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Son mandat expire le {{date|26|mai|2010}} mais la Cour constitutionnelle, qui avait annulé la prorogation de son mandat, décrète son maintien au poste de président de l'Union, avec des pouvoirs limités, en attendant les nouvelles élections présidentielles<ref>[http://rulers.org/2010-05.html Rulers.org 26/05/2010]</ref>.
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Son successeur [[Ikililou Dhoinine]], qui était son vice-président depuis 2006, élu le {{date|26|décembre|2010}} lui succède effectivement le {{date|26|mai|2011}}.

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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 27 janvier 2016 à 20:01

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi
أحمد عبدالله محمد سامبي
Illustration.
Le président Sambi en 2009.
Fonctions
5e président de l'Union des Comores
(8e chef de l'État Comori depuis l'indépendance)

(5 ans)
Élection
Vice-président 1er Ikililou Dhoinine
2e Idi Nadhoim
Prédécesseur Azali Assoumani
Successeur Ikililou Dhoinine
Biographie
Nom de naissance Ahmed Abdallah Mohamed Sambi
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Mutsamudu, Anjouan (Comores)
Nationalité Drapeau des Comores Comori
Parti politique Indépendant
Conjoint Hadjira Djoudi
Profession Théologien, industriel

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi
Présidents de l'Union des Comores

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi (en arabe : أحمد عبدالله محمد سامبي), né le à Mutsamudu (Anjouan, dans l'archipel des Comores), est un homme d'État comorien.

Théologien (il est surnommé « l'Ayatollah ») et industriel dans le secteur de la literie, de la parfumerie et de l'embouteillement, il a occupé les fonctions de député et de président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale de 1996 à 1997.

Fondateur du Front national pour la justice (FNJ), Sambi remporte l'élection présidentielle de 2006 avec 58,02 % des voix. Il prend ses fonctions de président de l'Union des Comores le .

Carrière politique

Sambi qui se présentait comme candidat indépendant aux élections, a été élu président de l'Union des Comores le , premier sur treize autres candidats avec 58,40 % des votes.

Sambi juge que les Comores ne sont pas prêtes à devenir une république islamique et il n'impose pas le port du voile. Il a aussi promis de combattre la corruption, de créer des emplois et de créer de meilleurs logements pour la majorité des Comoriens qui vivent dans la pauvreté.

« Nous laissons aux politiciens le soin de gérer le pays, mais, au cas où ils auront failli à leur mission, nous descendrons dans les arènes pour défendre les intérêts du peuple comorien ».[réf. nécessaire]

Sambi a convoqué les électeurs comoriens pour un référendum constitutionnel le . À la suite de son approbation par 93 % des votants, cette nouvelle constitution a renforcé les pouvoirs du président de l'Union, ceux des îles devenant des « gouverneurs » avec une plus large autonomie et les assemblées des îles sont devenues les « conseils » des îles avec des députés devenus « conseillers ». Le mandat du président Sambi ainsi que ceux des gouverneurs prendront ainsi fin au même moment, à la suite de l'harmonisation des élections telle que stipulée dans l'amendement constitutionnel. N'ayant pas trouvé d'accords sur la date de cette harmonisation lors de la conférence inter-comorienne ayant précédé la révision constitutionnelle, les députés et les conseillers des îles réunis en congrès en février 2010 devront trancher sur la question. L'islam est ainsi devenue « religion d'État », alors que la Constitution précédente le définissait seulement comme « inspirateur des règles et principes qui régissent l'Union des Comores ».

En février 2009, il a reçu en visite officielle le très populaire (à l'échelle nationale comorienne) Mahmoud Ahmadinejad[1] et s'est singularisé au sommet de la Ligue arabe le en proposant de décerner le prix Nobel de la paix au président soudanais inculpé par la Cour pénale internationale Omar el-Bechir[2]. Il accuse la France à l'ONU en septembre 2010 pour avoir accordé le statut de département à l'île de Mayotte[3]. En 2011, il renouvelle son soutien au colonel Khadafi malgré la répression contre les révoltes populaires en Libye[4].

Son mandat expire le mais la Cour constitutionnelle, qui avait annulé la prorogation de son mandat, décrète son maintien au poste de président de l'Union, avec des pouvoirs limités, en attendant les nouvelles élections présidentielles[5].

Son successeur Ikililou Dhoinine, qui était son vice-président depuis 2006, élu le lui succède effectivement le .

Aux élections présidentielles de 2016, Sambi soutient officiellement Fahmi Saïd Ibrahim, leader du Parti pour l'Entente Comorienne (PEC).[6]

Voir aussi

Notes et références

  1. « Comores : Le président iranien à Moroni », Témoignages, (consulté le )
  2. « Les dirigeants arabes entre union et désunion », Radio France International, (consulté le )
  3. Le Monde: Bilan du monde 2011
  4. « Ridja : “La visite de Sambi n’a rien d’officielle” », Clicanoo.fr, (consulté le )
  5. Rulers.org 26/05/2010
  6. « Présidentielles de 2016: Fahmi Saïd Ibrahim investi par le parti JUWA », habarizacomores.com,‎ (lire en ligne)