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Rencontres Kim-Poutine

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Rencontres Kim-Poutine
Image illustrative de l’article Rencontres Kim-Poutine
Kim Jong-un et Vladimir Poutine lors de la rencontre du 25 avril 2019.

Pays Russie
Localisation Vladivostok
Organisateur Russie, Vladimir Poutine
Date
Participant(s) Corée du Nord, Kim Jong Un et Russie, Vladimir Poutine

Les rencontres Kim-Poutine sont une série de sommets entre la Corée du Nord et la Russie en 2019. Le président nord-coréen Kim Jong Un a rencontré le président russe Vladimir Poutine le [1].

Première rencontre du 24 avril 2019

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La première rencontre Russie-Corée du Nord en 2019 a été organisée à l'invitation du président russe Vladimir Poutine[2]. En ce qui concerne le sommet avec la RPDC, le président russe Poutine a estimé que la RPDC avait besoin de garanties de sécurité internationales pour renoncer à son arsenal et à son programme nucléaires[3],[4]. Après s'être entretenu avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un le , le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'il pensait que les garanties de sécurité américaines ne seraient probablement pas suffisantes pour persuader Pyongyang de mettre fin à son programme nucléaire.

Kim Jong Un a demandé l'aide du dirigeant russe Vladimir Poutine pour résoudre l'impasse nucléaire avec les États-Unis. Poutine a déclaré à la presse que « le président Kim Jong-un lui-même nous a demandé d'informer la partie américaine de sa position », après environ trois heures de discussions au Port russe du Pacifique de Vladivostok.

Poutine a également déclaré: « Il n'y a pas de secrets ici. Nous en discuterons avec les américains et nos partenaires chinois »[5].

Considérant les préoccupations propres de la Russie concernant les programmes de missiles nucléaires et ICBM du Nord, Dmitri Trenin, directeur du Carnegie Moscow Centre, a déclaré que le président russe Poutine inciterait probablement Kim à poursuivre les négociations constructives avec Washington[6].

KCNA a annoncé que Poutine acceptait l'invitation de Kim de se rendre en Corée du Nord au moment opportun[7].

Kim Sung-han, doyen de la Graduate School of International Studies de l'Université de Corée à Séoul et ancien vice-ministre au ministère sud-coréen des Affaires étrangères, a exprimé ses opinions: « Si le sommet de Hanoi s'était bien déroulé, la Corée du Nord n'aurait pas eu besoin de visiter la Russie »[5]. Dmitri Trenin, directeur du Centre Carnegie de Moscou, a écrit sur Twitter: « La Russie cherchera à marquer des points diplomatiques en démontrant sa pertinence; la Corée du Nord, en montrant qu'elle a des options »[5].

KCNA a rapporté une déclaration du dirigeant nord-coréen, la paix dans la péninsule coréenne dépend de l'attitude des États-Unis après les pourparlers en face à face entre Poutine et Kim. Il semble que la RPDC demande plus de flexibilité pour permettre d’accéder aux demandes de Pyongyang visant à alléger les sanctions découlant de l'accord sur le nucléaire, notamment par rapport à la position américaine restant inflexibles aux sanctions économiques émises par les Nations-Unies[8].

Notes et références

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Articles connexes

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