralisme identitaire ou national-libéralisme[4].
En 1986, le club reçoit le prix Renaissance des lettres du cercle Renaissance pour L'Identité de la France[5].
Henry de Lesquen soutient en 1997 qu'il existe « un électorat d'environ 15 % qui attend quelque chose. Un électorat plus bourgeois, moins populaire, moins focalisé sur l'immigration, plus attaché aux libertés économiques que celui du Front national ». L'alliance ne serait cependant possible que si le Front national cessait d'être un parti de contestation[6]
En 2003, Élisabeth Roudinesco est « lauréate » du prix Lyssenko « pour sa défense et illustration de la psychanalyse ». Celle-ci a publié alors dans Les Temps modernes un article où elle accusait certains membres du club de l'Horloge d'« antisémitisme masqué ». Le club a alors demandé un droit de réponse, qui a été publié par la revue, puis a assigné en justice Élisabeth Roudinesco pour diffamation. Celle-ci a été relaxée en première instance (juin 2005), puis en appel (mars 2006), au titre de la liberté qui doit régner dans le débat des idées.
Carrefour de l'Horloge
Le , le club devient le « carrefour de l'Horloge », et absorbe les autres associations dirigées par Henry de Lesquen, Voix des Français-Renaissance 95, SOS Identité et le Mouvement associatif pour l’union de la droite (MAUD)[7]. Il adopte également, à cette occasion, la devise « Pensée, parole, action »[7].
Les premières rencontres du carrefour se tiennent le à la maison de la Chimie ; Charles Beigbeder, François Billot de Lochner, Éric Branca, Yvan Blot, Christian Harbulot, Henry de Lesquen, Julien Rochedy, Christian Vanneste et Jean-Yves Le Gallou y interviennent[8].
Idéologie
Le club de l'Horloge, depuis sa création, est lié à la vie philosophique et politique française et européenne. Il se reconnaît une douzaine de maîtres à penser :
- Edmund Burke, Hippolyte Taine et Julien Freund (philosophie politique) ;
- Friedrich Hayek et Ludwig von Mises (économie) ;
- Gustave Le Bon, Arnold Gehlen, Vilfredo Pareto et Jules Monnerot (sociologie) ;
- Carl Schmitt (droit) ;
- Konrad Lorenz et Jacques Monod (biologie).
Le club prône une « synthèse national-libérale [pour] faire pièce à l'idéologie dominante »[9],[10]. En effet, il défend le « libéralisme intégral » en matière économique depuis 1979[11] (illustré lors de la publication de l'ouvrage collectif Le Grand Tabou en 1980), le nationalisme (par exemple avec L'Identité de la France, 1985), les mérites, selon le club, de la colonisation (positive) avec le capitalisme, menée par les puissances européennes ou occidentales jusqu'aux années 1960. Le club de l'Horloge a aussi développé ou repensé des théories sur les inégalités naturelles entre individus ou groupes d'individus (notamment avec La Politique du vivant, 1979).
Le club est notamment à l'origine de l'expression « préférence nationale »[12], dans un ouvrage collectif publié en février 1985, quand ses principaux dirigeants et adhérents étaient encore membres du RPR (Bruno Mégret, Yvan Blot, Jean-Claude Bardet, Henry de Lesquen) de l'UDF (Jean-Yves Le Gallou) ou du CNI (Yvon Briant).
Le club plaide également pour la démocratie et la République[13],[14],[15].
