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Sorèze

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Sorèze
Sorèze
Rue du Maquis et clocher Saint-Martin.
Blason de Sorèze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Lauragais Revel Sorezois
Maire
Mandat
Alain Schmidt
2024-2026
Code postal 81540
Code commune 81288
Démographie
Gentilé Sorèzois
Population
municipale
2 963 hab. (2021 en évolution de +6,81 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 14″ nord, 2° 04′ 02″ est
Altitude 272 m
Min. 204 m
Max. 781 m
Superficie 41,64 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Revel
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Montagne noire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sorèze
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Sorèze
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Sorèze
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Sorèze
Liens
Site web Site officiel

Sorèze est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.

En 2021, Sorèze est une commune rurale qui compte 3 000 habitants environ (après avoir connu continuellement une forte hausse de la population depuis 1962) . Sorèze fait partie de l'aire d'attraction de Revel, et de l'arrondissement de Castres.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Sor, le Laudot, la rigole de la Plaine, le ruisseau d'Aygo-Pesado, le ruisseau de Sourette, le ruisseau d'Orival, le ruisseau du Dourdou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « Montagne Noire occidentale ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.


Les habitants de Sorèze sont appelés les Sorézois et les Sorézoises.

Géographie

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Commune située dans le Massif central vers la pointe ouest de la montagne Noire à 6 km à l'est de Revel, sur le Laudot. Elle est limitrophe des départements de la Haute-Garonne à l'ouest et de l'Aude au sud et sud-ouest[1].

Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, dont elle borde la limite dans la pointe sud-ouest[1].

Plus localement, le village est situé à l'extrémité nord-ouest de la vallée de l'Orival. Le mont au sud est le Berniquaut, celui à l'est le Causse[1],[2].

Communes voisines

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Les communes limitrophes sont Les Brunels, Saissac, Revel, Arfons, Belleserre, Cahuzac, Les Cammazes, Durfort et Saint-Amancet.

Le calcaire du plateau du Causse de Sorèze est daté de 540 millions d'années (BrioverienGeorgien sup. Acadien inf.)[3]. Il contient des concentrations ferrifères sous forme d'hydroxydes de fer – principalement de goethite, inexistantes ou rares sur les plateaux calcaires voisins[3],[4],[5].

Trente-huit cavités (grottes et autres) sont répertoriées sur le plateau du Causse de Sorèze[n 1], dont les plus importantes sont la grotte du Calel (voir section « Histoire »), à environ 2 km au sud-est de Sorèze[1] ; l'aven de Polyphème, dit aussi gouffre du Loup, trou du Loup ou gouffre de Polyphème, qui a servi de charnier pour les bêtes mortes, a le « siphon de Polyphème » prolongé par une galerie de 160 m qui rejoint la galerie des Toulousains de la grotte du Calel (réseau Jean Antoine Clos) ; l'aven du Causse, qui a livré un racloir moustérien en silex à Mr. Rouzaud ; la fontaine Melet (adduction d'eau)[6] ; grotte-aven du Métro (une des anciennes mines médiévales explorées)[7].

Nombre de ces grottes sont reliées entre elles, formant plusieurs réseaux. Parmi ceux-ci, découverts dans les années 1970-1980 sont les suivants : réseau Jean-Claude Balaye[8], réseau de l'Enfant[9], réseau éboulé[10], galerie Boueuse[11] galerie de la Tête[12], galerie des Toulousains[13], fond du lac du Calel[14], réseau Pierre-Marie[6]

Hydrographie

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Le Sor, qui prend source sur la commune voisine Arfons, entre sur la commune par le sud-est au tripoint des communes d'Arfons, Saissac et Sorèze, là où se trouve aussi la confluence du ruisseau de Sourette qui vient du nord en marquant la limite de communes Sorèze - Arfons[1].
Dès son entrée sur Sorèze, le Sor forme le lac des Cammazes par le barrage de Gravette. À sa sortie du lac, il marque la limite de commune avec les Cammazes sur 2,6 km jusqu'au gouffre de Malamort. Il quitte alors Sorèze pour entrer sur Durfort, qu'il traverse sur 3,8 km pour ensuite retrouver Sorèze près du moulin de Larsou et du moulin de Larroque. Sorti de la Montagne Noire à Durfort, le Sor en effleure là les tout derniers contreforts et aborde la plaine. Il quitte Sorèze pour rejoindre Revel juste après le hameau de Vigouroux[1].

