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Kyokutei Bakin

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Kyokutei Bakin
Portrait de Bakin par Kunisada (国貞).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Yotsuya (d) (shogunat Tokugawa)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Jinkō-ji (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
曲亭馬琴Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
滝沢 興邦Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
笠翁, 篁民Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de pinceau
著作堂主人Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Romancier, médecin écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Parentèle
Tokimura Michi (d) (belle-fille)
Kuniyuki Takizawa (d) (arrière-arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Toen-kai (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Koshigaya Gozan (d), Kameda Bōsai, Kurosawa Chikō (d), Katō ChikageVoir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Œuvres principales
Nansō Satomi Hakkenden, Chinsetsu Yumiharizuki (d), Keisei Suikoden (d), Kinse-setsu Bishōnen-roku (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Kyokutei Bakin (曲亭 馬琴?), né le - décédé le , de son vrai nom Takizawa Okikuni (滝沢 興邦?) est un écrivain japonais, auteur de nombreux romans.

Fils d'un samouraï mineur, il naît à Edo. Après la mort de son père alors qu'il était jeune, son frère aîné, désormais chef de la famille, quitte le clan, et Bakin Takizawa s'en va lui-même bientôt, en 1780. Il essaie alors sans succès différents métiers avant de prendre la décision de devenir romancier et, à l'âge de 23 ans, demande à Kyōden de le prendre pour disciple[1]. Il est considéré comme le premier écrivain professionnel du Japon.

Après avoir épousé la fille d'une famille qui fabriquait des geta, il se consacre à l'écriture de romans jusqu'à sa mort, à l'âge de 81 ans. Au cours de sa longue carrière, il aurait écrit 142 romans populaires (gesaku) selon certaines sources[2], ou même plus de 200 selon d'autres[1].

Ses ouvrages les plus connus sont[1] :

  • Chinsetsu yumiharizuki (Le Croissant de lune : un conte étrange), œuvre en cinq volumes écrite entre 1807 et 1811 ;
  • Nansō satomi hakkenden (Histoire des huit chiens du Satomi de Nansō), œuvre considérable, écrite en neuf volumes entre 1814 et 1842.
  • Okoma : roman japonais illustré traduit par par Félix Régamey, préfacé par Emile Guimet, dessins de Chiguenoï, Paris, Plon, 1883.

Notes et références

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Bibliographie

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Articles connexes

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