Direction
- 1974-1985 : Yvan Blot
- depuis 1985 : Henry de Lesquen[16]
Personnalités
Ouvrages
- Henry de Lesquen, Philippe Baccou, Michel Leroy, Pascal Lorot, Jacques Bourdu, Alain Couve de Murville et Christian Sabbe, Les Ambiguïtés de l'Europe sociale, Paris, club de l'Horloge et club 89, , 18 p. (ISBN 2-908046-11-3, BNF 35038885, présentation en ligne)
- François Bourricaud, Jean-Antoine Giansily, Enrique Gómez Hurtado (es), Denis-Clair Lambert, Henry de Lesquen, Robert Lozada, José Osvaldo de Meira Penna (pt), Yves Montenay, Michael Novak, Jaime Nogueira Pinto (pt) et Pascal Salin, L'Amérique latine, victime de l'étatisme ou du capitalisme ?, Paris, club de l'Horloge, coll. « Études et documents du club de l'Horloge », , 95 p. (BNF 34996181, présentation en ligne)
- Jean Foyer, Jean-Gaston Moore, Michel Rougevin-Baville, François Terré et Bruno Mégret, Le Déclin du droit, Paris, club de l'Horloge, coll. « Études et documents du club de l'Horloge », , 52 p. (ISBN 2-908046-15-6, BNF 37593492, présentation en ligne)
- Yvan Blot (dir.), La Démocratie confisquée, Paris, Picollec, coll. « Documents dossiers », , 244 p. (ISBN 978-2-86477-089-3)
- Yvan Blot, Ivan Chiaverini, Roland Drago, Jean-Antoine Giansily, Alain Griotteray, François Haut, Jean-Yves Le Gallou, Henry de Lesquen, Daniel Rivière et André Soulier, La Démocratie locale, un pari pour la France, Paris, club de l'Horloge, , 128 p. (ISBN 2-908046-14-8, présentation en ligne)
- Bernard Mazin (dir.), Alain Griotteray, Yves Daoudal, Pierre Millan, Yves Durand, Claude Polin, Claude Bramoullé, Christophe Beaumont, Jean-Gilles Malliarakis, Didier Maupas, Henry de Lesquen, Serge Schweitzer, Philippe Chaumette, François-Georges Dreyfus, Jaime Nogueira Pinto (pt), Jean-Louis Harouel, Jacques Garello, Georges Berthu, Yvan Blot, Alejo Vidal-Quadras, Giuseppe Barranco et Giulio Tremonti, Droite-gauche : un clivage dépassé ?, Paris, club de l'Horloge, , 344 p. (ISBN 2-908046-20-2, présentation en ligne)
- Jean-Louis Boursin, Arvid Fredborg (sv), Jean-Paul Gardinier, Jacques Godfrain, Alain Griotteray, Pierre-Marie Guastavino, David Hudson, Hans Huyn, José Miguel Júdice (pt), Alain Juppé, Andreas Khol, Jean-Yves Le Gallou, Michel Leroy, Alain Madelin, Michel Massenet, Alain Mayoud et Didier de Montbrial, Échecs et injustices du socialisme, Paris, Albin Michel, , 240 p. (ISBN 2-226-01544-2, présentation en ligne)
- Didier Maupas (dir.), Isabelle Beyl, Maurice Boudot, Jean-Pierre Dubois, Bernard Gosselin, Marcelle Goudal, Philippe Goudal, Jean-Claude Guilloud, Jean-Luc Hausemont, Michel Leroy, Henry de Lesquen, Jean-Marie Proth, Georges Poilleux, Jean-Charles Prunier, Claude Roy, Céline Sibert, Bruno Tellenne et Bernard Zimmern, L'École en accusation, Paris, Albin Michel, , 244 p. (ISBN 2-226-01948-0, présentation en ligne)
- ?, Élections municipales 2001 : mettre le cap à droite, Paris, club de l'Horloge, , ?
