Bari
Bari | |
Armoiries |
Drapeau |
Administration | |
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Pays | Italie |
Région | Pouilles |
Ville métropolitaine | Bari |
Maire Mandat |
Vito Leccese (PD) 09/07/2024 |
Code postal | de 70121 à 70132 |
Code ISTAT | 072006 |
Code cadastral | A662 |
Préfixe tel. | 080 |
Démographie | |
Gentilé | (fr) barésiens [1] baresses (it) baresi |
Population | 315 270 hab. (31/08/2024) |
Densité | 2 686 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 08′ 00″ nord, 16° 52′ 00″ est |
Altitude | Min. 1 m Max. 5 m |
Superficie | 11 739 ha = 117,39 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Nicola di Mira |
Fête patronale | 8 mai |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Bari. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Bari (prononcé en italien : /ˈbaːri/ écoutez ; en barese : Bàre /ˈbaːrə/ et anciennement Vare /ˈvaːrə/ ; en latin : Barium) est une ville italienne d'environ 315 970 habitants (2022), chef-lieu de la ville métropolitaine de Bari et de la région des Pouilles, sur la côte adriatique.
Bari est la ville principale d'une agglomération urbaine de plus de 750 000 habitants. Pour l'ensemble de la surface urbanisée, ce chiffre s'élève à environ 1 300 000 habitants[2].
Bari est la neuvième ville italienne par sa population, la troisième du Sud de l'Italie et la première de la région. La ville est l'une des quinze métropoles italiennes[3].
Bari est connue pour être la ville où se trouvent les reliques de saint Nicolas, faisant de la ville et de sa basilique l'un des centres importants de l'Église orthodoxe en Occident[4]. Bari a une forte tradition marchande et est depuis toujours un centre névralgique des échanges commerciaux mais aussi politico-culturels avec l'Europe et le Moyen-Orient. Son port est aujourd'hui encore le plus grand port de passagers de la mer Adriatique. Depuis 1930, la Fiera del Levante se tient à Bari et, plus récemment, la ville est devenue le siège du secrétariat du Corridor paneuropéen VIII[5].
Le centre historique appelé Bari Vecchia est empreint d'une histoire millénaire et contraste avec le Quartier Murat datant du XVIIIe siècle dont le nom rappelle le général Murat. Le quartier est organisé en damier et représente le mieux la tradition commerciale de la ville. Après la Seconde Guerre mondiale, l'urbanisation rapide et souvent incontrôlée a donné naissance à une partie moderne moins régulière de la ville qui s'est développée au-delà du quartier murattiano[6].
Géographie
[modifier | modifier le code]Topographie
[modifier | modifier le code]La ville fait face à la mer Adriatique sur 42 km entre les communes de Giovinazzo au nord et de Mola di Bari au sud. Elle est située au-dessus du talon de la botte italienne.
Le territoire communal est au centre d'un vaste terrain plat comprenant une dépression, la conca di Bari. En direction de Bitritto, Modugno et Bitonto, on rencontre les premières pentes des Murge. La ville se situe à une altitude de 0 à 131 mètres[7]. La forme de la ville est souvent décrite comme un aigle aux ailes déployées, dont la tête est la petite péninsule sur laquelle est construite le premier noyau urbain, Bari Vecchia.
Classement sismique[8] : zone 3 (faible sismicité), Décret PCM n.3274 du 20/03/2003.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Adelfia, Bitonto, Bitritto, Capurso, Giovinazzo, Modugno, Mola di Bari, Noicattaro, Triggiano, Valenzano
Climat
[modifier | modifier le code]Bari possède un climat méditerranéen avec des étés chauds et secs, mais la proximité de la mer fait que l'humidité peut être élevée. Les hivers sont doux et humides[7]. La meilleure période est l'automne, les températures se situent autour de 20 °C avec un bon ensoleillement[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 7 | 7 | 9 | 11 | 15 | 19 | 21 | 21 | 19 | 15 | 11 | 8 |
Température maximale moyenne (°C) | 15 | 16 | 17 | 20 | 24 | 30 | 31 | 31 | 30 | 25 | 21 | 17 |
Précipitations (mm) | 51 | 57 | 52 | 47 | 17 | 6 | 2 | 4 | 13 | 54 | 65 | 45 |
Humidité relative (%) | 77 | 74 | 72 | 68 | 68 | 65 | 64 | 65 | 68 | 72 | 76 | 78 |
Transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]- Autoroute A14 ou Autoroute Adriatique, qui longe en grande partie la côte et relie Tarente dans le sud à Bologne au nord
- Autoroute A16 ou Autoroute des deux mers, débute un peu au nord de la ville, près de Canosa di Puglia, sa traversée de la péninsule en direction de Naples.
La rocade de Bari (E55), qui traverse la ville du nord au sud, se compose en grande partie de trois voies. L'Anas consacré chaque année un budget important à l'entretien de cette artère essentielle reliant le port à l'extérieur.
Au nord et au sud de la ville, la route nationale 16 Adriatique est une voie rapide sans péage qui permet de rejoindre la SS 379 et la SS 613 et donc Brindisi et Lecce. En outre, elle constitue une bonne alternative à l'autoroute A14 pour rejoindre Foggia.
Voies ferroviaires
[modifier | modifier le code]Vers la gare de Bari-Centrale, qui fait partie du circuit des Grandi Stazioni (grandes gares), convergent outre les lignes des Ferrovie dello Stato (l'historique Ferrovia Adriatica et la Bari-Taranto), les Ferrovie del Sud Est (ligne Bari-Martina Franca-Taranto et Bari-Casamassima-Putignano), la Ferrotranviaria - Ferrovie Bari Nord (ligne Bari-Barletta) et les Ferrovie Appulo Lucane (Bari-Matera), toutes concédés à la région.
Il est prévu la réalisation d'une voie grande vitesse entre Bari et Naples qui permettra de réduire le temps de trajet de quatre heures à 110 minutes. Le tronçon de Foggia-Bari est déjà en service[11] alors que le parcours Naples-Foggia est encore à l'étude. En mars 2007, des accords ont été passés entre le ministère des Infrastructures, la RFI et les régions concernées. Cette réalisation a aussi un caractère important dans le cadre du corridor pan-européen VIII.
Port
[modifier | modifier le code]Le port de Bari relie les Balkans et le Moyen-Orient.
Il compte parmi les plus grands de l’Adriatique, notamment pour le trafic passagers : en 2007, 1,8 million de passagers, dont environ 350 000 pour des croisières[12].
Aéroport
[modifier | modifier le code]L’aéroport civil international Karol-Wojtyla se situe dans la périphérie nord de la ville. C'est le plus important des Pouilles. En 2009, l’aéroport a accueilli plus de 2,8 millions de passagers, avec une croissance du trafic supérieure à la moyenne nationale. Un nouveau terminal a été inauguré en 2005 qui peut accueillir quatre millions de passagers, ce qui devrait être atteint d’ici à 2012[13].
Centre multimodal
[modifier | modifier le code]L'Interporto Regionale della Puglia est situé à la périphérie de la ville, à une courte distance de l'autoroute et de l'aéroport, et il est relié à la zone portuaire, en passant par l'axe nord-sud et au terminal ferroviaire.
Il constitue un important centre logistique multimodal d'échanges entre les pays de la Méditerranée et l'Europe du Nord[14].
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Métro
[modifier | modifier le code]Le réseau ferroviaire urbain comprend six lignes gérées par quatre opérateurs différents. Toutes les lignes convergent dans la gare centrale de Bari.
Il y a trois lignes urbaines : FM1, FM2, FM3 et quatre lignes sub-urbaines : S1 jaune (Barletta - Bari - Monopoli), S2 vert (Barletta - Andria - Bitonto - Bari), S3 brun (Bari - Matera) et S3 bis (Bari - Taranto), S4 (Bari - Conversano - Putignano) et S4 bis (Bari - Casamassima - Putignano).
No | Parcours | Ouverture | Longueur |
---|---|---|---|
FM1 | Gare Centrale ↔ San Paolo | 2008[15] | 9,3 km |
FM2 | Gare Centrale ↔ Aéroport ↔ Bitonto | 2012[16] | 11,8 km |
FM3 | Gare Centrale ↔ Bitritto | 2023 | 13,0 km |
La ligne de métro FM1 a été mise en service en 2008[17]. Elle relie la gare centrale de Bari au quartier San Paolo, la banlieue ouest de la ville, elle comprend quatre des six stations prévues[18] :
- Tesoro ;
- Cittadella ;
- San Gabriele ;
- Ospedale San Paolo.
Lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle, la ligne aura une capacité de 6 000 passagers par heure et il y aura une rame toutes les 5 minutes. Depuis 2010, une liaison ferroviaire relie l'aéroport à la gare centrale.
Bus urbain
[modifier | modifier le code]La ville dispose d’un réseau de 38 lignes de bus, exploitées par la compagnie AMTAB SpA, plus quelques lignes supplémentaires dont celles destinées aux scolaires ou réservées aux personnes handicapées[19].
Trolleybus
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 1987, la ville dispose de quatre lignes de trolleybus totalisant 15,4 km.
La ville a approuvé les travaux pour la reconstruction des lignes de trolley-bus long 14 km. Les travaux devraient être terminés en 2010[20].
Mesures environnementales
[modifier | modifier le code]Un système de parkings relais, avec son service de navette qui relie l'aire de stationnement au centre-ville, a permis à la ville d'améliorer sa position dans le classement Legambiente sur la qualité environnementale des villes italiennes[21].
À Bari, est actif depuis 2009 le service de vélo-partage Bari in bici, avec plusieurs endroits dans la ville[22].
L'administration travaille sur un système de covoiturage.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Le centre historique de Bari est dénommé Barivecchia («Bari vecchia», le vieux Bari).
La ville au cours de ces dernières années a subi un phénomène d'urbanisation incontrôlée : la partie moderne du chef-lieu (celle développée au-delà de Barivecchia, murattiana) apparaît confuse et très peu contrôlée sur le plan urbanistique[23].
Dans les années 1990, l’aire métropolitaine de Bari s’est constituée sur un ensemble de 44 communes qui compte aujourd’hui plus de 1,4 million d’habitants.
Subdivisions administratives
[modifier | modifier le code]Code | Arrondissement | Surface | Habitants |
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1 | Municipio 1 | 24,07 km² | 113 378 |
2 | Municipio 2 | 15,44 km² | 91 303 |
3 | Municipio 3 | 22,51 km² | 50 742 |
4 | Municipio 4 | 33,16 km² | 38 566 |
5 | Municipio 5 | 21,56 km² | 30 209 |
Histoire
[modifier | modifier le code]Les origines de Bari ne sont pas claires : lors des fouilles de l’église de San Pietro, dans la vieille ville, l’hypothèse d'une implantation datant à l'âge du bronze a été formulée qui aurait pour origine le peuple des Peucétiens[24].
À partir du IIIe siècle av. J.-C., Barium est intégrée dans les territoires romains en qualité de municipium et Bari se développe après la construction de la Via Traiana[25].
Au IVe siècle, la ville devient siège épiscopal et après la chute de l'Empire romain d'Occident, elle est convoitée par les Lombards et les Byzantins, l'actuelle structure de la «vieille ville» date de cette époque, elle s'articule autour de la cour du Catépan. En 669, l'empereur Constant II saccage la ville[23].
Bari est, par la suite, conquise par les Berbères musulmans (de 847 à 871, elle a été le siège d'un émirat). Elle passe ensuite aux mains des ducs lombards de Bénévent. En 875, elle revient aux Byzantins qui la font capitale du thème Langobardia, qui comprenait les Pouilles et la Calabre[24].
Libéré par la flotte vénitienne après six mois de siège des Sarrasins, en 1002, Bari, sous la direction de Melo de Bari, se rebelle contre l'autorité byzantine, en 1018, elle obtient son autonomie[26].
Dernière possession byzantine en Italie, en 1068, la ville de Bari est assiégée par les Normands qui l'arrachent des mains des Byzantins le [27], et en 1087 elle reçoit les restes de saint Nicolas de Myre[28]. Entre les XIIe et XIVe siècles, Bari devient le port de départ des croisades[29].
En 1098, dans la crypte de la nouvelle basilique Saint-Nicolas, le pape Urbain II préside le concile de Bari (it) où interviennent plus de 180 évêques pour discuter des questions relatives aux problèmes dogmatiques inhérents au rapport entre l'Église orthodoxe et l'Église romaine au lendemain du schisme de 1054[30].
Détruite par Guillaume Ier de Sicile, Bari renaît durant la période souabe, autour du château édifié par Frédéric II du Saint-Empire sur les fortifications normandes[31].
Une longue période de déclin accompagnent les dominations angevine, aragonaise et espagnole, interrompue par la splendeur sous les Sforza, avec les duchesses Isabelle d'Aragon et Bona Sforza. Bari a également subi la domination vénitienne qui agrandit son port, elle connaît ainsi une période florissante, aidée par le commerce des produits de la campagne dont la demande est forte auprès des marchés étrangers[23].
Le , Joachim Murat pose la première pierre de l'extension de la ville en dehors de l'enceinte médiévale (appelée « nouveau village » ou « village de Murat »), caractérisée par un tracé orthogonal des rues. La population augmente rapidement, passant de 18 000 à 94 000 habitants[32] au XXe siècle. Bari devient la capitale de la province, elle est le siège d'institutions publiques (le théâtre Piccinni, la chambre de Commerce, l'aqueduc des Pouilles, le théâtre Petruzzelli, l'université) et la maison d'édition Laterza.
Pendant la période fasciste, Bari s’agrandit d'une promenade le long de la mer et la Foire du Levante est inaugurée, ce qui donne naissance au dessein Bari porte d'Oriente confirmé récemment dans son rôle de « Porte d'entrée européenne » souhaité par l'Union européenne[33].
La ville a subi d’importants dégâts durant la Seconde Guerre mondiale[34], à l'image du bombardement de la ville en 1943. Elle a par la suite connu un fort développement économique, ainsi qu’une croissance urbaine importante mais mal maîtrisée. Dans les années 1970 et 1980, la ville atteint 400 000 habitants.
La ville, faite métropole en 1990, connaît le phénomène du migration pendulaire et de la péri-urbanisation, pendant qu'augmentent le secteur tertiaire et les zones industrielles[35].
En raison de sa position, Bari reçoit un afflux important d'émigrants de l'Est. Le , le navire Vlora débarque au port de Bari avec plus de 20 000 Albanais[36].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Maires
[modifier | modifier le code]Relations internationales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Bari est jumelée avec[37] :
- Canton (Chine)
- Assise (Italie)
- Bologne (Italie)
- Celle di San Vito (Italie)
- Colletorto (Italie)
- San Giovanni Rotondo (Italie)
- Monte Sant'Angelo (Italie)
- Vasto (Italie)
- Bar (Monténégro)
- Podgorica (Monténégro)
- Kostroma (Russie)
- Serguiev Possad (Russie)
- Vladimir (Russie)
- Cité des étoiles (Russie)
Accords
[modifier | modifier le code]La ville de Bari a signé des accords avec[38] :
- Varna (Bulgarie)
- Fossacesia (Italie)
- Îles Tremiti (Italie)
- Margherita di Savoia (Italie)
- Słupsk (Pologne)
- Szczecin (Pologne)
- Bar (Ukraine)
Consulats[39]
[modifier | modifier le code]Union européenne | Autre |
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Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique et groupes ethniques
[modifier | modifier le code]Pays de naissance | Population (%) |
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Italie | 98,1 |
Albanie | 0,4 |
Maurice | 0,3 |
Chine | 0,15 |
Roumanie | 0,1 |
Érythrée | 0,1 |
Habitants recensés
Il y a aussi des petits groupes ethniques originaires du Maroc, Bangladesh, Éthiopie et Union européenne[40].
Langue et dialectes
[modifier | modifier le code]Le dialecte barese est un idiome qui s'est construit et modifié au cours de l'occupation des nombreux peuples étrangers que la ville a connu durant les siècles ce qui a donné au parlé barese une inflexion, pour beaucoup, peu compréhensible.
Du point de vue de la phylogénie, le dialecte de Bari est issu d'une langue commune, le latin, à partir duquel se sont développées premièrement le sicilien, puis le napolitain, puis par la suite en raison de ces diverses influences, l'idiome particulier de Bari[41].
Le barese est largement employé dans toute la province de Bari et dans celle de Barletta-Andria-Trani, où il y a des variations comme l’andriese et le barlettano. Au Nord, il exerce une certaine influence dans la province de Foggia où le dialecte parlé est le foggiano. À l'ouest, le dialecte barese s'emploie dans la province de Matera, dont le dialecte n'a pas de différence flagrante avec celui de Bari, tandis qu'au sud son influence atteint même l’extrémité nord de la province de Brindisi[41].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Écoles
[modifier | modifier le code]Du nom du célèbre compositeur Niccolò Piccinni barese (« de Bari »), apprécié en Italie, et en France, où il a été actif comme musicien (professeur de chant de Marie-Antoinette, reine de France, et rival du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck, alors installé en France). Le conservatoire est la plus importante école de musique de la ville[42].
Son siège est à Bari mais les cours sont dispensés dans le complexe monastique de Santa Chiara à proximité de la commune de Mola di Bari[43]
Universités
[modifier | modifier le code]Université Aldo Moro
[modifier | modifier le code]L’université Aldo Moro de Bari (Università degli Studi di Bari « Aldo Moro ») est la plus importante université publique des Pouilles, ainsi que parmi les plus attractives du sud de l'Italie. Fondée en 1925, l'université compte 13 facultés et accueille plus de 60 000 étudiants.
Les cours sont dispensés dans le Palazzo Ateneo, Piazza Umberto I, ainsi que dans plusieurs autres structures disséminées dans la ville[44].
École polytechnique de Bari
[modifier | modifier le code]L’école polytechnique de Bari a été fondée en 1990, et est implantée dans le campus. Elle accueille 11 000 étudiants et possède trois facultés d'ingénierie et d’architecture[45].
Libera Università Mediterranea
[modifier | modifier le code]La Libera Università Mediterranea est une université privée, reconnue juridiquement depuis 2000. Elle est située dans le centre d'affaires de Casamassima, à quelques kilomètres de Bari[46].
Recherche
[modifier | modifier le code]Les principaux instituts de recherche sont situés entre le campus et la ville voisine de Valenzano.
- CNR - Istituto Agronomico Mediterraneo (Institut agronomique méditerranéen)
- CNR - Istituto di studi sui sistemi intelligenti per l'automazione (Institut des Systèmes Intelligents pour l'automatisation)
- CNR - Istituto di cristallografia (Institut de Cristallographie)
- CNR - Istituto di scienze delle produzioni alimentari (Institut des sciences de la production alimentaire)
- CNR - Istituto di genetica vegetale (Institut de génétique des plantes)
- Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (Institut national de physique nucléaire)
- CEMeC - Centro di Eccellenza in Meccanica Computazionale (Centre d'excellence en mécanique numérique)
- Istituto Agronomico Mediterraneo di Bari (Institut agronomique méditerranéen de Bari)
- Tecnopolis.
Il y a à Bari, depuis 1983, le Consortium des universités méditerranéennes (CUM) auquel adhèrent plus de 160 institutions universitaires du bassin méditerranéen[47].
Santé
[modifier | modifier le code]La ville dispose de plusieurs établissements de santé publics et privés. Il y a trois grands pôles hospitaliers généraux :
- l’hôpital Polyclinique, siège de la Faculté de médecine de l'Université[48] ;
- l’hôpital «Di Venere»[49] ;
- l’hôpital «San Paolo»[50].
Les principales structures spécialisées sont :
- l’hôpital pédiatrique Giovanni XXIII ;
- l’institut de cancérologie «Giovanni-Paolo II» ;
- l’institut de l'hospitalisation et de soins, qui se spécialise dans le traitement du cancer ;
- l’hôpital militaire, aujourd'hui fermé.
Sports
[modifier | modifier le code]La ville de Bari a organisé les Jeux Méditerranéens de 1997.
Équipements sportifs
[modifier | modifier le code]Stade Saint-Nicolas
[modifier | modifier le code]Le stade San Nicola est le plus grand complexe sportif de Bari. Propriété de la mairie, il est situé dans le quartier de Carbonara[51]. Il porte le nom du saint patron de la ville.
Conçu par l’architecte Renzo Piano, le stade a été construit entre 1987 et 1990 pour la quatorzième édition de la Coupe du monde de la FIFA, au cours de laquelle il a accueilli cinq matchs dont celui pour la troisième place.
En 1991, il a été le siège de la finale de Ligue des champions. Aujourd’hui, le stade est utilisé pour les matchs à domicile de l’AS Bari, et accueille parfois des épreuves d’athlétisme, des événements religieux ou des concerts.
Arène de la Victoire
[modifier | modifier le code]Le stade de la Victoire ou « arène de la Victoire » a été conçu en 1930 et il a ouvert ses portes le 16 décembre 1934. Il est resté la plus grande infrastructure sportive jusqu’à la construction du stade Saint-Nicolas en 1990[23].
En été 1990, il a servi à regrouper 17 000 réfugiés albanais débarqués depuis un navire clandestin dans le port de la ville[52]. Il est rénové de 1996 à 1997, pour pouvoir servir de théâtre et de lieu d’expositions.
Palaflorio
[modifier | modifier le code]Le Palaflorio (it) est un centre polyvalent situé dans le quartier de Japigia, construit dans les années 1980 pour répondre aux besoins en équipements sportifs. Le nom du site rend hommage à Pietro Florio, président de la Fédération italienne de volley-ball (Federvolley) de 1977 à 1988, originaire de la ville.
