Dolce & Gabbana
Dolce & Gabbana | |
Création | 1985 |
---|---|
Fondateurs | Domenico Dolce Stefano Gabbana |
Forme juridique | SrL |
Siège social | Milan Italie |
Coordonnées | 45° 35′ 10″ N, 8° 54′ 37″ E |
Activité | Industrie de l'habillement (en), parfumerie et accessoire (d) |
Produits | Vêtement |
Sociétés sœurs | Gold (restaurant) |
Effectif | 2 000 |
TVA européenne | IT09297890155[1] |
Site web | www.dolcegabbana.com |
Chiffre d'affaires | 1,160 milliard d'euros (2015) |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Dolce & Gabbana SrL [ˈdoltʃe e ɡabˈbaːna][a] est une entreprise italienne spécialisée dans le luxe[2] fondée par les stylistes italiens Domenico Dolce et Stefano Gabbana à Milan, en Italie. En 2012, leur chiffre d’affaires dépasse le milliard de dollars[3]. La vie privée de Stefano Gabbana et Domenico Dolce est devenue publique en 2005, quand ils ont annoncé leur séparation amoureuse[4]. Les deux stylistes collaborent toujours.
La maison Dolce & Gabbana
[modifier | modifier le code]Les débuts
[modifier | modifier le code]Domenico Dolce est né le à Polizzi Generosa, en Sicile. Il commence à dessiner et à réaliser ses propres vêtements à l’âge de six ans[5]. Stefano Gabbana est né le 14 novembre 1962, à Milan. Leur première rencontre a lieu par téléphone, lorsque Dolce contacte pour un emploi la société de mode pour laquelle travaille Gabbana. Une fois embauché par la compagnie, Gabbana le prend sous son aile et lui enseigne le fonctionnement de la création au sein d’une maison de stylisme et comment dessiner de nouveaux modèles. Peu de temps après le recrutement de Dolce, Gabbana est envoyé pendant 19 mois en service militaire obligatoire, mais dès son retour en 1982, ils fondent une société de consultants en stylisme[6].
Bien que travaillant ensemble, les deux stylistes continuent à facturer séparément, jusqu’à ce qu’un comptable leur recommande de s’associer pour rendre leurs affaires plus simples et plus rentables. Ils commencent alors à facturer leurs clients sous le nom « Dolce et Gabbana », qui devient le label de leur entreprise de stylisme en plein essor[5]. La première collection du duo italien est présentée en octobre 1985[6] en même temps que cinq autres nouvelles marques italiennes, à l’occasion de la semaine de la mode à Milan. Ne bénéficiant pas d'un budget suffisant pour rémunérer des mannequins ni pour des accessoires, ils demandent de l’aide à leurs amies qui défilent avec leurs propres pièces. Ils utilisent même un drap que Dolce avait ramené de chez lui comme rideau de scène[7].
Le duo de stylistes intitule sa première collection « Real Women », en référence notamment aux femmes qui avaient défilé pour eux et qui n’étaient pas des professionnelles[6]. Les ventes de leur première collection sont si décevantes que Gabbana annule la commande de tissu passée pour la création de leur deuxième collection. Mais la famille de Dolce propose de les aider à assurer leurs dépenses lors de la visite des deux stylistes en Sicile à l’occasion de Noël, la société de tissu n’ayant pas reçu à temps leur demande d’annulation ils trouvèrent donc leur commande de tissu lors de leur retour à Milan[5]. Ils présentent leur collection suivante en 1986 et ouvrent leur première boutique la même année[6]. Michael Gross écrit à propos de leur troisième collection, dans une interview de 1992, qu’« ils étaient un secret, connu d’une poignée de rédacteurs de mode italiens. Leurs quelques mannequins se changeaient derrière un panneau bancal. Ils donnaient à leur collection en coton de t-shirt et en soie élastique le nom de Transformation ». Les vêtements de cette collection étaient accompagnés de conseils sur la façon de porter la pièce dans sept tenues différentes, l’utilisation de Velcro et de bouton-pression pouvant modifier l’allure du vêtement[8].
Dans cette collection, Dolce s’inspire de ses racines siciliennes. Les photos pour la campagne publicitaire de la collection, des images en noir et blanc en hommage au cinéma italien des années 1940, sont assurées par le photographe Fernando Scianna, en Sicile. Ils continuent par la suite à s’inspirer du cinéma italien dans leur cinquième collection, et tout particulièrement de l’œuvre du cinéaste Luchino Visconti et de son film « Le Guépard »[6].
L’une des pièces de leur quatrième collection fut surnommée « La Robe Sicilienne » par la presse de mode, et citée par l’auteur Hal Rubenstein comme l’une des 100 plus belles robes jamais créées. On[Qui ?] la considère comme la pièce la plus représentative de la marque à cette époque[source secondaire nécessaire].
Nouvelles lignes et nouveau marché
[modifier | modifier le code]En 1987, le duo lance une ligne distincte de tricots et crée en 1989 une ligne de lingerie et une ligne de maillots de bain. En 1990, ils lancent leur première collection pour hommes[9]. Cette année-là, ils installent également la maison de création dans ses premiers locaux officiels et commencent à créer des robes de soirée et des pièces plus chères en plus de leur ligne originale[8]. Avec leur collection pour femmes printemps/été 1990 faisant référence aux peintures mythiques de Raphaël, le duo commence à se tailler une réputation pour leurs vêtements incrustés de cristal. La collection pour femmes automne/hiver 1991 était elle aussi rehaussée de bijoux, dont des pendentifs en filigrane et des corsets brodés. La collection pour femmes automne/hiver 1992 s’inspire plutôt du grand écran des années 1950, bien que la collection comprenne toujours des combinaisons brodées de cristal[10].