- Philippe Baccou (dir.), André Archimbaud, Michel Bauchot, Alain Bercot, Yvan Blot, Olivier Bonnin, Jean-Yves Le Gallou, Yves Montenay, Serge Ruel, Jacques Szmaragd et Claude Waddington, Le Grand Tabou : l'économie et le mirage égalitaire, Paris, Albin Michel, , 320 p. (ISBN 2-226-01086-6, présentation en ligne)
- Henry de Lesquen (dir.), L'Identité de la France, Paris, Albin Michel, , 357 p. (ISBN 2-226-02526-X, présentation en ligne)
- Michel Leroy, Alain Bourdelat, Didier Maupas, Henry de Lesquen et Yvan Blot, Identité et croissance de l'homme, Paris, club de l'Horloge, , 70 p. (ISBN 2-908046-09-1, présentation en ligne)
- Gérard Bramoullé, Ivan Chiaverini, Pierre Defrenne, Jacques Garello, Denis Graveriau, Denis-Clair Lambert, Pierre Possa, Daniel Rivière et Jean-Charles Sournia, Le Mythe des acquis sociaux, Paris, club de l'Horloge, , 106 p. (ISBN 2-908046-01-6, présentation en ligne)
- Michel Leroy (dir.), L'Occident sans complexes, Paris, Vertiges du Nord-Carrère, , 360 p. (ISBN 2-86804-395-X, présentation en ligne)
- Henry de Lesquen (dir.), Georges Berthu, Yvan Blot, Alain Bourdelat, François-Georges Dreyfus, Julien Freund, Jean-Yves Le Gallou, Michel Leroy, Didier Maupas, Jules Monnerot et Georges-Paul Wagner, Penser l'antiracisme, Paris, Godefroy de Bouillon, , 228 p. (ISBN 2-84191-090-3, BNF 37086216, présentation en ligne)
- Michel Aurillac, Yvan Blot, Michel Crozier, Roland Drago, Octave Gélinier, Daniel Lebard, Henri Lepage, Michel Leroy, Gérard Longuet, Daniel Méraud, Renaud Paulian et Bernard Tricot, Le Péril bureaucratique, Paris, club de l'Horloge, , 240 p. (ISBN 2-908046-05-9, présentation en ligne)
- Henry de Lesquen (dir.), André Archimbaud, Michel Bauchot, Alain Bercot, Martine Bercot, Yvan Blot, Thierry Bost, François Le Gallo, Anne-Laure Le Gallou, Didier Maupas, Bruno Mégret, Hubert Mounier, Maryvonne de Saint-Pulgent, Noël de Saint-Pulgent, Paul Soriano et Bruno Tellenne, La Politique du vivant, Paris, Albin Michel, (réimpr. 1999), 313 p. (ISBN 2-226-00756-3, BNF 34614839)Traduit en espagnol.
- Michel Leroy, Didier Maupas, René de Laportalière, Jacques Goreux, Yvan Blot, Christian Baeckeroot, Jacques Szmaragd, Jacques Garello, Jean-Pierre Estivals et Henry de Lesquen, Privatiser la Sécurité sociale, Paris, club de l'Horloge, , 87 p. (ISBN 2-908046-03-2, présentation en ligne)
- ?, Quelle université pour la France ?, Paris, club de l'Horloge, , ?
- Henry de Lesquen, Qu'est-ce que la nation ?, Paris, club de l'Horloge, coll. « Études et documents du club de l'Horloge », , 32 p. (ISBN 2-908046-08-3, BNF 36636876, lire en ligne)
- Henry de Lesquen (dir.), André Archimbaud, Michel Bauchot, Alain Bercot, Martine Bercot, Yvan Blot, Thierry Bost, François Le Gallo, Anne-Laure Le Gallou, Didier Maupas, Bruno Mégret, Hubert Mounier, Charles Rostand, Maryvonne de Saint-Pulgent, Noël de Saint-Pulgent, Paul Soriano et Bruno Tellenne, Les Racines du futur : demain la France, Paris, Masson, (réimpr. 1984), 266 p. (ISBN 2-225-47938-0, BNF 34773339, présentation en ligne)
- Henri de La Bastide, Jean-Yves Le Gallou, Henry de Lesquen et François Terré, La Réforme du code de la nationalité, Paris, club de l'Horloge, , 96 p. (ISBN 2-908046-12-1, présentation en ligne)
- Pierre Millan (dir.), Yvan Blot, Didier Maupas, Bertrand Lemennicier, Michel Leroy, Charles Béchet et Henry de Lesquen, Le « Refus de l'exclusion », nouvelle expression de l'utopie égalitaire, Paris, Lettres du monde, (réimpr. 2001), 160 p. (ISBN 2-7301-0087-3, présentation en ligne)
- Henry de Lesquen (dir.), Rétablir la sécurité, Paris, club de l'Horloge, coll. « Études et documents du club de l'Horloge », , 140 p. (ISBN 2-9080-4621-0)
- ?, Rompre avec 50 ans de socialisme : 1936-1986, Paris, Contrepoint, , 100 p. (présentation en ligne)
- Yves Montenay (dir.) et Philippe Baccou, Le Socialisme contre le tiers monde, Paris, club de l'Horloge, , 304 p. (ISBN 2-226-01794-1, présentation en ligne)
- Henry de Lesquen (dir.), Socialisme et fascisme : une même famille ?, Paris, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 2-226-02049-7, présentation en ligne)
- Henry de Lesquen, Le Socialisme et le Péché originel, Paris, club de l'Horloge, (réimpr. 1990), 38 p. (ISBN 2-908046-16-4, BNF 35038894, présentation en ligne)Traduit en roumain.