Football
[modifier | modifier le code]AS Bari, L’Associazione Sportiva Bari, est le principal club de football de Bari. Il a été fondé le . On trouve divers autres clubs de football, dont : l’Associazione Sportiva Dilettantistica Liberty Bari 1909, l’Associazione Sportiva Dilettantistica San Paolo Bari, l’A.S.D. Japigia Valenzano, l’A.S.D. Libertas Palese, l’U.S.D. R. Sibillano 1950 Bari, l’A.S.D. Rione Picone Bari, l’A.S.D. Sporting Club Santo Spirito, l’A.S.D. Virtus Loseto et l’U.S.D. Pro Inter.
Rugby
[modifier | modifier le code]La ville a un club de rugby, l’Associazione Sportiva Rugby Bari, fondé en 1980 par un groupe de passionnés ; c’est une des équipes importantes du Sud de l’Italie.
Aviron
[modifier | modifier le code]La ville possède un club d’aviron, le Bari Vogatori 1894 (it), fondé officiellement le sous le nom de Circolo Cannottieri Sport par un médecin milanais, Igino Pampana. À partir de 1894, l’association organise des rencontres estivales annuelles, le trophée de l’Adriatique (Trofeo dell'Adriatico), ouvertes aux villes de la côte.
Cyclisme
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Bari est un centre majeur de l’orthodoxie en Italie[53],[54].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Fêtes du patron Saint Nicolas
[modifier | modifier le code]Du 7 au 9 mai se déroule, dans le centre historique de Bari, la fête du saint patron de la ville, saint Nicolas, qui attire de nombreux pèlerins. L’une des traditions est d’offrir du pain à la basilique. Afin de commémorer l’arrivée des reliques de saint Nicolas, la veille, un cortège traverse la ville. commémore[55].
Le jour de la fête se déroule une procession, au cours de laquelle la statue du saint est portée au môle Saint-Nicolas, sur le port vieux, où l’archevêque célèbre une messe. La statue est ensuite portée sur la mer par un cortège de bateaux. Le soir, elle est ramenée à la basilique par une nouvelle procession, les festivités s’achèvent par des feux d’artifice[56].
La mort de saint Nicolas est également célébrée, le 6 décembre. Cette fête est présente dans tout le monde chrétien occidental, en particulier dans les pays nord-européens et la Russie[57],[56].
Une des légendes populaires veut que saint Nicolas ait permis à trois jeunes filles de se marier en leur offrant trois sacs de pièces d’or ; c’est la raison pour laquelle saint Nicolas est traditionnellement représenté tenant trois boules d’or dans la main, et que les jeunes filles souhaitant un époux le prient. Elles écrivent leurs souhaits sur des petits mots qui sont placées dans la coupole de verre qui abrite la statue du saint[35].
Foire du Levant
[modifier | modifier le code]La foire du Levant (Fiera del Levante) est l’une des principales foires du bassin méditerranéen. Elle a été instituée en 1929 par la municipalité, l’administration provinciale et la Chambre de commerce de Bari, la première édition s’étant tenue l’année suivante. La foire se tient en septembre chaque année avec une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1946[58].
En moyenne, la foire accueille 5 000 exposants de nationalités diverses, pour presque deux millions de visiteurs[59].
La foire historique est la plus connue du grand public, une des plus importantes en Europe[60], elle se tient dans une zone spéciale de 300 000 m2 au nord-ouest de la ville, près de la pointe de Saint-Catalde, la bordure ouest du nouveau port[61].
La foire cherche également à promouvoir les échanges entre l’Est et l’Ouest, dont Bari est traditionnellement un point de rencontre.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]Bâtiments civils
[modifier | modifier le code]La vieille ville, ou Barivecchia, est le quartier le plus ancien de la ville. Elle se caractérise par des rues étroites et sinueuses, conçues pour compliquer l’entrée de soldats ennemis à l’intérieur des murs[62]. On y trouve plusieurs églises et palais construits du Moyen Âge au XVIIIe siècle, comme le palais de Gemmis.
À l’extérieur des murs, on trouve d’autres bâtiments notables comme le palais de l’Aqueduc apulien, le palais de la Province, le palais Atti, le palais Colonna et le palais Mincuzzi dans le quartier Murattiano voulu par Joachim Murat[6].
Bâtiments religieux
[modifier | modifier le code]- Basilique Saint-Nicolas de Bari : La basilique Saint-Nicolas de Bari, un des lieux emblématiques de la ville de Bari, est située au cœur de la vieille ville, sur une grande place où s'élevait auparavant le palais du katepanō byzantin détruit lors d'une révolte populaire. Le bâtiment a été érigé entre 1087 et 1197 pour accueillir les reliques de saint Nicolas, dérobées à Myre par des marins en 1087. Il est l'un des meilleurs exemples d'architecture romane[2].
- Cathédrale Saint-Sabin : La cathédrale Saint-Sabin, dédiée à Sabin de Canosa (encore appelé Sabin de Bari), a été construite entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle après la destruction de la ville en 1156 par Guillaume Ier de Sicile. Comme la basilique Saint-Nicolas, le bâtiment est de style roman des Pouilles : une façade simple, présence des lésènes, d'arches, de fenêtres à meneaux ainsi qu'une rosace majestueuse. Les trois portails d'entrée ont été construits au XIe siècle et remodelés au XVIIIe siècle[63].
Architecture militaire
[modifier | modifier le code]- Le château normando-souabe est une forteresse construite en 1131 par Roger II de Sicile. Presque entièrement détruite en 1156 par Guillaume Ier de Sicile, elle est rapidement reconstruite par Guido le Vast, sur ordre de Frédéric II du Saint-Empire. Après les interventions de Frédéric II, pendant le XVIe siècle, la forteresse est adaptée aux besoins défensifs. L'ensemble architectural se caractérise par des tours carrées au-dessus d'un fossé large et profond[31].
- Le fort de Saint Antoine abbé (Fortino di Sant'Antonio abate) n'a pas de date exacte de construction connue mais des sources mentionnent son existence dès le XIVe siècle. Détruit par les Barais en 1463, il est reconstruit au XVIe siècle sur ordre d'Isabelle d'Aragon.
Parcs, plages et jardins
[modifier | modifier le code]Dans les années 1950, Bari est une ville entourée par de vastes campagnes, essentiellement des maquis et des champs d'oliviers, avec encore à l'intérieur de la ville des fermes avec de grands jardins et des palmiers. Aujourd'hui, la ville n'a plus que peu d'espaces verts : le parc du 2-juin (le parc urbain le plus grand), le bois de Saint-François, Ecopoli, le parc Europe, le parc Perotti, la place Garibaldi, la place Umberto et les jardins Isabelle d'Aragon.
Bari dispose de nombreuses plages publiques et privées tout le long de la ville. Les plages publiques majeures sont Pane e Pomodoro et Torre Quetta, avec équipements, jardins, pistes cyclables, qui sont situées à est de la ville.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]L'activité éditoriale de la ville est d'importance nationale. Il y a de nombreuses maisons d'édition comme Laterza[64], Cacucci, la jeune Adda, Daedalus, De Donato et Palomar.