En 1991, leur collection pour hommes reçoit le Woolmark Award, qui récompense la collection pour hommes la plus novatrice de l’année[11]. Puis vint ce que l’on considère comme leur première incursion sur la scène internationale, lorsque Madonna porta un corset de pierres précieuses et une veste assortie Dolce & Gabbana pour la première de « Truth or Dare: In Bed with Madonna » au Festival de Cannes, en 1990. Le duo collabore une nouvelle fois avec Madonna en 1993 pour créer les 1 500 costumes de la tournée internationale Girlie Show de l’artiste, pour la promotion de son album « Erotica », en 1992[9]. Dans une interview à propos de ses costumes, Madonna a déclaré : « leurs vêtements sont sexy avec une touche d’humour comme moi. »[8]. En 1994, leur veste croisée, la marque de fabrique de leur maison, est surnommée « La Turlington » d’après le top-modèle Christy Turlington. Cette même année, la compagnie lance sa deuxième ligne principale D&G, plus jeune. En 1996, le défilé D&G n'est diffusé que sur internet, et non sur podium, dans une tentative d’appropriation des nouveaux médias. Cette année-là, Dolce & Gabbana créent également les costumes du film « Romeo + Juliet »[12].
Au cinéma, Dolce et Gabbana apparaissent tous deux dans le film de 1995 « The Star Maker|L’Uomo delle Stelle », réalisé par Giuseppe Tornatore, interprétant de petits rôles annexes. Ils font une apparition dans des rôles plus importants dans l’adaptation cinématographique de Rob Marshall « Nine »[13]. En tant que stylistes, ils ont aussi travaillé sur le clip Girl Panic! de Duran Duran[14].[pas clair]
Dans les années 1990, Dolce & Gabbana ouvrent leur première boutique au Japon après la signature en 1990 d'un accord avec le groupe Kashiyama. Ils commercialisent leur premier parfum pour femmes en 1992, sous le nom de « Dolce & Gabbana Parfum », récompensé l'année suivante par le prix de la Perfume Academy pour le meilleur parfum féminin de l’année. Leur premier parfum pour homme, « Dolce & Gabbana pour Homme », reçoit en 1995 la récompense du meilleur parfum masculin, remise par la même académie[11]. Cette année-là, les collections de Dolce & Gabbana suscitent une controverse dans la presse britannique et italienne pour avoir été inspirées du thème des gangsters américains[15]. Dolce & Gabbana transposent cette influence automne/hiver 1995 dans leur collection féminine, apportant selon les critiques un aspect érotique aux vêtements, un thème déjà utilisé par le duo en 1992, alors que le photographe Steven Meisel avait réalisé la campagne publicitaire dans laquelle les mannequins posaient en « gangster chic », portant des manteaux de style 1930 à larges revers et des chapeaux en cuir noir[16].
L’auteur Nirupama Pundir affirme que « Dolce & Gabbana, avec leur style hyper féminin, rompait avec la mode sérieuse et sage qui dominait au cours de la décennie 1990. »[17]
Dans les années 2000, Dolce & Gabbana poursuit son travail avec Madonna, en créant les costumes de sa tournée internationale Drowned World Tour et pour la promotion de l’album « Music » sorti en 2000[12]. Ils conçoivent également les costumes des tournées internationales de Missy Elliot, Beyonce et Mary J. Blige[12],[18]. En 1999, le duo apparait dans « The Oprah Winfrey Show », aux côtés de la chanteuse Whitney Houston, qui profite de l’émission pour dévoiler les costumes créés par Dolce & Gabbana pour sa tournée « My Love is Your Love », association que les critiques de mode et de musique considèrent alors comme incroyablement risquée[19]. Le duo continue de concevoir des costumes pour des artistes de musique dans les années 2000, dont ceux de la tournée Showgirl Homecoming de Kylie Minogue[12]. Madonna participe également aux campagnes publicitaires de Dolce & Gabbana en 2010.
À la même période, Dolce & Gabbana s’inspire de l’univers sportif du football et en 2003, la ligne masculine s’appuie sur les plus grandes stars mondiales du football[9]. Mais d’autres formes d’art puisent également leur inspiration dans les collections de Dolce & Gabbana. En 2003, l’artiste de musique dance Frankie Knuckles déclare ainsi que les créateurs étaient un « baromètre formidable » pour les tendances, à la fois de la mode et de la musique[20]. Leur impact dans le monde du stylisme se poursuit en parallèle. En 2002, les corsets, élément clé des premières créations de Dolce & Gabbana, sont redécouverts par de nombreux grands stylistes européens, les reconnaissant comme une tendance montante[21]. Au cours de ces années, Dolce & Gabbana commencent à organiser des présentations privées de leurs nouvelles collections pour leurs acheteurs, afin de vendre leurs pièces avant qu’elles ne soient connues du public et ainsi prévenir la copie de leurs modèles par des sociétés de prêt-à-porter bas de gamme[22].
