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Danse du cerf

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Pour cette œuvre intitulée Deer Dancer, Hanna Tuulikki (en) s'est inspirée de diverses traditions à travers le monde[1].

La danse du cerf est une danse traditionnelle exécutée par une ou plusieurs personnes déguisées en cerfs. On la retrouve dans plusieurs endroits du monde.

  • Festival de la danse du cerf à San Antonio[2]
  • Danse du cerf chez les Shans
  • Leng trott : « Deux danseurs, portent des masques et armés d'arcs, miment à la fois des démons et des chasseurs qui poursuivent un cerf matérialisé par un massacre fixé sur un long morceau de bois qu'un troisième danseur tient entre ses jambes »[3].

États-Unis

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  • Danse du cerf, avec comme percussion le teponaztli. Cette danse, d'origine pré-hispanique, nécessite 26 danseurs, et « dans cette danse, un tigre et un lion se battent pour chasser un cerf. De même, un groupe de jeunes hommes accompagnés de chiens qui poursuivent le cerf en question[4] »

Le cerf était une source de nourriture importante pour les Méso-Américains, et sa peau était utilisée à diverses fins, notamment pour envelopper les paquets rituels et comme feuilles (pages) pour les manuscrits sérigraphiés qui contenaient toutes sortes de connaissances, de l'histoire à la mythologie religieuse en passant par l'astrologie et l'astronomie. Le cerf était également l'animal spirituel de la mère de la divinité mexicaine Quetzalcóatl et de l'épouse du dieu du maïs chez les Mayas

  • Shawa char cham.

Dans les royaumes sublimes des déités tantriques, tous les êtres sont transformés de leur état ordinaire en être éveillé afin d’accomplir les activités éveillées au bénéfice des autres. Le cerf représente une déité protectrice masculine dont les mouvements subjuguent les forces perturbant le développement spirituel. Cette danse est divisée en quatre étapes : inviter les bouddhas et bodhisattvas, leur faire des offrandes, accomplir des mouvements courroucés afin de surpasser les obstacles et enfin demander aux bouddhas et bodhisattvas de retourner dans leur royaume. La danse du cerf est très populaire au Tibet parce que la déité à tête de cerf était considérée comme étant un grand protecteur[5].

Sous la direction de Jamyang Dorjee Chakrishar, l'Institut tibétain des arts du spectacle et sa déléguée Dolma Choden enseignèrent à la troupe du Théâtre du Soleil la danse du cerf (shawa chukar) pour la création de la pièce Et soudain, des nuits d'éveil[6] d'Hélène Cixous et mise en scène par Ariane Mnouchkine.

Articles connexes

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Références

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Liens externes

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