Musées
[modifier | modifier le code]Nom italien | Nom francisé | Type | Adresse |
---|---|---|---|
Museo Archeologico Provinciale[65] | Musée provincial d’Archéologie | archéologique | Piazza Umberto I |
Pinacoteca Provinciale | Pinacothèque provinciale | artistique | Via Spalato, 19 |
Cittadella Mediterranea della Scienza | Citadelle méditerranéenne des sciences | naturaliste | - |
Museo Etnografico Africano | Musée d’Ethnographie | ethnographique | Via Bellomo, 94 |
Gipsoteca del Castello Normanno Svevo | Gypsothèque du Château normand-souabe | artistique | Piazza Federico II di Svevia, 4 |
Museo - Sala del Tesoro della Basilica di San Nicola | Musée - Salle du trésor dans la basilique Saint-Nicolas | artistique | Largo Abate Elia, 13 |
Museo della Cattedrale | Musée de la cathédrale | artistique | Via Bianchi-Dottula |
Museo Storico Civico | Musée municipal historique | historique | Strada Sagges, 13 |
Museo Orto Botanico | Musée botanique | naturaliste | - |
Museo di Zoologia[66] | Musée de Zoologie | naturaliste | Via Orabona, 4/a |
Museo di Scienze della Terra[67] | Musée des Sciences de la Terre | naturaliste | Via Orabona, 4 |
Museo Raccolta di Fisica[68] | Collection Musée de la physique | techniques, scientifiques | Via Amendola, 173 |
Musée d’archéologie
[modifier | modifier le code]Le musée d’archéologie de Bari, fondé en 1875, s’est considérablement agrandi au fil du temps grâce à des dons privés et de nouvelles découvertes archéologiques. Il comprend la plus importante collection de pièces archéologiques des Pouilles, notamment des céramiques et des bronzes[69].
Le musée est essentiel pour la connaissance complète de la civilisation des Pouilles du VIIe au IIIe siècle, de l'ancienne Daunia (aujourd'hui la province de Foggia), de la Messapia et en particulier de la Peucezia (aujourd'hui la province de Bari)[70].
Le musée est situé dans le bâtiment historique de l’université, Piazza Umberto I. Il est actuellement fermé et est en attente d'être déplacé vers un nouveau lieu, probablement l'ancien monastère de Sainte Scholastique.
Pinacothèque départementale
[modifier | modifier le code]La Pinacothèque départementale, située dans l'hôtel du département de Bari, porte le nom du peintre rococo Corrado Giaquinto, né à Molfetta. Elle renferme une collection qui comprend des œuvres datant du XVe siècle à nos jours et où sont bien représentées l'école vénitienne, avec des artistes tels que le Tintoret, Giovanni Bellini, Antonio e Bartolomeo Vivarini, Paul Véronèse, ainsi que les peintres de l'école napolitaine et locale comme Luca Giordano, Massimo Stanzione et Corrado Giaquinto[71].
Le musée abrite également une importante collection (la collection Grieco) d'œuvres du XIXe siècle et du XXe siècle italien, dont des peintures des macchiaioli toscans comme Giovanni Fattori, Silvestro Lega, Telemaco Signorini, Banti ainsi que des œuvres d'artistes tels que Giorgio Morandi, Giorgio De Chirico, Carlo Carrà, De Pisis, Massimo Campigli, Felice Casorati, Mafai, Mario Sironi. On trouve aussi des œuvres de Giuseppe Pellizza, Giuseppe De Nittis, Netti, Giovanni Boldini et Toma. Enfin, la galerie abrite également des œuvres d'artistes contemporains comme Pino Pascali[2].
Bibliothèques
[modifier | modifier le code]La ville possède plusieurs bibliothèques. En plus des milliers de volumes qui font du musée historique, un lieu inestimable, la Bibliothèque nationale «Sagarriga Visconti-Volpi», située dans la citadelle de la culture, riche d'une vaste collection bibliographique (environ 220 000 volumes, y compris dont 65 incunables, 2 500 codes et manuscrits, et environ 400 manuscrits, datant de 1150) sont d'une importance particulière[72].
La bibliothèque départementale «De Gemmis» est le résultat de la donation de l'ingénieur Gennaro de Gemmis. Elle est logée dans l'église Sainte-Thérèse d'Hommes. Cette bibliothèque possède une importante collection recueillie par le baron au cours sa vie et comprend environ 10 000 documents d'archive, des parchemins du IXe siècle ainsi que 15 000 ouvrages sur l'histoire de la région[72].
Des diplômes et des vieux parchemins confèrent une importance particulière aux archives de la basilique de Saint-Nicolas, alors que la cathédrale de Saint-Sabin conserve un bien plus précieux, un rouleau de parchemin de l'Exultet. Réalisé entre les XIe et XIIIe siècles, l'Exultet atteint une longueur de 8,42 mètres, décorés avec de précieuses miniatures[73].
Il existe aussi :
- une bibliothèque municipale (Biblioteca Comunale) ;
- la bibliothèque Gaetano-Ricchetti (Biblioteca Gaetano Ricchetti) ;
- la médiathèque du conseil régional Teca del Mediterraneo[74] ;
- la bibliothèque régionale sportive du Coni ;
- la bibliothèque de la fondation Gianfranco-Dioguardi.
Théâtres
[modifier | modifier le code]Les Pouilles ont une organisation qui regroupe les théâtres de la région : Teatro Pubblico Pugliese[75].
Les principaux théâtres de la ville sont le théâtre Petruzzelli, le théâtre Piccinni et le théâtre Margherita, devenu aujourd’hui un musée d'art contemporain.
Les deux premiers sont gérés par la «Fondation opéra symphonique Petruzzelli et théâtres de Bari»[76].
Les autres théâtres sont :
- Teatroteam ;
- Teatro Forma ;
- Teatro Abeliano ;
- Teatro-cinema Kursaal Santalucia ;
- Teatro Kismet OperA ;
- Teatro Duse ;
- Teatro-cinema Royal ;
- Teatro Purgatorio ;
- Piccolo Teatro ;
- Teatro dell'Anonima ;
- Casa di Pulcinella ;
- Teatro Barium ;
- Teatro Di Cagno.
Théâtre Petruzzelli
[modifier | modifier le code]Le Teatro Petruzzelli est né de la nécessité d'obtenir un ajustement culturel pour une ville désireuse de s'élever au niveau des autres villes italiennes. Le théâtre municipal Piccinni, construit en 1854, ne répondait pas aux besoins de la ville désireuse d'améliorer la vie artistique et culturelle de la ville.
La municipalité a approuvé la proposition d'utiliser un espace ouvert déjà utilisé pour des représentations théâtrale de rue afin de construire un théâtre. Parmi les nombreuses projets, la municipalité a accepté celui de deux marchands de Bari, Antonio et Onofrio Petruzzelli, originaire de Trieste[71]. Le projet est devenu réalité, en 1898, lorsque les travaux ont commencé.
La première représentation a eu lieu le soir du avec Les Huguenots de Giacomo Meyerbeer.
La nuit du 26 au , le théâtre a été presque entièrement détruit par un incendie criminel. La dernière représentation a été la Norma de Vincenzo Bellini. Ironiquement, cette œuvre se termine par une scène d'incendie[77].
En 2008, les travaux de restauration du théâtre se sont terminés. Le , les clés du théâtre ont été remises à la Fondazione Lirico Sinfonica Petruzzelli e teatri di Bari qui en assure la gestion[78].
Théâtre Piccinni
[modifier | modifier le code]Le théâtre est le plus ancien théâtre de la ville de Bari. La structure peut contenir plus de huit cents spectateurs.