En 2012, D&G fusionne avec Dolce & Gabbana pour renforcer la ligne principale. La dernière collection indépendante de D&G est présentée en septembre 2011[23]. « The New Yorker » publie en 2005 un article déclarant que « Dolce et Gabbana sont en passe de devenir pour les années 2000 ce que Prada fut aux années 1990 et Armani aux années 1980 — gli stilisti dont la sensibilité définit la décennie. »[5]. Au niveau des récompenses personnelles, en 1996 et 1997, Dolce & Gabbana sont nommés par « FHM » les stylistes de l’année. En 2003, « GQ Magazine » cite Dolce & Gabbana parmi ses « Hommes de l’année ». L’année suivante, les lectrices de « Elle Grande Bretagne » désignent Dolce & Gabbana comme les meilleurs stylistes internationaux lors des Elle Style Awards de 2004[24]. Dolce & Gabbana célèbrent le 20e anniversaire de leur marque le 19 juin 2010 au Piazza della Scala et au Palazzo Marino, à Milan. Une exposition est ouverte au public le jour suivant, incluant une salle remplie de plusieurs douzaines de télévisions empilées pêle-mêle, chacune présentant une collection différente de la maison, retraçant ainsi l’histoire de ces vingt dernières années[25][source insuffisante].
Le nom de la société est Dolce & Gabbana (avec espaces). Dolce&Gabbana (sans espace) est la marque principale pour hommes et femmes. Jusqu'en 2011, D&G constitue la seconde marque « jeune et sportive »[26] et plus abordable. Elle offre alors des accessoires (comme des montres) qui n'existaient pas dans la marque Dolce&Gabbana. Fin 2011, les deux créateurs annoncent la disparition de cette ligne de produits distincte pour la rattacher à Dolce&Gabbana[26]. Dolce & Gabbana a lancé sa première ligne couture en 2012, le premier défilé a eu lieu à Taormine, Sicile, le 9 juillet[27]. D&G Junior s'adresse aux enfants de moins de treize ans. La ligne junior est distribuée dans plus de magasins que la ligne pour adultes, en dehors des boutiques de la marque et des grands magasins.
En mars 2018, Domenico Dolce et Stefano Gabbana annoncent, dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera, la création d'un trust pour assurer l'avenir de leur maison, tout en indiquant avoir rejeté toutes les propositions d'achat[28].
Dolce & Gabbana France
[modifier | modifier le code]La filiale française a été créée en 2000. Elle est dirigée par Alfonso Dolce. Son siège est à Paris 75008.
2017 | 2018 | 2019 | |
---|---|---|---|
Chiffre d'affaires en milliers d'euros | 70 556 | 78 591 | 77 806 |
Résultat net en milliers d'euros | + 791 | + 1 173 | + 806 |
Effectif moyen annuel | 167 | nc | 188 |
Condamnation
[modifier | modifier le code]En juin 2013, les deux stylistes sont condamnés en Italie pour fraude fiscale estimée à près d'un milliard d'euros[30] à un an et huit mois de prison et 500 000 euros d'amende. En réaction à ce verdict, les stylistes ferment toutes leurs boutiques de Milan pendant trois jours, affichant sur leurs devantures "Fermé pour indignation". Ils sont condamnés en appel à 18 mois de prison et 500 000 euros d'amende[31].
En 2006, D&G copie la « Montre Plot » aux quatre rivets de Pascal Morabito créé en 1976. Pascal Morabito obtient la propriété littéraire et artistique sur ce modèle, gagne le procès et fait condamner D&G à des dommages et intérêts[32].
Polémique en Chine
[modifier | modifier le code]En , Dolce & Gabbana diffuse plusieurs spots publicitaires présentant une Chinoise essayant de manger des pizzas, des spaghettis et un cannolo (une pâtisserie italienne) avec des baguettes[33]. Cela provoque une polémique, certains internautes les jugeant racistes[34]. L'affaire a également éclaté à la suite de la publication d'une capture écran d'une discussion entre le créateur Stefanno Gabanna et un utilisateur sur Instagram, jugée raciste[35].
Le 23 novembre 2018, la maison italienne et les cofondateurs de la marque ont présenté leurs excuses aux Chinois[36].
La marque
[modifier | modifier le code]Dolce & Gabbana était constitué de deux lignes majeures (D&G et Dolce & Gabbana) jusqu’à ce que ces lignes fusionnent sous le label Dolce & Gabbana.
Dolce&Gabbana
[modifier | modifier le code]Dolce&Gabbana (orthographié sans espace, à la différence du nom de la société) est spécialisée dans les pièces de luxe, davantage influencée par les stylistes. La ligne est plus formelle et « intemporelle », obéissant aux tendances à long terme ainsi qu’aux changements de saisons[37]. Elle propose aussi des lunettes de soleil et des lunettes correctrices, des sacs à main, des montres et du maquillage[38].
