Réseau d'aide aux victimes d'agression et de discrimination
But |
Aide aux victimes d'agressions et de discriminations commises en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre. Lutte contre l'homophobie et la transphobie. |
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Zone d’influence | France |
Fondation | 13 mai 2005 |
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Siège | 63 rue Beaubourg 75003 Paris |
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Président | Me Jean-Bernard Geoffroy |
Vice-président | Hussein Bourgi |
Financement | Ministère de la Justice et des Libertés, Mairie de Paris, Union Européenne, dons, adhésions |
Slogan | Réseau d'Assistance aux Victimes d'Agressions et de Discriminations |
Site web | ravad.org |
Le Réseau d'aide aux victimes d'agression et de discrimination (RAVAD) a été créé le . C'est une association qui a comme but d'assister les victimes d'agressions et de discriminations, en particulier pour les agressions en raison de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. C'est un des acteurs du monde LGBT (Lesbien, Gay, Bi et Trans) qui participe à la lutte contre l'homophobie et la transphobie.
Structure
[modifier | modifier le code]Le RAVAD se compose d'associations et d'avocats pour proposer une assistance concrète et rapide aux victimes.
Son président est Me Jean-Bernard Geoffroy[1] et Me Hussein Bourgi[2] son vice-président. Parmi les personnalités connues membres de l'association on peut citer Caroline Mécary[3].
Créée par environ 15 associations en 2005[2], elle grandit pour avoir comme adhérentes fin 2008 22 associations membres et 33 membres en 2013.
L'association est adhérente à l'ILGA (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Inters).
Une création liée à un crime
[modifier | modifier le code]Le RAVAD a été créé en [4]. Me Jean-Bernard Geoffroy en a pris la présidence et elle est constituée par environ 15 associations fondatrices[2].
Cette création est la suite du travail de Me Jean-Bernard Geoffroy et Me Mecary qui ont défendu Sébastien Nouchet, agressé en 2004[2],[5]. La violence de l'agression a fait que des associations LGBT[2] se sont regroupées pour former un réseau d'aide pour les victimes d'agressions et de discriminations homophobes.
Activités
[modifier | modifier le code]Des actions récurrentes
[modifier | modifier le code]- Participation aux grands événements : journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, marches des fiertés[6], printemps des associations(Paris)...
- Depuis 2017, les bénévoles du RAVAD organisent tous les ans une « formation à l'accueil et l'accompagnement des victimes d'infractions liées à l'orientation sexuelle ». Elle est destinée aux militants des associations LGBT pour leur donner des notions nécessaires à l’accompagnement de ces victimes dans leurs démarches administratives, policières et/ou juridiques, et les informer sur différents thèmes. Cela est permis par une subvention du ministère de la Justice depuis 2008.
- Aider à constituer les dossiers de plaintes avec les victimes de discrimination[7] ou d'agression[8] et permettre que les juges poursuivent sur les bonnes qualifications comme à Lille en 2016[9].
Actions particulières
[modifier | modifier le code]- Participation au projet européen Equal-Jus[10] pour sensibiliser et informer les avocats, les professionnels du droit et les citoyens contre les discriminations en raison de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. De 2009 à 2011 c'est le RAVAD et SOS homophobie qui ont géré le programme en France. La conclusion du projet a eu lieu les 12 et par une conférence à Florence.
- Création d'une cellule de crise inter-associative sur les agressions homophobes,
- Contact et travail avec notamment des Ministères de la Justice, de l'Intérieur, des Droits des Femmes (2012-2013)[11],[12], des institutions comme la HALDE, des collectivités territoriales comme la mairie de Paris (2014)[13], la Région Île-de-France (subvention en 2017)[14].
- Collaboration avec des partenaires sociaux avec par exemple la signature d'un accord avec la CFDT pour assurer le respect des droits des personnes LGBT dans le monde de l'entreprise en [15].
- Travail avec les autres associations à la suite des propos qualifiés d'homophobes de Cyril Hanouna lors de l'émission du [16].
Références
[modifier | modifier le code]- « Le parcours du combattant des transidentitaires », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- « Un réseau national aide les homosexuels agressés et discriminés », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Matthieu Aron, Les grandes plaidoiries des ténors du barreaux, Mareuil Éditions, , 394 p. (ISBN 978-2-37254-101-5, lire en ligne).
- « L’homophobie, un fléau d’actualité », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- « Agression homophobe : les doutes des enquêteurs », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Lille, gaypride 2017 : une marche LGBT fraternelle et joyeuse (photos et vidéo) », sur Gayviking, (consulté le )
- « Quand des prestataires de mariage discriminent les couples homosexuels », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « La justice cherche encore ses marques », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Agression transphobe à Lille: pourquoi le procès est exemplaire », sur Yagg, (consulté le )
- Equal-Jus.
- « Tweets homophobes: réunion entre le gouvernement, Twitter et les associations LGBT », sur Yagg, (consulté le )
- Le Point magazine, « Haine sur Twitter: le gouvernement veut engager une concertation », sur Le Point, (consulté le ).
- « Anne Hidalgo: «Paris doit s'assumer gay-friendly» », sur Yagg, (consulté le )
- « TÊTU | Valérie Pécresse s'engage à pérenniser le soutien à la Marche des fiertés », sur TÊTU, (consulté le )
- « La CFDT signe une convention de partenariat avec le Ravad pour lutter contre les LGBTphobies », sur Yagg, (consulté le )
- « Édition du soir Ouest France », sur www.ouest-france.fr (consulté le )