Le théâtre a été inauguré le avec une performance de Gaetano Donizetti, Poliuto. Une année plus tard, en 1855, le théâtre a été rebaptisé Niccolò Vito Piccinni en l'hommage au célèbre musicien[35].
Auditorium Nino Rota
[modifier | modifier le code]L'auditorium Nino Rota, actuellement en rénovation, est la salle de musique la plus importante et prestigieuse de la ville de Bari. Il est situé en via Cimmarrusti, près de via Brigata Bari, et accueille autant des conférences que des événements.
La salle, construite dans les années soixante, à la demande de l'administration départementale, est dédiée au grand compositeur milanais Nino Rota. Elle est actuellement la propriété de l'Université de Bari avec le théâtre Petruzzelli. Il est géré par la Fondazione Sinfonica Lirico Petruzzelli di Bari[79].
Cinémas
[modifier | modifier le code]Bari est siège du Cinéport ouvert par l'Apulia Film Commission[80], une organisation qui s'occupe de développer l'industrie cinématographique et favoriser les productions.
Depuis 2010, la ville accueille le Bif&st - Bari International Film & Tv Festival[81].
Cinémas d’art et essai
[modifier | modifier le code]Dans les Pouilles existe un circuit de cinémas d'essai : 'D'Autore'[82], géré par Apulia Film Commission. Le cinémas situés à Bari sont :
- Cinema ABC ;
- Il Piccolo Cinema ;
- Cinema So.cra.te, à Castellana Grotte ;
- Casa delle Arti, à Conversano ;
- Multisala Alfieri, à Corato ;
- Metropolis Multicinema, à Mola di Bari ;
- Cineteatro Odeon, à Molfetta ;
- Multisala Vignola, à Polignano a Mare ;
- Pixel Multicinema, à Santeramo in Colle ;
- Piccolo Garzia, à Terlizzi.
Multiplexes
[modifier | modifier le code]- Multisala Galleria
- Showville, aussi théâtre et salle de concert
- Space Cinema, à Casamassima
Associations culturelles
[modifier | modifier le code]Association polyphonique de Bari « Biagio Grimaldi »
[modifier | modifier le code]L'association « Biagio Grimaldi » a été fondée le avec l'intitulé « Académie polyphonique de Bari » par le musicien barese Grimaldi Biagio (1897-1986), qui était l'âme intellectuelle de cette entreprise, assisté par l'organiste Donato Marrone. Elle crée rapidement un répertoire remarquable de polyphonie sacrée et profane. Les concerts ont connu une large diffusion par l'intermédiaire de Radio Bari et de Radio Italiana. À la mort de son fondateur, l'Académie a pris son nom. Elle dispose d'archives historiques et musicales, qui en 1998 ont été reconnues d'« un intérêt historique important » par le ministère de la Culture[83].
Bari dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]Bari dans la littérature, la musique et la peinture
[modifier | modifier le code]Bari au cinéma
[modifier | modifier le code]Bari a été choisi comme toile de fond pour certains films italiens et étrangers :
- Idillio Infranto, Nello Mauri (1931) ;
- L'atleta di cristallo, Enzo Fiermonte (1946) ;
- Il grido della terra, Duilio Coletti (1948) ;
- Polvere di stelle, Alberto Sordi (1973) ;
- La legge violenta della squadra anticrimine, Stelvio Massi (1976) ;
- Il nero muove, Gianni Serra (1977) ;
- Quello strano desiderio, Enzo Milioni (1977) ;
- Maschio femmina fiore frutto, Ruggero Miti (1979) ;
- La vedova del trullo, Franco Bottari (1979) ;
- La dottoressa preferisce i marinai, Michele Massimo Tarantini (1981) ;
- Giselle, Herbert Ross (1987) ;
- Il giovane Toscanini, Franco Zeffirelli (1988) ;
- 12 registi per 12 città, Lina Wertmuller (1989) ;
- La sposa di San Paolo, Gabriella Rosaleva (1989) ;
- La Riffa, Francesco Laudadio (1991) ;
- Fratelli coltelli, Maurizio Ponzi (1997) ;
- Fuori di me, Gianni Zanasi (1999) ;
- LaCapaGira, Alessandro Piva (1999) ;
- 77 Hotel Dajti, Carmine Fornari (2000) ;
- Mio cognato, Alessandro Piva (2003) ;
- Sotto gli occhi di tutti, Nello Correale (2003) ;
- Bell'epoker, Nico Cirasola (2004) ;
- L'Ariamara, Mino Barbarese (2005) ;
- Nicola lì dove sorge il sole, Vito Giuss Potenza (2006) ;
- Ad occhi chiusi, Alberto Sironi (2007) ;
- Testimone inconsapevole, Alberto Sironi (2007) ;
- Il passato è una terra straniera, Daniele Vicari (2008) ;
- Cado dalle Nubi, Checco Zalone (2009).
Patrimoine enogastronomique
[modifier | modifier le code]La cuisine de Bari est basée sur les trois principaux produits agricoles des Pouilles : le blé, l'huile et le vin. Sa cuisine s'est enrichie de légumes et de fruits abondamment produits dans la région. Le blé permet la réalisation d'un pain typique des Pouilles et de la pasta faites à la maison : orecchiette, appelées aussi recchietelle ou strascinate, cavatelli appelés aussi mignuicchi, lagane, troccoli ou fettucine, fusilli[84].
On prépare également :
- calzoni, farcis aux oignons grillés, anchois, câpres et olives ;
- panzerotti frits, farcis aux tomates et à la mozzarella ;
- Focaccia alla barese ;
- pettole frites, appelées popizze ;
- sgagliozze, qui sont des tranches de polenta frits préparés dans les rues de la ville vieille ;
- taralli et friselle.
Les condiments les plus utilisés sont l'huile et l'ail. Les soupes de légumes ou faites avec du pain, pois chiches, haricots entiers ou concassés, choux, céleris, chardons et fenouils sont aussi des spécialités.
Les plats à base de viande sont principalement composés d'agneaux (comme les rouleaux de viande appelés à Bari ghimridd), de porcs (capocolli, des saucisses diverses principalement assaisonnées au piment), de lapins et de gibiers.
Le Riso, patate e cozze (it) est un plat traditionnel : riz au four, pommes de terre et moules, datant de l'occupation espagnole.
Bari, en sa qualité de port, est également connue pour ses nombreux plats à base de poissons : vivaneaux aux olives, brème de mer à la San Nicola, anchois et petits poulpes en casserole.
Parmi les desserts traditionnels de Bari, il y a les paste reali et les castagnelle, les cartellate avec le vin cotto.
Parmi les vins de la province de Bari, on trouve le Castel del Monte, le Moscato di Trani, les blancs d'Alberobello et de Locorotondo, l’Aleatico et le Sangiovese.
Médias
[modifier | modifier le code]Presse écrite
[modifier | modifier le code]Bari est le siège de plusieurs journaux :
- La Repubblica, a une édition pour Bari ;
- le Corriere del Mezzogiorno, éditions apulienne du Corriere della Sera ;
- City Bari ;
- Leggo Bari ;
- E Polis Bari.
La ville est aussi le siège de plusieurs journaux régionaux :
- La Gazzetta del Mezzogiorno ;
- Barisera ;
- Quotidiano Puglia.
Radios
[modifier | modifier le code]- Radio Norba
- Radiobari
- Radio Luogo Comune
- Radio Puglia
- Manuel9 Radio
Télévisions
[modifier | modifier le code]- RAI (siège régional apulien)
- Telenorba, la plus importante télévision locale privée en Italie[85]
- Antenna Sud
- Telebari
- Telepuglia
- Teleregione Color
- RTG Puglia
- Delta Tv
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Thiago Alcantara
- Dino Abbrescia
- Licia Albanese
- Gianni Alemanno
- Emanuele Arciuli
- Argiro (generale bizantino) (it)
- Marco Armani
- Francesco Attolico
- Lino Banfi
- Ettore Bassi
- Marco Bellotti
- Pape Benoît XIII
- Gino Boccasile
- Giuseppe Caldarola
- Luciano Canfora
- Vincenzo Cantatore
- Francesco Carofiglio
- Gianrico Carofiglio
- Franco Casavola
- Franco Cassano
- Antonio Cassano
- Dino Cassio
- Gianni Ciardo
- Nico Cirasola
- Salvatore Cognetti de Martiis
- Francesco Colasuonno
- Nicola Conte
- Riccardo Cucciolla
- Gennaro de Gemmis
- Nicola de Gemmis
- Vincenzo de Romita
- Niccolò dell'Arca
- Maria Diana
- Araldo di Crollalanza
- Michele Emiliano
- Enzo Fiermonte
- Rino Formica
- Giovanni Gasparro
- Raffaele Gervasio
- Franco Giordano
- Alfredo Giovine
- Bianca Guaccero
- Matteo Renato Imbriani
- Giovanni Laterza
- Gaetano Latilla
- Vito Lattanzio
- Felice Laudadio
- Francesco Laudadio
- Michele Lobaccaro
- Giuliana Lojodice
- Pietro Lombardi
- Francesco Malcom
- Guido Marzulli
- Antonio Matarrese
- Melo da Bari
- Maurizio Micheli
- Michele Mirabella
- Marco Misciagna
- Domenico Modugno
- Andrea Mongelli
- Raffaele Nigro
- Mario Nuzzolese
- Joe Orlando
- Roberto Ottaviano
- Anna Oxa
- Gaetano Partipilo
- Pino Pascali
- Armando Perotti
- Niccolò Vito Piccinni
- Pino Pisicchio
- Alessandro Piva
- Gianluca Pozzi
- Domenico Procacci
- Oronzo Pugliese
- Sergio Rubini
- Damiano Russo
- Gaetano Salvemini
- Chiara Samugheo
- Luigi Santarella
- Paolo Sassanelli
- Lunetta Savino
- Mariolina De Fano
- Riccardo Scamarcio
- Nicola Scardicchio
- Santa Scorese
- Bona Sforza
- Emilio Solfrizzi
- Franz Alice Stern
- Antonio Stornaiolo
- Giuseppe Tatarella
- Anna Rita Tateo
- Domenico Triggiani
- Urbain VI
- Nichi Vendola
- Gianni Verdesca
- Nicola Vernola
- Élie de Saint Clément
Héraldique
[modifier | modifier le code]« Parti d'argent et rouge estampillée d'une couronne de ville »[86]
Le blason remonte au temps des croisades : l'argent qui est blanc dans l'héraldique symbolise la foi pure et blanche, et le rouge représente le sang versé pour sa défense[25].
Le bouclier est accompagné d'une branche d'olive (à gauche) et de chêne vert (à droite) croisé sous la pointe de l'écu et attachées avec un ruban de verdure, d'argent (blanc) et rouge.
Économie
[modifier | modifier le code]Ville historiquement orientée vers le commerce, Bari est depuis toujours un point névralgique du secteur de l'économie et des échanges politico-culturels avec l'est européen.
Elle est le siège du Trans-European Networks[5].
Antique ville maritime, Bari a toujours eu une forte vocation commerciale ce qui en a fait — grâce à sa position géographique privilégiée — un important centre commercial, aujourd'hui le deuxième du sud de l'Italie. La richesse des commerçants a permis l'aménagement de l'imposant bâtiment de la Chambre de commerce qui se situe dans le théâtre Petruzzelli et de nombreux édifices historiques du centre-ville de Murat[23].
En 2003, le chômage se situait à moins de 11 %, un chiffre nettement inférieur à celui du Mezzogiorno[87].
Agriculture
[modifier | modifier le code]L'agriculture est développée : vignobles, oliveraies et vergers d'amandiers sont les principales cultures qui ont fait surgir des moulins à huile, des établissements vinicoles et des conserveries. Le commerce des produits agricoles est très actif, encouragé par la spécialisation des cultures (tomates, artichauts, concombres, raisins, poires, cerises et figues), résultat d'une forte demande à l'exportation. Le commerce du poisson est bien développé.
Industrie
[modifier | modifier le code]L'industrie a toujours été une force motrice et se développe dans le cadre de l'industrie alimentaire, chimique, pétrochimique, textile, du bois, et surtout mécanique. Les sociétés de mécanique sont Magneti Marelli, BSH Hausgeräte et Getrag, Bari accueille la plus grande implantation industrielle allemande de l'Italie[88]. À la fin des années 1980, dans le centre Elasis, le système à injection à rampe commune a été développé dont les droits pour l'industrialisation ont été vendus en 1994 par Fiat à Bosch.
La zone industrielle s'est progressivement déplacée à l'extérieur de la ville, et aujourd'hui elle se trouve entre les villes de Bari et de Modugno, avec des ramifications dans les villes de Palo del Colle et de Bitonto. La saturation de la zone a également facilité, dans la dernière décennie, la croissance du secteur industriel de Molfetta.
Commerce
[modifier | modifier le code]En 1987, la saturation du centre-ville a incité un homme d'affaires local, Giuseppe Degennaro, à construire près de la ville un centre intégré de gestion et de commerce de gros : le Baricentro qui se trouve à la périphérie de la ville de Casamassima et est un des plus grands centres de commerce en Europe[89].
Le secteur des services est plutôt dynamique, avec des sociétés comme Getronics, EDS, IBM et Olivetti[53].
La Foire du Levante a une fonction importante dans l'augmentation des activités commerciales[53].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Bari se trouve dans une position stratégique pour visiter certains des plus beaux endroits des Pouilles : à 30 km de la cathédrale de Trani, à 20 km du château de Barletta, à 40 km de la forêt Mercadante, de la ville d'art de Conversano et de Polignano a Mare, à 50 km des grottes de Castellana, à 70 km des trulli d'Alberobello et à 80 km de Ostuni. Les villes majeures de la région, Foggia, Tarente, Brindisi, Lecce, sont facilement accessibles grâce à la position centrale de la capitale[2].
Le tourisme à Bari a augmenté au cours de ces dernières années en raison du fait que la ville est devenue un important port de croisières, par la rénovation de l'aéroport qui a connu, ces dernières années, une forte croissance de son trafic, par la restauration de la vieille ville et du bord de mer, par l'aménagement de plages (plage Pane e Pomodoro, plage Torre Quetta) et de pistes cyclables à l'ouest, jusqu'à Mola di Bari[90].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages francophones
[modifier | modifier le code]- Marina Silvestrini, « L'epigrafe in onore dell'augustale Lucio Gellio Primigenio », dans Clara Berendonner, Mireille Cébeillac-Gervasoni et Laurent Lamoine (dir.), Le quotidien municipal dans l'Occident romain, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, coll. « Histoires croisées », (ISBN 978-2-84516-385-0), p. 349-364.