Les autres lignes
[modifier | modifier le code]Dolce & Gabbana créa une collection mariage, qui ne dura que de 1992 à 1998. La collection de décoration d’intérieur Dolce & Gabbana lancée en 1994 fut aussi interrompue en 1999, à l’exception de pièces uniques créées pour les locaux de D&G. La première collection de maillots de bain pour femmes fut développée en 1989, suivie par la première collection de maillots de bain pour hommes en 1992. D&G commercialisa sa ligne de lunettes en 1998 et une ligne de montres en 2000. Cette même année, D&G lança une collection de sous-vêtements pour hommes et pour femmes, distincte de leur collection de lingerie Dolce & Gabbana. En 2001, ils commencèrent une ligne pour enfants, D&G Junior. En 2006, le duo lança la ligne Anamalier, des accessoires pour les femmes en imprimé léopard, et en 2007 ils enchaînèrent sur une ligne de valises de voyage pour hommes en peau de crocodile. Parmi les autres sacs produits par la maison, on compte le cabas Miss Sicily[39] et le sac « Dolce », disponible en paille et en cuir[40].
En 2009, ils lancent leur première ligne de cosmétiques[41], dont Scarlett Johansson est le visage de la campagne publicitaire[42]. Dolce & Gabbana commercialise sa première ligne de joaillerie fin 2011, avec une ligne comptant 80 pièces, dont des rosaires incrustés de bijoux, des bracelets breloques et des colliers[43]. Dolce & Gabbana reçoit des récompenses pour leurs parfums. Parmi ces parfums : « The One », « Sport », « Light Blue », « Classic », « Sicily », « The One Rose », ainsi que « Pour Homme » et « Parfum ».
Internet
[modifier | modifier le code]Si Dolce & Gabbana fit du logo « DG » une icône symbolique[44], ils ne réussirent jamais à obtenir l’adresse internet correspondante, DG.com. En effet, DG.com est l’un des plus anciens domaines internet, enregistré en 1986 par la société informatique Data General, aujourd’hui disparue. DG.com fut acheté en [45] par la chaîne de commerce de détail américaine Dollar General, qui emploie un logo DG différent pour vendre ses produits.
Partenariats
[modifier | modifier le code]Sport
[modifier | modifier le code]Dolce & Gabbana crée les maillots du Milan AC depuis 2004[46]. En plus des maillots conçus par Dolce & Gabbana que les joueurs du Milan AC arborent sur le terrain, ils portent également lors de leurs représentations officielles des tenues Dolce & Gabbana créées pour l’équipe[47].Le duo a aussi créé les tenues que les joueurs de l’équipe nationale italienne de football portent hors du terrain[48]. En 2010, Dolce & Gabbana signa un accord de trois ans avec le Chelsea FC pour créer et fournir les maillots du club ainsi que ses tenues officielles. L’accord inclut également la création des vêtements pour les membres du personnel du club, hommes comme femmes, en plus des joueurs. Les tenues hors terrain réalisées pour l’équipe comprennent le costume bleu foncé, reprenant le symbole du lion sur la poche de poitrine. Les stylistes redessinèrent aussi le salon du directeur du club et l’espace de réception du bureau principal[49]. Dolce & Gabbana sont également sponsors officiels de l’équipe italienne de boxe Milano Thunder.
Produits
[modifier | modifier le code]En 2006, Dolce & Gabbana s’associèrent avec Motorola pour produire le téléphone mobile Motorola RAZR|Motorola V3i Dolce & Gabbana[50]. Puis en 2009, Dolce & Gabbana collaborèrent avec Sony Mobile Communications|Sony Ericsson pour proposer leur version de la ligne de téléphones mobiles Jalou. Le petit bijou de technologie résultant de cette association est incrusté d’or 24 carats et présente le logo de la maison[51]. Dolce & Gabbana s’associèrent par ailleurs avec Citroën pour créer une nouvelle version de leur Citroën C3[52]. En 2010, Dolce & Gabbana collaborèrent avec Martini pour produire une « édition or » de leur vermouth[53]. Toujours en 2010, les créateurs et la chanteuse Madonna lancèrent ensemble une ligne de lunettes de soleil appelée MDG. En octobre 2024, Dolce & Gabbana s'allient avec Stabilo pour proposer un coffret en édition limitée de 4 surligneurs Boss Original[54].
Campagnes publicitaires
[modifier | modifier le code]Le spot publicitaire créé pour le premier parfum féminin de Dolce & Gabbana fut diffusé pendant de nombreuses années en Italie, réalisé par Giuseppe Tornatore, sur une musique d’Ennio Morricone et avec l’actrice Monica Bellucci. Le spot surréaliste d’une trentaine de secondes s’ouvre sur un homme frappant une pieuvre contre les rochers d’un bord de mer. Il se lève et observe autour de lui différentes femmes vaquant à leurs activités quotidiennes. On aperçoit une femme (Bellucci) qui enfile un maillot de bain du style 1950 derrière un drap tenu par deux autres femmes. Après s’être changée, elle lance son soutien-gorge sur les épines d’un cactus et s’avance vers l’océan. Plus tard, on la voit allongée sur un lit qu’elle n’a pas défait, et l’homme qui l’a vue se tient dehors, sous sa fenêtre, portant son soutien-gorge à son nez. Le film se termine sur l’image des bouteilles de parfum Dolce & Gabbana sur fond noir[55]. En 2003, le parfum Sicily de Dolce & Gabbana fut présenté dans un autre spot publicitaire surréaliste mettant en scène un enterrement en Sicile, lui aussi réalisé par Giuseppe Tornatore[56].