Le bourg de Sorèze est arrosé par le ruisseau d'Orival, affluent du Sor[1].

La rigole de la Plaine, qui alimente le canal du Midi, prend ses eaux dans le Sor à Pont Crozet. Elle va jusqu'au moulin du Roy sur Revel, où commence la rigole de la Plaine. Au moulin du Roy, les eaux excédentaires sont retournées au Sol par un autre canal de dérivation qui rejoint le Sor quelque 400 m en aval de Vigouroux[15],[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Sorèze.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel à 5 km à vol d'oiseau[18], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 892,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[19],[20].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[21]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[25]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[26],

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « Montagne Noire occidentale »[28], d'une superficie de 1 915 ha, avec des vallées encaissées qui abritent la dernière population au sud du massif central pour la Loutre[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[30] :

  • les « pelouses au sud de Revel » (415 ha), couvrant 3 communes dont deux dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn[31] ;
  • les « sagnes de Saint-Jammes » (16 ha)[32] ;
  • la « vallée de Baylou et Désert de Saint-Ferréol » (2 206 ha), couvrant 6 communes du département[33] ;
  • les « vallées de Durfort et du Rabasset, gouffre de Malamort et Berniquaut » (1 079 ha), couvrant 3 communes du département[34] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[30] : la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 ha), couvrant 37 communes dont 14 dans l'Aude, deux dans la Haute-Garonne, trois dans l'Hérault et 18 dans le Tarn[35].

Au , Sorèze est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36]. Elle est située hors unité urbaine[37]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Revel, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[37]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,7 %), terres arables (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (5 %), eaux continentales[n 2] (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Projets d'aménagements

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Sorèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Sor, le Laudot, la Rigole de la Plaine et le ruisseau d'Aygo-Pesado. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[43]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1998, 2000, 2010, 2011, 2013 et 2018[44],[41].

Sorèze est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[45].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sorèze.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[46]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 287 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 260 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[47],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[48].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[49].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[51].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sorèze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[52].

Préhistoire

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L'aven du Causse a livré un racloir moustérien en silex à Mr. Rouzaud[6].

Moyen-Âge : ensemble minier et métallurgique du Calel

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La grotte du Calel[53] ou Traouc del Calel (entrée naturelle à 532 m d'altitude, la deuxième entrée constitue l'accès au réseau Pierre-Marie[6]) fait partie du réseau Jean Antoine Clos avec la résurgence de la Fendeille, le gouffre de Polyphème et d'autres cavités. En 1966 et 1973 des spéléologues de la Société de Recherches Spéléo Archéologiques du Sorèzois et du Revèlois y font des découvertes archéologiques. Des fouilles programmées sont finalement réalisées de 1989 à 1995 (programme national HO3 « mines et métallurgie » et P 38000 « relevés d'art pariétal »)[3] ; elles couvrent les zones du versant de la Fendeille, le plateau du Causse, le complexe souterrain Jean Antoine Clos et la vallée de l'Orival (pour les fours de réduction de minerai, les charbonnières et les chemins)[54].

Est découvert un vaste ensemble minier (mine de fer) incluant des cavités de plusieurs réseaux hydrographiques, ces derniers parfois reliés artificiellement entre eux : témoin ce tunnel de plus de 20 m de longueur creusé dans le sédiment entre le réseau de la Colonne et le réseau Pierre Marie[54],[55]. Presque toutes les cavités du plateau du Causse conservent les traces des mineurs médiévaux[6]. La vallée de l'Orival est parsemée de fours de réduction de minerai, de charbonnières et des chemins qui relient le tout[54]. Plusieurs sites de transformation à scories se trouvent le long du ruisseau de l'Orival et sur les versants du mont Capel, au sud de la zone minière. Les vestiges miniers sont accompagnés de céramiques et de représentations pariétales (dessins noirs, gravures)[4].

Les concentrations d'hydroxydes de fer exploitées, principalement de goethite, sont particulières au calcaire du plateau du Causse de Soréze puisque les plateaux calcaires voisins n'en possèdent pas[3],[4].