- Henry de Lesquen (dir.), Socialisme et religion sont-ils compatibles ?, Paris, Albatros, , 272 p. (présentation en ligne)
- Yvan Blot et Jean-Antoine Giansily, L'Union de la droite est-elle possible ?, Paris, club de l'Horloge, , 39 p. (ISBN 2-908046-02-4, présentation en ligne)
- Georges Berthu (dir.), François Berger, Hervé Bernaille, Fernand Bernard, Jacqueline Demogé-Decorte, Michel Dutilleul-Francœur, Éric Fairniel, François Guillaumat, William Hammond, Henry de Lesquen, Alain Patrick, Pierre-Yves Pinchaux et Jean-Charles Prunier, Vive la propriété !, Paris, Albin Michel, , 382 p. (ISBN 2-226-02116-7, présentation en ligne)
Prix Lyssenko
Le prix Lyssenko est attribué chaque année par le club depuis 1990. Parodique, il est décerné « à un auteur ou une personnalité qui, par ses écrits ou par ses actes », a apporté, « une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique ou historique, avec des méthodes et arguments idéologiques ».
Son nom fait référence à Trofim Denissovitch Lyssenko, connu pour sa prédisposition à donner priorité à la conformité politique sur la vérité scientifique.
Jury
Selon le site officiel du prix :
« Les lauréats sont choisis par un jury scientifique formé de spécialistes des diverses disciplines — biologie, démographie, économie, linguistique, géographie, ethnographie, sociologie, politologie, psychologie, psychiatrie, criminologie, histoire... La composition du jury reste secrète, de manière à protéger la liberté de jugement de ses membres. »
Lauréats
- 1990 : Albert Jacquard pour « l'ensemble de son œuvre », et Jean-Noël Jeanneney pour « son action comme président de la mission du Bicentenaire »
- 1991 : Hervé Le Bras pour « son analyse de l'immigration étrangère et de la natalité française »
- 1992 : Robert Badinter pour « sa contribution théorique et pratique à la lutte contre le crime »
- 1993 : Carlo Ginzburg et Jean-Paul Demoule pour « leur contribution aux études indo-européennes »
- 1994 : John Kenneth Galbraith pour « sa défense du salaire minimum et des politiques socialistes de lutte contre le chômage »
- 1995 : Jean-Pierre Chrétien pour « son analyse des ethnies africaines, décrites comme un fantasme de la colonisation »
- 1996 : André Langaney pour « sa contribution à l'étude des races humaines »
- 1997 : Pascal Perrineau pour « son analyse de la vie politique française »
- 1998 : Pierre Bourdieu pour « l'ensemble de son œuvre »
- 1999 : Michèle Tribalat pour « son analyse du coût de l'immigration »
- 2000 : Martin Bernal pour « son analyse des origines de la civilisation occidentale »
- 2001 : Gilles Kepel et Bruno Étienne pour « leur analyse du déclin de l'islamisme »
- 2002 : Daniel Cohn-Bendit, Olivier Duhamel et Thierry Vissol pour « leur contribution exemplaire à la campagne en faveur de l'euro »
- 2003 : Élisabeth Roudinesco pour « sa défense et illustration de la psychanalyse »
- 2004 : Didier Billion pour « son analyse des rapports entre la Turquie et l'Europe »
- 2005 : Olivier Le Cour Grandmaison pour « sa contribution à l'histoire de la colonisation française »
- 2006 : Catherine Wihtol de Wenden et Yvan Gastaut pour « leur analyse des bienfaits de l'immigration et de la mixité sociale »
- 2007 : Alain de Libera pour « avoir mis en lumière les racines musulmanes de l'Europe médiévale »[17]
- 2008 : Bernard Maris pour « son analyse du capitalisme et de la crise économique »[17]
- 2009 : Éric Besson et Gérard Noiriel pour « leur contribution au débat sur l'identité nationale »[17]
- 2010 : Jean Jouzel et Nicolas Hulot pour « leur contribution au débat sur le réchauffement climatique »[17]
- 2011 : Philippe Meirieu pour « sa contribution majeure à la ruine de l'enseignement »[17]
- 2012 : Luc Chatel pour avoir imposé la théorie du genre dans les programmes officiels de SVT en classe de première, Judith Butler, pour avoir théorisé et soutenu cette théorie, Éric Fassin, pour avoir introduit en France cette théorie et être son plus fervent soutien et militant[18]
- 2013 : Olivier Roy et Raphaël Liogier pour « leur œuvre de dénonciation du mythe de l’islamisation »
- 2014 : Pierre-André Taguieff pour « son analyse approfondie du racisme sous toutes ses formes »
- 2016 : Thomas Piketty pour « son analyse du capitalisme et des inégalités »
Références
- « Article du site regards.fr », (archivé sur Internet Archive)
- Taguieff Pierre-André. « Origines et métamorphoses de la nouvelle droite », Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°40, octobre-décembre 1993. pp. 3-22. DOI 10.3406/xxs.1993.3005, [www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1993_num_40_1_3005 lire en ligne].