Gisele Bundchen tourna dans le spot de 2006 pour le parfum « The One ». On la voit devant un miroir, en train de se faire maquiller, tandis que les flash d’une foule de photographes crépitent ; puis elle enfile une robe dorée, des chaussures, et on lui met une paire de lunettes de soleil D&G sur le nez[57]. Les photographes et les réalisateurs qui travaillèrent avec Dolce & Gabbana sur leurs campagnes publicitaires sont, entre autres, Giampaolo Barbieri[58], Michel Comte, Fabrizio Ferri[59], Steven Klein[60], Steven Meisel[61], Mert + Marcus[62], Jean Baptiste Mondino[42], Ferdinando Scianna[63], Giampaolo Sgura[64], Mario Sorrenti[65], Solve Sundsbo[66], Mario Testino, Giuseppe Tornatore, et Mariano Vivanco[67]. Dolce & Gabbana reçurent pour leurs campagnes deux Leadawards, la meilleure récompense pour les publicitaires en Allemagne. En 2004, ils furent récompensés pour leur campagne automne/hiver 2003/2004[68] et en 2006 pour leur campagne automne/hiver 2005/2006[69].
Influences et style
[modifier | modifier le code]La principale source d'inspiration et berceau du style Dolce & Gabbana est la Sicile. La Sicile représente l'identité de la marque. Influencés au départ par des boutiques bohèmes éclectiques et des friperies, les imprimés animaux bariolés de Dolce & Gabbana furent souvent décrits comme « haute couture hippie », puisant leur inspiration tout particulièrement dans l’histoire des célèbres films italiens. « Quand nous créons, c’est comme un film », dit Domenico Dolce. « Nous pensons à une histoire, et nous concevons les vêtements qui correspondent ». Ils déclarent être plus soucieux de créer les meilleurs vêtements, ceux qui mettent le plus en valeur, plutôt que de lancer des tendances. Ils déclarent aussi être influencés par « Armani pour la discipline, Alaïa pour la folie, Chanel pour son concept de couture et Jean-Paul Gaultier pour la créativité »[70], et ils reconnaissent que cela ne les dérangerait pas si leur seule contribution à l’histoire de la mode se résumait à un soutien-gorge noir (Dolce and Gabbana 2007).
Les pièces maîtresses de D & G sont notamment les sous-vêtements employés comme vêtements (tels que les corsets et les agrafes de soutien-gorge), les costumes de gangsters à rayures très fines et les manteaux aux imprimés extravagants. En parallèle, leurs collections pour femmes sont toujours valorisées par des campagnes publicitaires percutantes, comme les affiches en noir et blanc présentant le top-modèle Marpessa, photographiée par Ferdinando Scianna en 1987 (Dolce & Gabbana). « Ils trouvent le moyen de sublimer la moindre robe noire, ou le moindre chemisier boutonné jusqu’au col », explique Rossellini. « Leur première création que j’ai portée était une chemise blanche, très chaste, mais taillée de sorte qu’elle me donnait une poitrine opulente. »[71]
Surnommés les « Gilbert et George de la mode italienne »[72], Dolce et Gabbana donnèrent à leurs goûts en matière de mode un tournant musical en 1996, en enregistrant leur propre single, sur lequel ils scandent les mots « D&G is love » sur un rythme techno (Dolce & Gabbana 2011). Plus récents dans le monde du stylisme que d’autres maisons italiennes, poids-lourds de la mode, telles que Versace et Armani, ils reconnaissent qu’ils doivent une part de leur succès phénoménal à la chance. En 1997, leur société déclarait un chiffre d’affaires de 400 millions, poussant les deux stylistes à annoncer qu’ils prendraient leur retraite à l’âge de 40 ans, promesse qu’ils n’ont jamais tenue.
Dolce & Gabbana , connus pour leurs créations extravagantes et éprises de motifs ou encore de joyaux, se voient très influencés par l'art. Lors du défilé Prêt-à-Porter automne/hiver 2013, ils utilisent toute la luxure de l'art de Byzance afin de créer une collection composées d'une multitude de perles, de dorures ou encore de pierres précieuses auxquelles s'ajoutent des éléments iconographiques religieux.
