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M3 (amas globulaire)

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M3
Image illustrative de l’article M3 (amas globulaire)
L'amas globulaire M3
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Chiens de chasse
Ascension droite (α) 13h 42m 11,2s[1]
Déclinaison (δ) 28° 22′ 32″ [1]
Magnitude apparente (V) 6,3 [2]
Dimensions apparentes (V) 18 [2]

Localisation dans la constellation : Chiens de chasse

(Voir situation dans la constellation : Chiens de chasse)
Astrométrie
Distance environ 10,2 kpc (∼33 300 al)[3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Amas globulaire
Classe VI [2]
Galaxie hôte Voie lactée
Masse 9,57 × 105 M [3]
Dimensions 174 al[a]
Âge ~ 11,39 × 109 a [4]
Particularité(s) =
Découverte
Découvreur(s) Charles Messier [5]
Date [5]
Désignation(s) GCL 25
NGC 5272[2]
Liste des amas globulaires

M3 (ou NGC 5272) est un amas globulaire situé dans la constellation des Chiens de chasse à environ 33 300 a.l. de la Terre[3]. Il a été découvert par l'astronome français Charles Messier en 1764[5]. La magnitude apparente de cet amas est de 6,3, celui-ci est donc situé juste au-dessus de la limite théorique de visibilité à l'œil nu.

L'objet a été découvert en par Charles Messier et c'est le premier objet de son catalogue qu'il a lui-même découvert[6]. En , William Herschel a été le premier à résoudre M3 en étoiles et à le reconnaître comme un amas. La première étoile variable de l'amas a été découverte par Edward Charles Pickering. Solon Irving Bailey (en) a ensuite découvert 87 autres étoiles variables dans l'amas. De nouvelles étoiles variables continuent d'être identifiés jusqu'en 2004[7]. En , Allan Sandage a fait une découverte historique, la première étoile bleue traînarde dans cet amas[6].

Observation

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Carte de localisation de M3.

M3 est certainement l'un des plus beaux objets à observer dans un instrument d'amateur. L'amas est repérable aux jumelles et se présente alors comme une tache blanchâtre et diffuse. Il suffit pour cela d'observer la zone située à mi-chemin entre α Bootis (Arcturus) du Bouvier et α2 Canum Venaticorum (Cor Caroli) des Chiens de chasse. Un télescope de 114 mm permet de distinguer le noyau brillant du pourtour de l'amas de plus faible luminosité. Un télescope de 150 mm permet de résoudre la plupart des étoiles périphériques de l'amas. La vision devient féerique avec un instrument de 200 mm.

Caractéristiques

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Population stellaire

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Les étoiles bleues traînardes de M3 sont mises en évidence par cette image captée par le télescope spatial Hubble.

M3 est l'un des plus gros et des plus brillants amas globulaires découverts à ce jour. Il contient environ un demi-million d'étoiles[8]. Mais, ce qui rend M3 vraiment spécial est le nombre inhabituellement élevé d'étoiles variables qu'il contient. On continue d'en découvrir et à ce jour on en compte pas moins de 274, la population la plus élevée d'étoiles variables connue dans un amas globulaire. Au moins 170 de ces étoiles sont de type RR Lyrae[8].

M3 contient aussi un nombre relativement élevé d'étoiles traînardes bleues, que l'on voit distinctement dans l'image prise par le télescope spatial Hubble[8]. Ces étoiles sont de jeunes étoiles plus chaudes et plus lumineuses que les autres, ce qui constraste avec les vieilles étoiles d'un amas globulaire. Leur mode de formation demeure un sujet de recherche.

Métallicité, masse et distance

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Selon une étude publiée en 2011 par J. Boyles et ses collègues, la métallicité de l'amas globulaire M3 (NGC 5272) est égale à -1,50 et sa masse est égale à 957 000. Dans cette même étude, la distance de l'amas est estimée à environ 10,2 kpc (∼33 300 al)[3].

Selon une autre étude publiée en 2010, la métallicité de M3 est égale à -1,34 [Fe/H] et son âge est de 11,39 milliards d'années[4].

Autres images de M3

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Notes et références

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  1. On obtient le diamètre d'un objet par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.

Références

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  1. a et b (en) « Results for object NGC 5272 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c et d « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 5200 à 5299 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b c et d J. Boyles, D. R. Lorimer, P. J. Turk, R. Mnatsakanov, S. Lynch, S. M. Ransom, P. C. Freire et K. Belczynski, « YOUNG RADIO PULSARS IN GALACTIC GLOBULAR CLUSTERS », The Astrophysical Journal, vol. 742#1,‎ , p. 12 pages (DOI 10.1088/0004-637X/742/1/51, Bibcode 2011ApJ...742...51B, lire en ligne)
  4. a et b Duncan A. Forbes et Terry Bridges, « Accreted versus in situ Milky Way globular clusters », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 404#3,‎ , p. 1203-1214 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.16373.x, Bibcode 2010MNRAS.404.1203F, lire en ligne)
  5. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 5272 » (consulté le ).
  6. a et b « Observatoire de Paris, Messier 3 » (consulté le )
  7. A. A. R. Valcarce et M. Catelan, « A semi-empirical study of the mass distribution of horizontal branch stars in M 3 (NGC 5272) », Astronomy & Astrophisics, vol. 487, no 1,‎ , p. 188-195 (DOI 10.1051/0004-6361:20078231, lire en ligne [PDF])
  8. a b et c (en) « Hubble Peers at Cosmic Blue Bauble » (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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