Quatre classements protègent ce site archéologique majeur : monument historique[56], site patrimonial (catégorie « paysage »)[57], zone d'intérêt écologique pour la faune et la flore (ZNIEFF) et zone « Natura 2000 »[54].

Le , un hêtre de 450 ans remporte le titre du plus bel arbre de France[58].

Politique et administration

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Administration municipale

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1863 1870 Adrien Clos   Notaire
1870 1871 Jean Camille    
1871 1891 Adrien Clos    
1891 1928 Louis Clos   Notaire
1928 1944 Adrien Clos    
1944 1947 Alfred Renard    
1947 1952 Émile Brown de Colstoun[59]
(1882-1952)
  Général
1952 mai 1953 Louis Granier    
mai 1953 mars 1977 Georges de Léotoing    
mars 1977 mai 2020 Albert Mamy UDF-PR puis
UMP-LR
Avocat
Député du Tarn (1986 → 1988)
Conseiller général de Dourgne (1970 → 1982)
Conseiller régional de Midi-Pyrénées (1992 → 2004)
2e vice-président de la CC Lauragais Revel Sorezois (2017 → 2020)
mai 2020 octobre 2024 Marie-Lise Housseau[60] Centre droit Ingénieure retraitée
Ancienne directrice de la Chambre d'agriculture du Tarn
Sénatrice du Tarn (2024 → )
1re vice-présidente de la CC Lauragais Revel Sorezois (2020 → 2024)
octobre 2024[61] En cours
(au 12 octobre 2024)
Alain Schmidt   Proviseur de lycée retraité, ancien premier adjoint

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[63].

En 2021, la commune comptait 2 963 habitants[Note 8], en évolution de +6,81 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7122 9203 0443 1422 8172 9162 8112 9002 826
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7662 8562 8682 6302 4772 3422 3572 1682 049
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1202 0042 0841 7761 7901 7271 8081 7581 751
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 5811 6131 6721 6541 9542 1642 3882 5422 564
2014 2019 2021 - - - - - -
2 7552 9032 963------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Sorèze est située dans l'académie de Toulouse.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Le Sorèze Football Club (football)
  • Athletic club de Sorèze (athlétisme)
  • Tennis Club sorézien (tennis)
  • Pétanque sorézienne (pétanque)
  • Sorèze Vélo Club (cyclisme)
  • Catholique : église Notre-Dame-de-la-Paix
  • Protestant : un temple protestant a été construit, 10 rue du Maquis, en 1832, pour une importante communauté protestante à Sorèze dans le passé. Le temple a été désaffecté en 1946. Le temple le plus proche est celui de Revel.

Revenus de la population et fiscalité

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Emploi, entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Patrimoine culturel

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Personnalités liées à la commune

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Personnalités liées à l'Abbaye-école de Sorèze

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Voir aussi : Catégorie : Élève de l'abbaye-école de Sorèze

Héraldique, logotype et devise

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Blason de Sorèze

Les armes de Sorèze se blasonnent ainsi : De gueules à la tour d'argent, maçonnée de sable, sommée d'une colombe essorante aussi d'argent, au serpent ondoyant d'or brochant en pointe.

Tour = force ; Colombe = liberté ; Serpent = prudence.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Clos 1822] Jean-Antoine Clos, Notice historique sur Sorèze et ses environs, suivie d'un Voyage au dedans et au dehors de la Montagne du Causse, (réimpr. 2e éd. 1844, Toulouse, impr. de Benichet Cadet ; 3e éd. 1984, Albi, libr.-éd. Xavier Ottavi), 58 p. (lire en ligne [PDF] sur lauragais-patrimoine.fr), p. 4-43 (Notice sur Sorèze) + 44-52 (Montagne du Causse) (les nos  de pages sont ceux du compteur de pages du pdf). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Demange et al. 1997] Michel Demange, Bruno Alabouvette, Michel P. Mouline et Jean G. Astruc, Notice explicative de la carte géologique au 1/50 000, feuille « Revel », no 1011, Orléans, BRGM, , 104 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Conseil d'architecture d'urbaniste et de l'environnement du Tarn, Guide du patrimoine du Tarn, Sorèze, éditions Un Autre Reg'Art (collection Patrimoine en Montagne Noire), Albi, 2007, (ISBN 978-2-916534-24-4)
  • Albert Mamy, Une passion sorézienne, Éditions Anne-Marie Denis, 2021

