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Batignolles-Monceau

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Batignolles-Monceau
Batignolles-Monceau
Administration
Pays Drapeau de la France France
Département Seine
Arrondissement Saint-Denis
Statut Ancienne commune
Démographie
Population 44 094 hab. (1856)
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 12″ nord, 2° 18′ 55″ est
Élections
Départementales Neuilly
Historique
Fondation 1830
Fusion 1860
Commune(s) d'intégration Paris (17e et 18e), Clichy
Localisation
Localisation de Batignolles-Monceau
Batignolles-Monceau dans le département de la Seine avant la réorganisation administrative de 1859.
Géolocalisation sur la carte : France
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Batignolles-Monceau
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Batignolles-Monceau

Batignolles-Monceau est une ancienne commune française du département de la Seine, qui a existé en tant que telle de 1830 à 1860.

Le village de Monceau apparaît déjà sur le plan de Albert Jouvin de Rochefort dessiné en 1672. C'est un petit village qui se développe sur la route du bac d'Asnières-sur-Seine. Il s'étend le long des actuelles rue de Lévis et rue Léon-Cosnard avec quelques rues perpendiculaires (actuelles rue Legendre, rue de la Terrasse et rue des Dames). Au centre du village, se trouvent le château de Monceau, qui dépend de la seigneurie de Clichy, et une chapelle dédiée à saint Étienne. En 1731, 39 maisons sont dénombrées à Monceau.

Les Batignolles et les Épinettes apparaissent sur le plan de Roussel, mais seulement dans les noms de domaines de chasse royaux[1].

Après la construction du mur des Fermiers généraux dans les années 1780, le village de Monceau se trouve au débouché de la barrière qui prend son nom. Le hameau des Batignolles se structure au nord de la barrière de Clichy, le long de la route menant à Clichy et Saint-Ouen et le long du chemin menant à Monceau (rue des Dames). Le lieu-dit des Épinettes se trouve plus au nord entre les routes de Clichy et de Saint-Ouen.

À la Révolution, lors de la formation des communes de France en 1789-1790, le village de Monceau et les hameaux des Batignolles et des Épinettes sont incorporés à la commune de Clichy.

Entre 1830 et 1860

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Au XIXe siècle, les villages de Monceau et des Batignolles, situés aux portes de Paris, se développent indépendamment de celui de Clichy. À partir de 1820, des spéculateurs achètent des terrains bon marché et les viabilisent (les rues Lemercier, Nollet et Truffaut) en respectant le parcellaire rural. Ils y construisent quelques maisons de campagne ; les propriétaires ont le droit de donner le nom qu'ils désirent à la voie qu'ils créent sur leur terrain, qui sera souvent leur patronyme. Les bourgeois de Paris apprécient ces maisons peu coûteuses au rez-de-chaussée agrémentées d'un petit jardin où ils peuvent se reposer le dimanche en respirant l'air pur venu des campagnes[2]. L'église Sainte-Marie des Batignolles est construite en 1828. Au même moment, une série de lotissements sont construits aux Épinettes le long de voies perpendiculaires à l’avenue de Clichy[3].

En 1830, un arrêté royal de Charles X crée la commune de Batignolles-Monceau par scission de la commune de Clichy. La route de la Révolte marque la limite nord entre Clichy et la nouvelle commune. L'urbanisation de la commune est très forte (voir partie démographie) et les deux anciens villages quittent la férule de Clichy pour former rapidement une seule unité urbaine.

En 1837, la ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye coupe la commune en deux. Dans la partie la plus urbanisée, la ligne passe en souterrain dans le tunnel des Batignolles[N 1].

En 1841-1845, la construction de l'enceinte de Thiers coupe le territoire de Batignolles-Monceau en deux, la très grande partie se trouvant incluse à l'intérieur des fortifications.

Le , lors de l'extension de Paris du mur des Fermiers généraux à l'enceinte de Thiers, la commune de Batignolles-Monceau est supprimée et son territoire est réparti comme suit[4],[5] :

  • la partie interne à l'enceinte est rattachée à Paris ;
  • la partie externe à l'enceinte, plus petite, intègre la commune de Clichy.

La partie annexée à Paris est intégrée :

Évolution démographique

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Évolution démographique
1831 1836 1841 1846 1851 1856
6 82611 56614 07319 86428 76044 094
(Source : Cassini[6])

Liste des maires

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Liste des maires des Batignolles-Monceau
Période Identité Étiquette Qualité
1830   Jean Constant Jaique    
Les données manquantes sont à compléter.
1843 1848 Auguste Balagny   Notaire
1850 1859 Auguste Balagny   Notaire

Personnes notables

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Articles connexes

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  1. Le tunnel des Batignolles a été supprimé en 1922 à la suite d'un accident ferroviaire.

Références

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  1. Paris, ses fauxbourgs et ses environs où se trouve le détail des villages, châteaux, grands chemins pavez et autres, des hauteurs, bois, vignes, terres et prez, levez géométriquement, feuille 2 Montmartre et La Chapelle sur Gallica
  2. Simone Granboulan-Féral et Alain Lemoine, Vie et Histoire du XVIIe arrondissement, éditions Hervas, , 160 p. (ISBN 978-2903118174), p. 27
  3. Atlas historique de Paris, les grands lotissements de 1820 à 1850
  4. Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859), dans le Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747–751, [lire en ligne]
  5. Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne]
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Batignolles-Monceau », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).