Livres de Dolce & Gabbana
[modifier | modifier le code]En plus du stylisme de mode, Dolce & Gabbana coécrivent près de deux douzaines d’ouvrages présentant des photographies commentées ainsi que leurs propres collections. Les bénéfices de la plupart de ces livres sont reversés à des œuvres caritatives telles que le Children’s Action Network et la fondation Butterfly Onlus « école sans frontières »[41]. Voici une bibliographie de leurs œuvres littéraires :
- « 10 Anni Dolce & Gabbana » (Une collection des images publicitaires et éditoriales les plus marquantes de la première décennie de leur maison)[73]
- « Wildness »[74]
- « Animal »[75]
- « Hollywood » (Présente plus de 100 photos de stars du cinéma de la période après 1985)[76]
- « Calcio » (Photographies de 44 joueurs de football, 3 équipes et 2 entraîneurs)[77]
- « A.C. Milan »[78]
- « Music » (Présente plus de 150 musiciens mondialement célèbres)[79]
- « 20 Years Dolce & Gabbana » (Une histoire chronologique, en images, de chacune des collections de la marque, comprenant plus de 1000 photos)[41]
- « Milan »[80]
- « 2006 Italia » (Un livre qui célèbre la victoire de la Coupe du Monde par l’Italie en 2006)[81]
- « Fashion Album » (Comprend plus de 400 images en hommage aux grands photographes de mode des collections Dolce & Gabbana)[82]
- « Secret Ceremony »[83]
- « Family » (Un livre qui présente la famille comme l’élément central de la vie d’un homme)[41]
- « The Good Shepherd » (Un livre qui illustre la journée d’un berger ordinaire, habillé par Dolce & Gabbana)[84]
- « Milano Beach Soccer »[41]
- « Diamonds & Pearls »[85]
- « 20 Years of Dolce & Gabbana for Men »[86]
- « Icons 1990-2010 »
- « Fashion Shows 1990 – 2010 »[87]
- « Nazionale Italiana: South Africa 2010 » (Une série de photographies présentant l’équipe nationale italienne de football lors des sessions d’entraînement précédent la Coupe du Monde FIFA 2010)[88]
- « Uomini »[89],[90]
- « Milan Fashion Soccer Players Portraits »[91]
- « David Gandy » (Suit la vie du top-modèle masculin David Gandy pendant toute une année)[92]
- « Campioni »[93]
Locaux et expositions
[modifier | modifier le code]Dolce & Gabbana ouvrirent leur atelier « La sede di via San Damiano » en septembre 1995. Ils inaugurèrent leur local de sept étages comprenant leur boutique et leurs bureaux, « Lo showroom di via Goldoni » en 2002, où ils installèrent leur principal showroom anciennement situé Piazza Umanitaria. En juillet 2006, Dolce & Gabbana ouvrirent un showroom de plus de 1 500 mètres carrés, « Lo showroom di via Broggi » à Milan. La maison de stylisme racheta également le cinéma « Il Metropol » à Milan, bâtiment historique construit dans les années 1940. Il fut rénové et inauguré en septembre 2005[41]. En 2006, Dolce & Gabbana ouvrirent IL GOLD, un établissement comprenant un café, un bar, un bistro et des restaurants[94]. Cette initiative suivit l’ouverture d’un bar cosponsorisé que le duo fonda dans leur showroom pour hommes de Milan, appelé le Martini Bar, en 2003[12]. Un Martini Bar supplémentaire fut ouvert dans le showroom de Shanghai, en 2006[41]. En 2009, Dolce & Gabbana possédaient 93 boutiques et 11 magasins d’usine, et les créations de la marque se vendaient dans plus de 80 pays[95].
En plus d’y organiser des défilés et des campagnes publicitaires, Dolce & Gabbana utilisent leurs locaux pour héberger des expositions de photographies et d’art en général. Peu après l’inauguration du Il Metropol, ils reçurent deux expositions proposées par l’artiste Ron Arad (designer industriel) dans leur grand hall : « Blo-Glo », d’avril 2006 à avril 2007[96], et Bodyguards fin avril 2007[97]. Ils exposèrent les travaux des photographes Enzo Sellerio en 2007[98] et Herbert List en 2008[99]. En 2011, Dolce & Gabbana organisèrent un événement portes ouvertes à l’occasion de l’exposition des œuvres du Studio Piuarch, présentant les diverses créations et projets architecturaux du studio depuis 1996[100]. Studio Piuarch construisit le siège de Dolce & Gabbana en 2006, et ce fut là que l’exposition et l’événement portes ouvertes eurent lieu[101].
Dolce & Gabbana mettent également leurs locaux à profit pour les lancements de leurs ouvrages et les expositions photos de leurs propres créations, comme le lancement de leur livre « David Gandy » en 2011[102]. Ils utilisent aussi d’autres lieux, tels que le Palazzo della Ragione, à Milan, où ils organisèrent en mai 2009 une exposition photographique de plus de 100 images issues de l’histoire du magazine Vogue au cours de ses 90 ans d’existence. L’exposition s’intitulait « Extreme Beauty in Vogue »[103],[104].
