Giovanni Francesco Zarbula
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Giovanni Francesco Zarbula est un peintre cadranier piémontais du XIXe siècle, un artiste spécialisé dans les cadrans solaires.
Biographie
[modifier | modifier le code]La vie de Giovanni Francesco Zarbula (ou Zerbolla) n'est pas véritablement connue. D'origine piémontaise, il exécute entre 1833 et 1881 une centaine de cadrans solaires dans les Alpes françaises et italiennes, en Savoie, dans le Piémont, la vallée de l'Ubaye, le Queyras et le Briançonnais[1].
Cadrans
[modifier | modifier le code]Conception
[modifier | modifier le code]Les cadrans solaires de Zarbula sont des cadrans verticaux déclinants. Pour les concevoir, Zarbula utilise une technique qui ne fonctionne correctement qu'à 45° de latitude[2],[3]. De fait, toutes ses réalisations sont situées entre 44° 23′ (près de Barcelonnette) et 45° 09′ (à Valloire) et l'erreur éventuelle induite par le processus de construction est imperceptible. Ses cadrans sont précis : ils sont justes à cinq minutes près et le style est fixé à un degré près[4].
Pour la décoration des cadrans, Zarbula peint à fresque. Il utilise des encadrements géométriques en trompe-l'œil, ainsi que divers symboles (soleils, lunes, monogrammes, etc.)[5]. Ses cadrans sont signés de ses initiales. Une cinquantaine de cadrans comportent une devise[2].
Répartition
[modifier | modifier le code]La zone où Zarbula exerce est limitée dans l'espace par un quadrilatère formé par les villes de Valloire au nord-ouest, Fenestrelle au nord-est, Argentera au sud-est et Seyne au sud-ouest, soit environ 50 km de large sur 80 km de long[2]. Ils sont installés sur des édifices simples (maisons, fermes, etc.), dans une région rurale et relativement isolée[3].
Les cadrans se répartissent ainsi[6] :
- France, zone nord :
- Briançonnais : 29
- Vallée de la Clarée : 4
- Valloire : 2
- Vallouise : 4
- Italie, Piémont, val Cluson : 20 cadrans, dont :
- Pragela : 7
- Sestrières : 6
- Usseaux : 1
Cadrans existants
[modifier | modifier le code]Sur la centaine de cadrans réalisés par Zarbula au XIXe siècle, une cinquantaine subsiste. Une dizaine comporte encore des tracés visibles[4].
Dans les Hautes-Alpes, sept de ces cadrans sont protégés comme monuments historiques[7].
Annexes
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]- Cadranier
- Liste des cadrans solaires de France protégés aux monuments historiques
- Liste des monuments historiques des Hautes-Alpes
Liens externes
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- Pour l'ensemble des points mentionnés sur cette page : voir sur OpenStreetMap (aide), Bing Cartes (aide) ou télécharger au format KML (aide).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Giovanni Francesco Zarbula », Les Cadrans solaires
- Paul Gagnaire, L'Équerre et l'Oiseau, l'Art et la Manière de Zarbula (lire en ligne)
- André E. Bouchard, Paul Gagnaire, Alain Ferreira, « Dossier Zarbula », Le Gnomoniste, vol. XII, no 1, , p. 12-18 (lire en ligne)
- « La Technique de G. F. Zarbula », Les Cadrans solaires
- « La Style de G. F. Zarbula », Les Cadrans solaires
- (en) « Zarbula's Sundials », Walking Shadow Designs
- « Cadrans solaires de Zarbula protégés aux monuments historiques », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture