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Représentation de la Shoah au cinéma

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La représentation de la Shoah au cinéma constitue une problématique sur la question de la représentation possible de l'extermination des Juifs par l'Allemagne nazie dans les films. Grâce à la production de documentaires, le cinéma - à l'instar de la photographie - a joué un rôle décisif dans la construction du savoir sur la Shoah[1]. C'est, en effet, en grande partie grâce au 7e art que les procès de Nuremberg ont rencontré un large retentissement. Le cinéma, dans les œuvres de reconstitution historique et de fiction, s'est aussi interrogé sur la représentation de l'extermination.

Première diffusion des images des camps après la guerre

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Dès l'arrivée des cadreurs (appartenant au service cinématographique de l'armée) dans les camps de concentration en janvier 1945, ils ont filmé ce qu'ils ont constaté sous la sidération et l'horreur. Par la suite, des ordres ont été donnés dans le but de constituer et rassembler des preuves de ce qu'il s'était passé. C'est vers 1946-1947 que certaines de ces images ont été diffusées, notamment en France et en Angleterre. Seuls les plans les moins durs de la réalité des camps ont été montrés.

En 1945, Orson Welles montre ses bandes filmées dans Le Criminel, racontant l'histoire d'un nazi en fuite dans une petite ville des États-Unis. C'est surtout le film Nuit et Brouillard qui a fait connaître le contenu de ces images au grand public.
La quantité d'images sur la Shoah était peu fournie. Dès 1945, les pays alliés, qui voulaient dénoncer le génocide à leurs citoyens, se sont heurtés à ce manque d'images. Les Soviétiques décident alors de les reconstituer : certaines images de libération des camps ont ainsi été rejouées. Quelques survivants de la Shoah ont joué le rôle de déportés, des soldats soviétiques ont complété le casting[2]. Du côté anglais, il existe un film sur les camps de concentration, réalisé par Sydney Berstein en majeure partie lors de la libération du camp de Bergen-Belsen qui s'intitule German Concentration Camps Factual Survey (en): longtemps interdit, il est diffusé en 1985 sous le titre de Memory of The Camps (La mémoire meurtrie dans sa version française)[3]. Le responsable du service cinématographique de l’armée demande à Alfred Hitchcock de l'aider à monter les images du camp, à savoir : des charniers, des regards et un simple travelling du camp. On y voit les forces de libération, des infirmiers nazis ainsi que des médecins. L'armée anglaise incitait les paysans qui se trouvaient aux abords du camp à faire la file pour y entrer afin de constater ce que les nazis y avaient fait. Dans le même plan, la caméra part des témoins allemands. Elle se déplace vers les charniers et revient vers les visages en larmes des Allemands de manière à mettre dans le même plan les deux parties : celles des bourreaux et des victimes. C'est le montage qui permet de donner vie au film et de combler les manques. Dans l'esprit du cinéaste, il s'agit de donner un document ayant valeur de preuve. Il ne sera pas montré avant 1985.

Lorsque les images ont enfin été montrées au grand public en France, le problème de la censure se posa. Dans Nuit et brouillard, il y a, dans la version originale, un plan où l’on voit très bien un gendarme français actif dans le camp de Drancy. En 1955, pour qu’Alain Resnais puisse sortir son film Nuit et brouillard en salles, le gouvernement français a demandé que l’on retire ce plan précis. Il ne fallait pas trop montrer la collaboration française durant cette guerre[4].

Difficultés à représenter l'extermination des Juifs dans des fictions

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Hollywood et la Shoah

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Les premiers films qui abordent l’antisémitisme nazi et le sort réservé aux Juifs datent des années 1940 à Hollywood. La Tempête qui tue de Frank Borzage et Le Dictateur de Charlie Chaplin sont tous deux tournés en 1940. En 1942, Lune de miel mouvementée de Leo McCarey comprend une séquence très réaliste sur les Juifs polonais dans le ghetto de Varsovie. En 1943, André de Toth tourne Pas un n'échappera, où des Juifs, contraints de monter dans un train pour aller dans des ghettos, se révoltent à l’appel de leur rabbin et meurent tous sous les balles nazies[5]. Dans le film de Vincent Sherman, M. Skeffington, tourné en 1944, on peut y voir un Juif américain, émigré en Europe, interné dans un camp de concentration et qu'y survit en étant aveugle et diminué.
Cependant, si le cinéma américain multiplie les films de guerre après 1945, peu de films évoquent la Shoah, sujet horrifique pour le public américain. Les Anges marqués de Fred Zinnemann en 1948 aborde le silence d'un enfant de neuf ans, rescapé des camps, muré dans son mutisme. En 1956, Singing in the dark de Max Nosseck, un homme est tellement marqué par les camps qu'il en est devenu amnésique. En 1959, George Stevens réalise Le journal d'Anne Frank, adaptation d'une pièce à succès de Broadway, elle-même tirée du livre ; l'identité juive d'Anne Frank n'est pas évoquée, et la jeune aspirante-écrivaine est décrite comme la victime universelle des nazis. Le film ne s'interroge pas par ailleurs sur les conditions de sa mort, le réalisateur se justifie en disant qu'il ne voulait pas s'aventurer dans des zones trop pénibles. Les camps ne sont évoqués que de façon allusive, dans une séquence onirique.

Jugement à Nuremberg est réalisé par Stanley Kramer en 1959. Il s'agit là aussi de l'adaptation d'une pièce de théâtre, basée à son tour sur le véritable procès de Nuremberg, où les dignitaires du IIIe Reich ont été jugés en 1945 et 1946. Il apporte une réflexion sur la culpabilité des juges et, au-delà, du peuple allemand, s'interrogeant sur les différents degrés de culpabilité. La distribution est prestigieuse. Le film présente les images de la libération des camps, projeté à Nuremberg en 1947. Cette irruption du réel est un véritable choc.
En 1965, Sidney Lumet adapte le roman d'Edward Lewis Wallant, Le Prêteur sur gages : un rescapé de la Shoah, Sol Nazerman, est devenu un prêteur sur gages à Harlem. Déshumanisé, il essaie de refouler ses souvenirs, qui reviennent par flashes d'une seconde puis deux, trois, quatre, avant de s'imposer. Le film tente ainsi de reconstituer la vie dans un camp de concentration.

En 1977, l'histoire de la Shoah atteint directement un Américain sur deux, non par le biais du grand écran, mais par un téléfilm-fleuve de neuf heures Holocauste sur NBC. Holocauste reproduit toute l'histoire de l'Allemagne nazie depuis la nuit de Cristal en 1938 jusqu'aux camps de la mort en passant par le soulèvement du ghetto de Varsovie. Le fil conducteur est le destin d'une famille juive allemande assimilée et ressemblant à une famille américaine typique.
Le public américain et, à sa suite, le public européen sont bouleversés. Cependant, cette représentation fictive « directe » de la Shoah soulève de nombreuses critiques. Elie Wiesel trouve que la banalisation de la Shoah moralement discutable et indécente, car elle échappe aux codes fictionnels traditionnels. Par ailleurs, les coupures de publicité prêtent le flanc au soupçon d'une exploitation commerciale de la Shoah. Alain Finkielkraut reproche au téléfilm de brosser un tableau clivé des Juifs, modernes et assimilés ou traditionnels et archaïques, gommant la richesse d'une culture vibrante et nuancée, anéantie par la guerre. Primo Levi émet un avis globalement plus favorable, mais non exempt de reproches. Par exemple, les hommes n'étaient pas aussi bien rasés, les femmes n'attendaient pas de la sorte, ce qui relève d'une foi résiduelle en l'humanité, dont les nazis ont précisément été totalement et sciemment dépourvus.
Ceci n'empêche pas la télévision américaine de recommencer, dix ans plus tard, à proposer à son public la série Les orages de la guerre (War and remembrance) de Dan Curtiz, diffusés par ABC. Adaptée d'un best-seller d'Hermann Hook, cette série de 30 heures est beaucoup plus crue qu'Holocauste. Elle montre le train entrant dans Auschwitz et une immense chambre à gaz. Les Américains se sont habitués à la violence.

La fiction européenne et la Shoah

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En Europe, l'évocation de la Shoah est plus timide. La Dernière Étape de Wanda Jakubowska, film polonais de 1948 est tourné par une survivante de Birkenau avec d'autres survivantes du camp dans leurs propres rôles. C'est aussi un hommage à la résistance à l'extérieur comme à l'intérieur du camp. Samson d'Andrzej Wajda de 1961 aborde la problématique de la survie dans le ghetto de Varsovie sans pour autant montrer ce dernier. Depuis le début des années 1960, la visualisation de la Shoah a été condamnée, jugée moralement impossible. Jacques Rivette dans un texte célèbre, De l’abjection, dénonce les effets cinématographiques et esthétiques de la première « fiction historique » un camp de la mort, Kapò de Gillo Pontecorvo en 1962. Au centre de la critique de Rivette se trouve la scène où une déportée (interprétée par Emmanuelle Riva) se suicide en se jetant sur les barbelés électrifiés. Un travelling avant vient recadrer artistiquement son cadavre. Cette recherche de « joliesse », dans de telles circonstances, relève « de l'abjection. » Rivette cite la phrase célèbre de Godard : « Les travellings sont affaire de morale. »[6].
Primo Levi critiquera également ces films pornographiques déguisés en fictions sur les camps, où de jolies détenues sont épargnées du sort commun afin de servir d'exutoire à tous les fantasmes, sexuels et autres, de leurs bourreaux[7].

Dans les années 1970 et 1980, les œuvres de fiction françaises évoquent la Shoah de manière allusive : la Shoah se situe toujours en arrière-plan d'une narration concernant l'Occupation (Le Vieil Homme et l'Enfant, Lacombe Lucien, Les Guichets du Louvre, Un sac de billes, Monsieur Klein, La Passante du Sans-Soucietc.). Les Violons du bal de Michel Drach aborde le sujet dans une perspective historique différente, en travaillant la matière narrative entre passé et présent, souvenir et mémoire, trente ans après la Shoah. Le succès public et les critiques du film contribuent à la mémoire de l'histoire de la Shoah sous un angle qui permet la réflexion sur ce drame.

En 1985, avec Shoah, Claude Lanzmann va plus loin et affirme l'impossibilité de l'usage de toute image directe, archivistique, de la Shoah, « puisqu'elles n’existent pas. » Son film est fondé sur l'unique témoignage de vivants remis en scène sur les lieux et dans les « conditions » (gestuelles, mémorielles, symboliques) de l’extermination. Claude Lanzmann, en contrastant l'émotion des victimes avec l'indifférence ou la duplicité des bourreaux, démontre également de nombreux ressorts psychologiques ayant rendu la Shoah exécutable.

En 1997, Radu Mihaileanu avec Train de vie et Roberto Benigni avec La vie est belle, tentent de retrouver les ressorts de la comédie pour traiter de la barbarie antisémite nazie, comme dans le Dictateur de Chaplin. En 2010, La Rafle met au centre de sa problématique les responsabilités de la France de Vichy. Il sera suivi de Elle s'appelait Sarah qui traite du même sujet.

Vers une représentation directe de la vie dans les camps

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La controverse sur l'image de la Shoah reprend avec le film de Steven Spielberg, La Liste de Schindler qui reconstitue avec les moyens et les effets du cinéma hollywoodien l'expérience du ghetto, ainsi que du camp d’extermination. L'illusion est assez convaincante pour faire ressurgir des souvenirs chez les survivants eux-mêmes[8]. La force du film réside plutôt dans sa retenue. Au lieu de montrer la brutalité, il montre les cendres dans le ciel. Cependant, le faux-suspense d’une scène de douche est très critiqué. À l'inverse du film de Benigni, critiqué pour son irréalisme, Claude Lanzmann déclare à propos de La Liste de Schindler « L'Holocauste est d'abord unique en ceci qu'il édifie autour de lui, en un cercle de flammes, la limite à ne pas franchir parce qu'un certain absolu d'horreur est intransmissible : prétendre le faire c'est se rendre coupable de la transgression la plus grave. La fiction est une transgression, je pense profondément qu'il y a un interdit de la représentation. En voyant La Liste de Schindler, j'ai retrouvé ce que j'avais éprouvé en voyant le feuilleton Holocauste. Transgresser ou "trivialiser", ici, c'est pareil : le feuilleton ou le film hollywoodien transgressent parce qu'ils « trivialisent », abolissant le caractère unique de l'Holocauste[9]. »

Être sans destin, sorti en 2006, fait resurgir le débat sur la représentation cinématographique fictionnelle des camps d’extermination. Cette fois-ci, c'est l’esthétisation par l'image et la musique[10] de la réalité des camps qui fait polémique. Pierre Murat écrit dans Télérama: « Ah, ces plans sophistiqués sur les déportés, enfermés dans des wagons à bestiaux presque beaux ! Ah, ce camp de la mort qui devient, par la magie de ses éclairages, le théâtre presque irréel d’une tragédie superbe ! Mais on ne fait pas d’esthétisme sur l’horreur, sous peine de l’embellir et, forcément, de l’affadir. »

