Léonor Goyon de Matignon (1637-1714)
Léonor II Goyon de Matignon | ||
Portrait de Léonor II de Matignon, évêque de Lisieux par Jean Ranc, 1697. Lille musée des beaux arts | ||
Biographie | ||
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Naissance | Torigni-sur-Vire |
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Père | François Goyon, Seigneur de Matignon, Comte de Thorigny (d) | |
Mère | Anne Malon de Bercy (d) | |
Décès | (à 76 ans) Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination épiscopale | ||
Évêque de Lisieux | ||
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Autres fonctions | ||
Fonction religieuse | ||
Abbé de Lessay | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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Léonor II Goyon de Matignon, né le 5 septembre 1637 à Thorigny et mort le à Paris, est un prélat français, évêque de Lisieux au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Léonor Goyon de Matignon descend de la maison de Goyon, seigneurs de Matignon, une famille de la noblesse bretonne et normande dont l'origine remonte au XIIe siècle. Plusieurs de ses membres se distingueront au service de l'Église catholique ou de la Couronne de France. Il est le deuxième fils de François Goyon, comte de Thorigny et de Gacé, chevalier des ordres du roi, gouverneur de la Basse-Normandie, et d'Anne Malon de Bercy, et le neveu de Léonor Goyon de Matignon Ier, évêque de Lisieux.
Léonor est abbé commendataire de Lessay (1676-1714), doyen de Lisieux, aumônier du roi et conseiller du frère de ce monarque, lorsque, par la cession de son oncle en 1674, il est élevé sur le siège épiscopal de Lisieux et consacré en 1677 par Charles-Maurice Le Tellier, l'archevêque de Reims, dans le noviciat des Jésuites de Paris. Son premier soin est de restaurer son palais épiscopal et d'embellir son église. Il construit deux séminaires, dont l'un pour vingt clercs pauvres ou se destinant à la prêtrise. Goyon fonde aussi deux hôpitaux. Il meurt à Paris mais son corps est rapporté à Lisieux pour y être inhumé[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 356.
Source
[modifier | modifier le code]- Honoré Fisquet, La France pontificale.