- Anne-Marie Enescu, Italie du Sud, Petit Futé, 2009 (ISBN 9782746924079), pages 341-343
- Françoise Lenoir, Les Pouilles, vous connaissez ?, Adda, 2009 (ISBN 9788880827917)
- Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, Pouilles 2009, Petit Futé, 2009 (ISBN 9782746924932)
- Pierre Cabanese, Histoire de l'Adriatique, Seuil, 2008 (ISBN 9782020282352)
- Dominique Auziaset Jean-Paul Labourdette, Pouille Calabre Basilicate, Petit Futé, 2006 (ISBN 9782746915466), pages 342-355
- Italie du Sud - Rome, Sardaigne, Michelin, 2008 (ISBN 978-2-06-713032-6), pages 243-246
- Jean-Claude Klotchkoff, Italie, Éditions Marcus, 2008 (ISBN 9782713102301), page 80
- Iris Cardone Trono, Frédéric II de Souabe. «L'étonnement du monde», Adda, 2007 (ISBN 9788880827115)
- Alain Mesplier et Pierre Bloc-Duraffour, Le Tourisme dans le monde, Éditions Bréal, 2005 (ISBN 9782749505497), pages 187-190
- Nicola Sbis, Les Pouilles à votre table - Les recettes de la tradition, Adda, 2005 (ISBN 9788880825821)
- Colette Vallat, Autres vues d'Italie : lectures géographiques d'un territoire, Harmattan, 2004 (ISBN 9782747548861)
- Jean Flori, Les Croisades : origines, réalisations, institutions, déviations, éditions Jean-Paul Gisserot, 2001 (ISBN 9782877475426)
- André Pieyre de Mandiargues et Dominique Fernandez, Voyages dans les Pouilles - Sur les pas de Paul Bourget, Adda, 1997 (ISBN 9788880822660)
- Bruno Teissier, Géopolitique de l'Italie, Éditions Complexe, 1996 (ISBN 9782870276211)
- Juliette Bessis, La Méditerranée fasciste: l'Italie mussolinienne et la Tunisie, KARTHALA éditions, 1981 (ISBN 9782865370276)
- Ferdinand Chalandon, Histoire de la Première Croisade jusqu'à l'élection de Godefroi de Bouillon, Ayer Publishing, 1972 (ISBN 9780833705150)
- Eugène Marin, Saint Nicolas, évêque de Myre (Nicolaus von Myra), 1917
- L. F., La Fête de Saint-Nicolas, Ad Mame et Cie, 1853
- Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi, Henri Nicolle, Histoire des Républiques italiennes du Moyen Âge, volume 1, chez H. Nicolle, 1809
Ouvrages en italien
[modifier | modifier le code]- Vito Masellis, Storia di Bari dalle origini ai nostri giorni, Italstampa, Bari, 1966
- Città e paesi d'Italia, volume IV, Istituto geografico De Agostini, Novara, 1968
- Guida d'Italia - Puglia, Touring Club Italiano, 1978
- Nino Lavermicocca, Conoscere la città: Bari: guide alle case ed alle chiese della città vecchia, Edipuglia, Bari, 1981
- Giuseppe Grande, 2 dicembre 1943: bombe tedesche sul porto di Bari, Albertelli Ed. Speciali Storia Militare n.176 (ISSN 1122-5289)
- Marcello Petrignani, Bari il borgo murattiano, Dedalo, 1981, (ISBN 88-220-0606-2)
- Giorgio Saponaro, Bari segreta, Adda, 1981, (ISBN 88-8082-096-6)
- Vito A. Melchiorre, Bari nel tempo, Adda, Bari, 1982, (ISBN 88-8082-040-0)
- Giosuè Musca, L'emirato di Bari (847-871), Dedalo, 1992, (ISBN 88-220-6138-1)
- Antonio Rossano, 1943: «Qui radio Bari», Dedalo, 1993, (ISBN 88-220-6147-0)
- Dino Borri, Francesco Tateo, Gioia Bertelli, Pina D'Elia Belli, Storia di Bari, Laterza, Bari, 1994
- Luciana Bozzo, Bari, città frontiera. La transizione oltre il margine, Progedit, 2003 (ISBN 88-88550-29-1)
- Alfredo Giovine, Il dialetto di Bari. Guida alla grammatica, Laterza Giuseppe Edizioni, 2005 (ISBN 88-8231-361-1)
- Nino Lavermicocca, Bari. Le Chiese della città vecchia, Adda, 2005, (ISBN 88-8082-611-5)
- Nino Lavermicocca, Bari bizantina. 1071-1156 il declino, Edizioni di Pagina, 2006 (ISBN 88-7470-029-6)
- G. Di Benedetto, Gli archivi di Stato di Terra di Bari (Bari, Trani, Barletta), Grafisystem, 2007 (ISBN 88-89979-05-4)
- Francesco Colantuono, I dialetti di Terra di Bari. Storia, fonematica e folklore, Levante, 2007 (ISBN 88-7949-366-3)
- Francesca Radina, M. Rosaria Depalo, Bari sotto la città. Luoghi della memoria, Adda, 2008 (ISBN 88-8082-714-6)
- Ernesto Bosna, Storia dell'Università di Bari, Bari, 1994
- Pietro Mazzeo, Storia di Bari dalle origini alla conquista normanna (1071), Adriatica Editrice, Bari, 2008
Ouvrages anglophones
[modifier | modifier le code]- David G. Chandler, The Campaigns of Napoleon, volume 1, Simon and Schuster, 1973 (ISBN 9780025236608)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Province of Bari
- Worldfacts: « Bari, Italy »
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Bari » (voir la liste des auteurs).
- http://www.persee.fr/search?ta=article&q=Barésiens
- Anne-Marie Enescu, Italie du Sud, Paris, Petit Futé, , 522 p. (ISBN 978-2-7469-2407-9)
- « ANCI - Metropoles italiens » (consulté le )
- « Église orthodoxe en Italie » (consulté le )
- « Réseaux Trans-Européens » (consulté le )
- (it) Marcello Petrignani, Bari il borgo murattiano, Dedalo, (ISBN 88-220-0606-2)
- Colette Vallat, Autres vues d'Italie : lectures géographiques d'un territoire, Harmattan, (ISBN 978-2-7475-4886-1)
- (it) « Classement sismique des villes italiennes (Protection Civile) » (consulté le )
- « Climat des villes italiennes » (consulté le )
- « Le climat à Bari » (consulté le )
- (it) « Programme de la grande capacité italienne » (consulté le )
- (it) « Trafic du port de Bari » (consulté le )
- « Croissance de l’aéroport de Bari » (consulté le )
- (it) « Interport de Bari » (consulté le )
- « Metropolitaine de Bari » (consulté le )
- « Ouverture de la FM2 » (consulté le )
- (it) « Activation de la metro de Bari » (consulté le )
- (it) « Metro de Bari » (consulté le )
- « AMTAB » (consulté le )
- « Trolleybus à Bari » (consulté le )
- « Classement Legambiente » (consulté le )
- (it) « Bari in bici » (consulté le )
- (it) Vito Masellis, Storia di Bari dalle origini ai nostri giorni, Bari, Italstampa, (ISBN 88-220-0606-2)
- (it) Pietro Mazzeo, Storia di Bari dalle origini alla conquista normanna (1071), Adriatica Editrice,
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