Années 1930 et 1940

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Année Pays Titre

version française

Titre

version originale

Réalisateur Remarques
1934 Drapeau des États-Unis États-Unis Hitler, le règne de la terreur Hitler's Reign of Terror Cornelius Vanderbilt Jr. En 1933, les Juifs sont maltraités et leurs livres brûlés par les nazis.
1938 États-Unis Un été en Allemagne nazie Inside Nazi Germany Jack Glenn Des images montrent le traitement réservé aux juifs. Par exemple, l'usage de panneaux leur interdisant l'accès à certains lieux.
1939 Drapeau des États-Unis États-Unis Hitler – Beast of Berlin (en)
(trad : Hitler - Bête de Berlin)
Sam Newfield Des Allemands résistants sont déportés dans un camp de concentration nazi.
1940 Drapeau des États-Unis États-Unis The Man I Married
(trad : L'homme que je marie)
Irving Pichel Un père menace de dire à la police que sa femme est juive. L'apprenant, son fils, est abandonné par sa maîtresse.
Drapeau des États-Unis États-Unis La Tempête qui tue The Mortal Storm Frank Borzage Dans les années 30, une famille juive allemande s'enfuit en Autriche pour échapper à la persécution nazie.
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Train de nuit pour Munich Night Train to Munich Carol Reed Première publication audiovisuelle à montrer un camp de concentration.
Drapeau des États-Unis États-Unis Le Dictateur The Great Dictator Charlie Chaplin Un barbier juif est déporté dans un camp de concentration. Il est, cependant, confondu avec le dictateur.
États-Unis Escape Mervyn LeRoy Une jeune femme est enfermée dans un camp de concentration avant de s'en échapper.
1942 Drapeau des États-Unis États-Unis Lune de miel mouvementée Once upon a honeymoon Leo McCarey Le joug nazi poursuit un couple qui vit sa lune de miel à travers l'Europe.
Allemagne Nazi Theresienstadt 1942 Ghetto Thereresienstadt Irena Dodalová Premier film inachevé sur le camp de concentration de Theresienstadt.
1943 Drapeau des États-Unis États-Unis Pas un n'échappera None Shall Escape André de Toth Des Juifs, refusant de monter dans un train, sont fusillés par les nazis.
1944 Drapeau des États-Unis États-Unis Femme aimée est toujours jolie Mr. Skeffington Vincent Sherman Un banquier juif new-yorkais sort aveugle d'un camp de concentration nazi.
Drapeau des États-Unis États-Unis La Septième Croix The Seventh Cross Fred Zinnemann Allemagne, 1936 : 7 déportés s'évadent du camp de concentration de Westhoffen.
1945 Allemagne nazie Theresienstadt Theresienstadt. Ein Dokumentarfilm aus dem jüdischen Siedlungsgebiet Kurt Gerron et Karel Pečený C'est le second film sur les nazis qui montrent le camp de concentration de Theresienstadt.
Drapeau de l'URSS URSS Tarass l'indompté (ru) Nepokoryonnye
(cyr : Непокорённые,
trad : L'Invaincu)
Mark Donskoy Première publication audiovisuelle à montrer l'exécution en masse des Juifs et leur traque dans les territoires occupés. 1946 Prix du festival de Venise.
Drapeau des États-Unis États-Unis Le Criminel The Stranger
(trad : L'Étranger)
Orson Welles Première publication audiovisuelle à inclure des séquences de camps de concentration[11].
1946 Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est Les assassins sont parmi nous Die Mörder sind unter uns Wolfgang Staudte Premier trümmerfilm (film de décombres) et premier film allemand à aborder les atrocités nazies.
1947 Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est In jenen Tagen (de)
(trad : En ces jours)
Helmut Käutner De 1933 aux ruines de Berlin en 1945, une voiture raconte ses sept propriétaires successifs.
Drapeau de la Pologne Pologne La Dernière Étape Ostatni etap Wanda Jakubowska Premier film polonais sur Auschwitz où la réalisatrice fut internée pendant la guerre.
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest Mariage dans l'ombre Ehe im Schatten Kurt Maetzig Une des premières productions de DEFA.
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest Entre hier et demain (de) Zwischen Gestern und Morgen Harald Braun L'un des premiers films allemands à être réalisés à Munich après la guerre et le premier à aborder ouvertement l'Holocauste.
1948 Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest Morituri
(trad : ceux qui vont mourir)
Eugen York Quatrième film d'Artur Brauner, Juif polonais de Lodz. Il s'en est enfui pour rejoindre l'URSS. Après la guerre, il rejoint l'Allemagne.
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la Suisse Suisse
Les Anges marqués The Search
(trad : La recherche)
Fred Zinnemann Après guerre, à Berlin, un Américain aide un garçon à retrouver sa mère.
1949 Drapeau de l'Italie Italie Le Juif errant L'ebreo errante Goffredo Alessandrini Premier film italien à aborder ouvertement l'Holocauste.
Drapeau des États-Unis États-Unis
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
La route est longue Allemand : Lang ist der Weg ; yiddish : Lang iz der Veg ; anglais : Long Is the Road Herbert B. Fredersdorf (en)
Marek Goldstein
Ayant survécu à Auschwitz, une famille juive polonaise se retrouve en l'Allemagne et espère émigrer dans un État juif qui n'existe pas encore.
Tchécoslovaquie La Longue Route Daleká cesta Alfréd Radok Un couple composé d'un chrétien et d'une juive doivent lutter pour survivre dans le camp de concentration de Theresienstadt.

Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010

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Années 2020

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Télévision

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Feuilletons télévisés

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Documentaires

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Notes et références

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  1. Anne-Marie Baron, « La Shoah et les genres cinématographiques » Accès libre [doc], sur Cairn, (consulté le )
  2. La Shoah : que fait-on avec ce manque d’image ? Les Soviétiques reconstituent et les Anglais font avec ce manque, consulté le 23 juin 2008
  3. Antoine de Baecque, L'histoire-caméra, Gallimard, , p. 89
  4. La Shoah : images de l’après par des opérateurs alliés/ne pas montrer tout de suite, consulté le 23 juin 2008
  5. La Shoah, le cinéma et l’histoire (Mémoire brute, consulté le 10 juillet 2008
  6. V. Pinel, in: Le Siècle du Cinéma, p. 434
  7. (en) Ryan Gilbey, « The Night Porter: Nazi porn or daring arthouse eroticism? », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. RICHARD CORLISS, The Man Behind the Monster, Time 21/2/1994, accédé le 14/8/2008
  9. La représentation de la Shoah, consulté le 23 juin 2008
  10. Ennio Morricone est le compositeur du film.
  11. Film and Genocide, Madison, Wisconsin, The University of Wisconsin Press, (ISBN 978-0-299-28564-7), p. 11
  12. Notice de Allociné sur Hiver 42 au nom des enfants
  13. Drancy, dernière étape avant l'abîme..., sur film-documentaire.fr
  14. La Rafle du Vél d’Hiv sur Télédoc.com
  15. Hollywood et la Shoah sur Télédoc
  16. Kuiv production
  17. Les Carnets secrets de Nuremberg sur totalvod
  18. Sonderkommando Auschwitz-Birkenau, Arte TV
  19. Auschwitz : photos souvenirs d'un nazi, National Geographic Channel
  20. Auschwitz, premiers témoignages, Arte TV
  21. Rédaction d'arrêt sur images, « Ce soir sur Arte : Le rapport Karski, de Claude Lanzmann », sur arretsurimages.net, Arrêt sur images (consulté le )
  22. Boris Thiolay, « Tout ce qu'avait dit Karski à Lanzmann », sur lexpress.fr, L'Express, 12 mars 2010 (magazine n°3062 et site internet) (consulté le )
  23. Album(s) d'Auschwitz : un documentaire bouleversant, RTBF
  24. Drancy 1941-1944, un camp aux portes de Paris, France 3

Bibliographie

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  • Collectif (Jean Louis Comolli, Hubert Damisch, Arnaud Desplechin, Bill Krohn, Sylvie Lindeperg, Jacques Mandelbaum, Marie José Mondzain, Ariel Schweitzer, Annette Wieviorka, Claude Lanzmann...), coordonné par Jean-Michel Frodon, Le cinéma et la Shoah, un art à l'épreuve de la tragédie du XXe siècle, éditions Cahiers du cinéma, .
  • Anne-Marie Baron, La Shoah à l'écran. Crimes contre l'humanité et représentation, éditions du Conseil de l'Europe, La Documentation française, 2004 PDF en ligne
  • Claudine Drame, Des films pour le dire : Reflets de la Shoah au cinéma. 1945-1985, Métropolis, 2007.
  • Annette Insdorf, L’Holocauste à l’écran (1983). CinémAction n°32, , Cerf.
  • Ophir Levy, Images clandestines. Métamorphoses d'une mémoire visuelle des "camps", Hermann, 2016.
  • Sylvie Lindeperg, Clio de 5 à 7, Paris, CNRS éditions, 2000.
  • Sylvie Lindeperg, Nuit et Brouillard. Un film dans l’histoire, Odile Jacob, 2006.
  • Sylvie Lindeperg, La Voie des images, Verdier, 2013.
  • Vincent Lowy, L’Histoire infilmable : les camps d’extermination nazis à l’écran, L’Harmattan, coll. « Champs visuels », 2001.
  • Julie Maeck, Montrer la Shoah à la télévision, de 1960 à nos jours, Nouveau Monde éditions, 2009.
  • Andrea Minuz, La Shoah e la cultura visuale. Cinema, memoria, spazio pubblico, Bulzoni, Roma, 2010.
  • Sylvie Rollet, Une éthique du regard. Le cinéma face à la Catastrophe d’Alain Resnais à Rithy Panh, Hermann, 2011.
  • Jacques Walter, La Shoah à l’épreuve de l’image, PUF, 2005.

Articles connexes

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Liens externes

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