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Les Chutes

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Les Chutes
Auteur Joyce Carol Oates
Pays États-Unis
Genre Roman
Version originale
Langue anglais
Titre The Falls
Éditeur Ecco Press (en)
Lieu de parution New York
Date de parution
ISBN 9780060722296
Version française
Traducteur Claude Seban
Éditeur Philippe Rey
Date de parution
Nombre de pages 504
ISBN 978-2848760346

Les Chutes (titre original en anglais : The Falls) est un roman américain de Joyce Carol Oates publié originellement en 2004. La traduction française paraît le aux éditions Philippe Rey et reçoit le prix Femina étranger la même année.

Tout près des chutes du Niagara, Ariah Littrell se réveille de sa nuit de noces, seule dans sa chambre d'hôtel. Stupéfaite, elle cherche son époux, redoutant qu'il se soit suicidé en sautant dans les chutes, crainte rapidement renforcée par la police indiquant qu'un homme lui ressemblant a en effet disparu dans les chutes du Fer-à-Cheval. Elle erre alors, pendant sept jours et sept nuits, dans la « capitale mondiale de la lune de miel ». Devenue veuve si tôt après ses noces, elle est alors surnommée « la veuve Blanche des Chutes »[1],[2].

Réception critique

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Lors de sa publication en Angleterre, The Guardian considère qu'il s'agit là « d'un bon livre mais pas d'un grand livre » de l'auteure, plus à l'aise en général dans les nouvelles et qui dans ce roman ne réussit pas certaines transitions entre les parties de l'histoire et laisse des parts d'ombres sur certains personnages, tombant parfois dans le « cliché[3] ».

De son côté la critique française du journal Le Monde dépeint ce roman comme étant « l’un des plus beaux romans de Joyce Carol Oates […]. Dans Les Chutes, ce sentiment d’intensité semble parfois se transmettre de l’auteur au lecteur ». La critique insiste sur la force d’écriture qui est à la fois « cinématographique, dramatique, auditive et qui fait miroiter les mots sur la page » ainsi que sur l’étourdissement que cette lecture procure[2]. Le magazine Le Point partage cet avis dithyrambique considérant que le roman « envoûtant, lent, d'une rare intensité dramatique [est] un très grand millésime Oates »[4].

Notes et références

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  1. Lola Lafon, « Préface aux Chutes », Points (consulté le )
  2. a et b Florence Noiville, « La malédiction de la "veuve blanche des chutes" », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Maya Jaggi, « On the edge », The Guardian, 16 octobre 2004.
  4. Marine de Tilly, « Les Chutes de Joyce Carol Oates », Le Point,‎ (lire en ligne).