La société possède également des usines de production à Legnano[105] et Incisa Val D’Arno[106].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes de contenu
[modifier | modifier le code]- Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
Références
[modifier | modifier le code]- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom DOLCE & GABBANA S.R.L. (consulté le )
- (en) Polly Vernon, « Mixing business and pleasure », The Guardian, Londres, (lire en ligne, consulté le )
- Domenico Dolce et Stefano Gabbana : Un fauteuil pour deux, Les Echos, 31 janvier 2014
- (en) Dolce and Gabbana confirm love split - Hello!, 18 février 2005
- (en) John Seabrook, « Hands and Eyes: When Dolce met Gabbana », ‘’The New Yorker’’,
- Brenda Polan et Roger Trendre, The Great Fashion Designers, Berg, (lire en ligne), p. 206
- Stefanie Blendis et Gisella Deputato, « Dolce & Gabbana: Fashion’s golden duo », CNN International, (consulté le )
- Michael Gross, « La Dolce (& Gabbana) Vita », ’’New York Magazine’’, , p. 16-17
- Valerie Steele, The Berg Companion to Fashion, Berg, (lire en ligne), p. 223-225
- (en) Valentina Zannoni, « Dolce & Gabbana and their Private Renaissance »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), ’’Swide Magazine’’, (consulté le )
- (en) « Dolce & Gabbana », sur thebiographychannel.co.uk (consulté le )
- (en) « Dolce & Gabbana », ’’Vogue’’ (consulté le )
- (en) Angela Bottolph, « Dolce & Gabbana turn film stars! », ’’Grazia Daily’’, (consulté le )
- Lauren Milligan, « Supermodel Summit », ’’Vogue (magazine)’’, (consulté le )
- Caroline Evans, Fashion at the Edge: Spectacle, Modernity, and Deathliness, Yale University Press, , p. 19
- (en) Rebecca Arnold, Fashion, Desire and Anxiety: Image and Morality in the 20th Century, I.B. Tauris, , p. 39-40
- (en) Nirupama Pundir, Fashion Technology: Today And Tomorrow, Mittal Publications, , p. 40
- (en) Carrie Bornillo-Vrenna, Cherry Bomb: The Ultimate Guide to Becoming a Better Flirt, a Tougher Chick, and a Hotter Girlfriend--and to Living Life Like a Rock Star, Simon & Schuster, , p. 55
- Britt Aboutaleb, « Looking Back at Whitney Houston », ’’Elle’’, (consulté le )
- Michale Paoletta, Armani Conjures ‘Night’ for its Second A, ’’Billboard Magazine’’, , p. 28
- (en) Brendan Lemon, A model designers, ’’Out Magazine’’, , p. 74
- Richard A. D’Aveni, Beating the Commodity Trap: How to Maximize Your Competitive Position and Increase Your Pricing Power, Harvard Business Press, , p. 34
- (en) Ella Alexander, « The End of D&G », ’’Vogue UK’’, (consulté le )
- « International Awards », sur dolcegabbana.com (consulté le )
- Dolce & Gabbana, « Dolce&Gabbana 20th Anniversary. A day in history. A video. », Youtube: Dolce & Gabbana Channel, (consulté le )
- Mathilde Laurelli, « D&G, c'est fini! », L'Express,
- (en) Dolce & Gabbana to launch Couture on July 9 - Charlotte Cowles, New York Magazine, 27 juin 2012
- « Dolce & Gabbana ne survivra pas à ses créateurs - Les Echos », sur lesechos.fr (consulté le )
- « dolce et gabbana - bilans 2017 à 2019 », sur verif.com (consulté le )
- Dolce et Gabbana condamnés à un an et huit mois de prison, Le Monde, 19 juin 2013
- Dolce & Gabbana condamnés en appel, Paris Match, 2 mai 2014
- Me Streiff, Tribunal de grande Instance de Paris jugement rendu le 11 octobre 2006, tribunal de grande instance de Paris, (lire en ligne), audience du 11 octobre 2006 3eme chambre 3eme section RG 03/1281
- « Dolce & Gabbana se fait tailler un costard par les internautes chinois - France 24 », France 24, (lire en ligne, consulté le )
- « Accusé de racisme, Dolce & Gabbana annule un défilé à Shanghai », francetvinfo.fr, 22 novembre 2018.
- « Accusé de racisme, Dolce & Gabbana annule un défilé en Chine », La Parisienne, 2018-11-22cet10:24:01+01:00 (lire en ligne, consulté le )
- Paris Match, « Accusés de racisme, Dolce et Gabbana s'excusent et clament leur amour de la Chine », Paris Match, (lire en ligne, consulté le )
- Valerie Steele, The Berg Companion to Fashion, Berg, (lire en ligne), p. 225
- D & G – Scarlett Johansson launches D&G Make-up at Selfridges – sofeminine.co.uk
- (en) Tabitha Simmons, « Editors’ Eye: The Ten Things We Loved (or Longed For) This February », ’’Vogue UK’’, (consulté le )
- (en) Tracy Lomrantz, « Celebrity Obsession Alert: Dolce & Gabbana's "Dolce" Bag Is Everything For Spring », ’’Glamour’’,
- « Group History », sur dolcegabbana.com (consulté le )
- (en) Kevin Jagernauth, « Watch: Scarlett Johansson Likes Her Lips For Kissing In Dolce & Gabbana Ad By Jean-Baptiste Mondino », Indiewire, (consulté le )
- (en) Lisa Niven, « Dolce’s Jewels », ’’Vogue UK’’, (consulté le )
- « Dolce & Gabbana Logo – Design and History », FamousLogos.us (consulté le )