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les 38 cavités répertoriées sur le plateau du Causse de Sorèze sont : grotte de la Carrière, fermée à clef pour protéger les sources d'eau potable de la ville et dont l'eau est en relation hydrologique avec le ruisseau du Calel (expérience d'avril 1969) ;
    résurgence de la Fendeille, connue de longue date, explorée par Louis Clos - semble-t-il vers 1880 -, par M. Porter en 1884 - il tente sans succès la plongée du siphon amont -, visitée par Viré et Maheu en 1900 ;
    réseau du Promontoire, en partie éboulé à la suite des tirs d'exploitation de la carrière de la Mandre ;
    trou E 2, qui surplombe l'entrée de la grotte de la Carrière à quelque 30 m vers le nord-est ;
    trou E 3, à quelques mètres vers le nord-ouest un peu en contrebas depuis l'entrée de la grotte de la Carrière, aurait été ouvert par l'avancement du front de carrière dans la même période que la grotte de la Carrière et a servi de réserve d'explosifs pour l'exploitation (il y reste encore un caisson en béton armé) ;
    trou E 5, dans l'ancienne exploitation de calcaire en contrebas de la résurgence de la Fendeille, est une diaclase de 6 m de hauteur pour une largeur moyenne de 30 cm ;
    Trou E 6, à quelques mètres du trou E5 en revenant vers la route D45, et dont le vestibule est traversé par un petit ruisseau lorsque la résurgence de la Fendeille est en activité hydrologique ;
    grotte du Calel ;
    trou G2, qui est peut-être une autre entrée obstruée de la grotte du Calel ;
    trou G 4, à 98 m du Calel ;
    trou G 5, à 165 m du Calel ;
    grotte-aven du Métro (G6), à 105 m du Calel, avec du schiste sur la paroi nord-ouest car elle est creusée près de l'intercalation schiste-calcaire ;
    trou G 7, dans une succession de dolines, en partie effondré ;
    grotte des Gours, longue d'une centaine de mètres ;
    Trou G 9, où un squelette humain a été découvert par la S.R.S.A.S.R. en 1981 ;
    trou G 10, un petit boyau de quelques mètres se fermant sur une étroiture ;
    trou G 11, découvert en 1971 par G. Armengaud, partiellement désobstrué en 1972 par G. Armengaud et S. Raynaud ;
    trou G 12, dont l'entrée basse et large débouche sur un conduit de quelques mètres de long jusqu’au fond obstrué par des pierres ;
    trou G 13, à une dizaine de mètres vers l'est de la grotte des Gours ;
    grotte de Pistre (G 14) ;
    perte de la Ferme du Causse ;
    aven de Polyphème ;
    trou H 2 ou R103, qui forme plutôt une espèce de sous abri ;
    trou des Moutons (H 3' H 3") ;
    trou du Taureau (H 4) ;
    aven du Causse (H 5), à 100 m au nord de la ferme du Causse ;
    trou H 6, H 7, H 8 ;
    Puits du Causse (G 15), cavité obstruée ;
    fontaine Melet, dont l'eau a une température relativement stable, ce qui indique des eaux souterraines d'origine lointaine ;
    trou E 7, E 8, E 9 ;
    grotte du Causse (codifiée G 15 - appelée aussi R 100), petit ensemble de galeries parallèles se terminant par des éboulis ;
    trou G 16, G 17, H 9 ;
    aven d'Aygo Pesado (H 10) ;
    trou H12 (appelé aussi R 102). Voir Le plateau du Causse de Sorèze, sur lauragais-patrimoine.fr.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Notes sur la démographie
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[50].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d e f g et h « Sorèze, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  2. Clos 1822, p. 44.
  3. a b c et d [Calvet 1987] Jean Paul Calvet, « Historique de la spéléologie dans les monts du Sorézois », 2e édition revue en avril 2013, sur lauragais-patrimoine.fr, (consulté en ).
  4. a b et c Demange et al. 1997, p. 97-98.
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