- Bezes Philippe, « Un jeu redistribué sous la cinquième République : nouvelles formes et nouveaux acteurs de la réforme de l'Etat. Publiciser et politiser la question administrative : généalogie de la réforme néo-libérale de l'Etat dans les années 1970», Revue française d'administration publique 4/2006 (no 120, p. 721-742 , DOI 10.3917/rfap.120.0721, lire en ligne
- Alexandre Reynes, Les Droites nationalistes en France : une approche anthropologique, p. 139.
- « Noblesse et bourgeoisie : les enjeux du temps », dans Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie, Paris, La Découverte, coll. « Repères : sociologie » (no 294), (ISBN 978-2-7071-7540-3, BNF 45137327), p. 27-45.
- in Le Monde du 21 octobre 1997.
- Olivier Vagneux, « Le Club de l’Horloge devient le Carrefour de l’Horloge », sur oliviervagneux.wordpress.com,
- « Premières rencontres du carrefour de l'Horloge, le 16 janvier 2016 », sur lesquen2017.com,
- Site du club : « Droite-Gauche, un clivage dépassé ? ».
- Pierre-André Taguieff, Sur la Nouvelle Droite : jalons d'une analyse critique, p. 55
- Jacques Julliard et Michel Winock (dir.), Dictionnaire des intellectuels français, éd. du Seuil, 2002, p. 324.
- « Une histoire de la "préférence nationale" », sur nouvelobs.com (consulté le ).
- Programme de la XXIe Université annuelle du club de l’Horloge.
- Ariane Chebel d'Appollonia, L'extrême-droite en France : de Maurras à Le Pen, vol. 1, p. 391
- Christophe Vimbert, La Tradition républicaine en droit public français, p. 215
- Laurent de Boissieu, « Club de l'Horloge (CDH) », sur france-politique.fr, .
- Liste des lauréats, sur le site du Rassemblement pour l'indépendance de la France.
- « Luc Chatel, Judith Butler et Éric Fassin, prix Lyssenko pour la promotion de la théorie du genre », Novopress, 10 mars 2012.
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Prix Lyssenko » (voir la liste des auteurs).
Annexes
Bibliographie
- Catherine Rault et Jean Charlot (dir.), Les Clubs politiques d’opposition entre 1981 et 1986 : le cas du club de l’Horloge (mémoire de diplôme d'études approfondies en philosophie politique), Paris, université Paris-I, 1986, 211 p. (OCLC 28171527)
- Catherine Rault et Serge Berstein (dir.), Le Club de l'Horloge : 1981-1986 (mémoire de DEA en histoire du XXe siècle), Paris, Institut d'études politiques de Paris, 1987, 418 p.
- Géraud Durand, Le Club de l'Horloge dans la recomposition conservatrice des années quatre-vingt (mémoire de DEA en science politique remanié), Paris, chez l'auteur, , 170 p. (SUDOC 023373784)
- Frank Lessay, « Ruptures et retours (Jean Daniel, Jean Bothorel, club de l'Horloge) », Commentaire, n° 7, p. 474 Critique de La Politique du vivant.
- Sylvain Laurens, « Le club de l’Horloge et la haute administration : promouvoir l’hostilité à l’immigration dans l’entre-soi mondain », Agone no 54, 2014 (lire en ligne)
- Philippe Lamy et Claude Dargent (dir.), Le Club de l'Horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-XIII, 2016