- « VB.com Internet Hall of Fame », sur vb.com
- « 2004: a soccer obsession is born », ’’Swide Magazine’’, (consulté le )
- (en) Grant Wahl, « Onyewu finding his way into Milan », ’’Sports Illustrated’’, (consulté le )
- Sara Pizzi, « Dolce&Gabbana », ’’Vogue Italia’’ (consulté le )
- (en) Hilary Alexander, « Dolce & Gabbana and Chelsea Football Club », ’’The Telegraph’’, (consulté le )
- (en) « Motorola V3i Dolce & Gabbana », ’’ABC News’’, (consulté le )
- « Celular Jalou 'veste' Dolce & Gabbana », ’’Gazeta de Algoas’’, (consulté le )
- Eleonora Marini, « Auto griffate: non solo una moda, ma uno stile di vita », ’’Chronica’’, (consulté le )
- « Martini Gold by Dolce & Gabbana », Moetodete.bg, (consulté le )
- « Dolce & Gabbana prend la plume avec Stabilo », sur www.journalduluxe.fr, (consulté le )
- Valentina Zannoni, « 1994: Monica Bellucci and Giuseppe Tornatore for Dolce & Gabbana », ’’Swide Magazine’’, (consulté le )
- (en) Valentina Zannoni, « Funeral alla Dolce & Gabbana », ’’Swide Magazine’’, (consulté le )
- Valentina Zannoni, « Gisele is The One », ’’Swide Magazine’’, (consulté le )
- Photo Spread, GQ Russia, , p. 242-245
- « Spring/Summer 1987: The Power of Dolce & Gabbana Transformation », sur swide.com (consulté le )
- « Dolce & Gabbana: Madonna by Steven Klein for Dolce & Gabbana S/S 2010 », OhLaLa Magazine, (consulté le )
- « Dolce & Gabbana Fall Winter 2006: The Renaissance by Steven Meisel », ’’Design Scene’’, (consulté le )
- « Felicity Jones by Mert+Marcus for Dolce &Gabbana Make-up », ’’Swide Magazine’’,
- « Ferdinando Scianna - Dutch model, MARPESSA, photographed for DOLCE & GABBANA. 1987. », sur magnumphotos.com (consulté le )
- « Alfred Kovac & Valerija Sestic For D&G Summer 2012 Eyewear », ’’Ohlala Magazine’’ (consulté le )
- (en) « On Fire », ’’W Magazine’’, (consulté le )
- (en) Karin Nelson, « Pulse; Wearing the Works », ’’New York Times’’, (consulté le )
- Gary Pini, « Why Is This Dolce & Gabbana Poster Worth $500? », sur papermag.com, (consulté le )
- « The Winners », sur leadacademy.de (consulté le )
- « The Winners », sur leadacademy.de (consulté le )
- « Histoire de la maison Dolce & Gabbana », sur incenza.com (consulté le )
- MARIONBITSINDOU, « Dolce Gabbana : le luxe à l’italienne », sur archived.digital-ppa.fr, (consulté le )
- (en) Jo Craven, « Dolce & Gabbana », Vogue UK, (consulté le )
- Dolce & Gabbana, 10 Anni Dolce & Gabbana, Leonardo Arte SRL,
- Dolce & Gabbana, Dolce & Gabbana Wildness, Leonardo Arte SRL,
- Dolce & Gabbana, Animal, Abbeville Press,
- Dolce & Gabbana, Hollywood, Assouline,
- « Mariano Vivanco », sur marianovivanco.com (consulté le )
- Mariano Vivanco, AC Milan Dressed by Dolce & Gabbana, Dolce & Gabbana,
- « Books », sur dolcegabbana.it (consulté le )
- Mariano Vivanco, Milan, Mondadori Electa,
- (en) « 2006 Italia », sur dolcegabbana.com (consulté le )
- Mariuccia Casadio, Fashion Album, Skira,
- Steven Klein, Secret Ceremony, Dolce & Gabbana SRL,
- Michael Roberts, The Good Shepherd, Dolce & Gabbana SRL,
- (en) Jared Paul Stern, « Dolce & Gabbana's Diamonds & Pearls », The Luxist, (consulté le )
- 20 Years of Dolce & Gabbana for Men, Mondadori Electa,
- Fashion Shows 1990 – 2010 Dolce & Gabbana, Mondadori Electa,
- (en) Rod Hagwood, « “Sporno” Soccer studs pitch Fashion or Futball? », Fort Lauderdale Sun-Sentinel, (consulté le )
- Uomini, Rizzoli,
- (en) Lauren Milligan, « Dolce Undressed », Vogue UK,
- (en) « Dolce & Gabbana celebrates AC MILAN », DA Man, (consulté le )
- Dolce & Gabbana, David Gandy, Rizzoli,
- « Campioni », sur dolcegabbana.it (consulté le )
- « Dolce & Gabbana », sur tendances-de-mode.com, (consulté le )
- Jack W. Plunkett, Plunkett's Retail Industry Almanac 2009: Retail Industry Market Research, Statistics, Trends and Leading Companies, Plunkett Research, (lire en ligne)
- « Blo-Glo by Ron Arad », sur dolcegabbanametropol.com (consulté le )
- « Bodyguards by Ron Arad », sur dolcegabbanametropol.com (consulté le )
- « Freeze: Photos by Enzo Sellerio », sur dolcegabbanametropol.com (consulté le )
- « Herbert List: An Eye for Beauty », sur dolcegabbanametropol.com (consulté le )
- Pauline Sung, « Haute Event: Dolce & Gabbana and Studio Piuarch Present Open House – Piuarch@Dolce&Gabbana », ’’Haute Living’’, (consulté le )
- Nico Saieh, « Dolce & Gabbana Headquarters / Studio Piuarch », ArchDaily, (consulté le )
- Carolina Rimondi, « Dolce & Gabbana Celebrates with David Gandy », Style.it, (consulté le )
- « Extreme Beauty in Vogue », sur dolcegabbana.com (consulté le )
- Tim Blanks, « To the Extreme », Style.com, (consulté le )
- « Mauro Gasperi », sur modemonline.com (consulté le )
- « what's up in viapiranesi », Ymag, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en) Site officiel