L'Âge d'or du maurrassisme
L'Âge d'or du maurrassisme | |
Auteur | Jacques Paugam |
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Pays | France |
Préface | Jean-Jacques Chevallier |
Genre | Essai |
Éditeur | Éditions Denoël |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1971 |
Nombre de pages | 428 |
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L'Âge d'or du maurrassisme est un essai de l'écrivain et journaliste français Jacques Paugam, publié en . Cet essai est tiré de sa thèse de doctorat de en science politique sur l'évolution intellectuelle de Charles Maurras et ses condisciples entre et .
Présentation
[modifier | modifier le code]Dix ans après la publication d'Eugen Weber sur L'Action française, Jacques Paugam propose une lecture de la décennie qui conduit l'Action française du périodique mensuel la Revue grise de au quotidien L'Action française en [1]. Jacques Paugam considère cette période comme un « âge d'or » au sens où elle est « la période intellectuellement la plus féconde et la plus dynamique du mouvement, avant que le souci d'une clientèle plus large ne le réduise à un conservatisme de mécontents »[1]. Elle correspond à « la grande époque de création doctrinale »[2],[3]. Cet « âge d'or » est segmentée en quatre sous-périodes[3]. La première comprise entre à la fin de l'année correspondant aux débuts républicains de l'Action française jusqu'à sa conversion au nationalisme intégral. La deuxième période est établie entre 1902 et qui correspond à l'installation de la Ligue d'Action française. La troisième période part de à l'acquittement du capitaine Dreyfus par la Cour de cassation le , une période d’ébullition pour l'Action française. La quatrième période est comprise entre l'été 1906 et la sortie du premier numéro de L'Action française le .
Critiques
[modifier | modifier le code]L'historien Alexander L. Clark estime que l'argumentaire ne démontre pas le déclin doctrinal de l'Action française après [3]. De même Émile Poulat n'est pas convaincu par le raisonnement de l'auteur sur la condamnation de l'Action française par la papauté[1].
L'historien Michel Winock estime que la lecture de cet ouvrage permet d'en dégager une conclusion marxiste : « le maurrassisme est une idéologie de classe, la défense de la propriété et l'apologie de l'inégalité sociale »[4]. Par ailleurs, l'historien affirme que le maurrassisme est « la pensée la plus forte et la plus élaborée dont la droite française peut s'enorgueillir au XXème siècle »[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Poulat 1972.
- Jacques Paugam, L'Âge d'or du maurrassisme, Paris, Éditions Denoël, 1971, p. 406.
- Clark 1974.
- Winock 1972.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Alexander L. Clark, « Paugam (Jacques). L'Âge d'or du maurrassisme. Essai », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 52, no 1, , p. 126–130 (lire en ligne, consulté le ).
- Émile Poulat, « Paugam (Jacques) L'Âge d'or du maurrassisme », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 33, no 1, , p. 282–282 (lire en ligne, consulté le ).
- Michel Winock, « Revue de L'Âge d'or du maurrassisme ; Charles Maurras et l'idéologie de l'Action française (Le Seuil, coll. « Esprit ») », Esprit, no 415 (7/8), , p. 171–174 (ISSN 0014-0759, lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- L'Âge d'or du maurrassisme dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.